Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1793)
Article 19 - Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de reprendre sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
Article 35 - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. |
Je ne suis pas toujours entièrement d'accord avec le contenu des documents mentionnés dans ce blog,
notamment dans les Annales,
mais je vous les signale car ils posent de vrais problèmes et peuvent vous faire réfléchir, réagir, ou
vous amener à voter autrement la prochaine fois !
03/07/2019
D’oncques, l'homme, vainqueur magnanime, a décidé dans sa bonté d'étendre sa haute protection sur sa petite sœur la nature. La nature n'est plus dangereuse, ses griffes sont rognées, ses crocs sont cassés, on siffle elle accourt bien humble bien dressée, elle dit "Oui, Missié", elle nous mange dans la main. Elle n'est plus l'Ennemie, elle est une vieille clocharde bouffée aux mites, nous pouvons nous payer le luxe de nous attendrir ainsi que nous avons coutume de le faire, délicats et esthètes que nous sommes, sur les grandes belles choses qui disparaissent, hélas, hélas.
La nature se meurt ! La nature est en voie de disparition ! Laisserons-nous se commettre le crime ? D'une seule vois, nous répondons : Non !
Là, tout le monde est d'accord. La nature, dites donc... La nature, hé ben... La nature, peste... Ça se discute même pas. La nature, c'est comme la justice, la vertu, l'honneur, le beau, le bien, l'homme, l'enfance malheureuse, la culture classique, le cuirassé Potemkine, la cuisine au beurre et la musique symphonique. On ne peut pas ne pas être pour. Faudrait être un monstre. La nature, c'est vert, ça vaut un bifteck, ça donne des bonnes joues aux enfants, c'est joli comme arrière-plan pour les photos de famille, surtout en couleurs, surtout quand on vient de manger le dimanche sous la tonnelle, les gueules bien rouges, les pifs violets et le dégueulis d'omelette aux cèpes sur le blazer du petit, toutes ces couleurs sur le vert, c'est... ben c'est féerique, voilà. C'est bien simple, féerique, voilà. Y a pas d'autre mot.. Tout ce que vous voudrez, des vacances sans la nature, c'est pas la même chose, moi je trouve.
La nature est menacée, faut la défendre. Tous nous disons "Présent !".
Ceci dit, nous ne savons même pas de quoi nous parlons.
Oh, je vais pas vous faire le cours subtil que vous attendez, en vous payant d'avance ma tranche, sur le sens exact du mot "nature". Vous connaissez : la nature, c'est pas seulement l'herbe et les petits lapins, c'est tout ce qui existe. Moi aussi ? Toi aussi. Les bagnoles de sport aussi ? Aussi, mon poulet. Les flics aussi ? Arrête tes questions idiotes ou t'as une gifle. Non. Je dis "la nature" comme vous dites ça vous-même, je me mets à votre portée, vous voyez, je suis gentil. Et pas fier. J'appelle nature ce qui n'est pas le béton, la station-service, l'usine à gaz, le RER, la tour de contrôle d'Orly, le sous-marin Redoutable, la capsule Apollo et le bidonville portugais de Champigny. Je pense être suffisamment clair.
Protéger la, donc, nature, ce serait d'abord ne pas balancer chaque matin une petite forêt dans les poubelles de, par exemple, Paris, sous forme de journaux, d'emballages, de prospectus, de lettres d'amour... Hé, oui. Le papier, c'est avec du bois que ça se fait. Le bois, c'est de l'arbre. Et le carton ondulé ? Aussi. Et le super-satiné si doux à mon petit derrière ? Aussi. Ah, bon.
Ce serait ne pas s'enfoncer en forêt, aussi profond que la bagnole peut rouler avec table pliante, zinzins et tout le confort.
Ce serait ne pas aller "blottir" dans la verdure ou sur les montagnes des résidences panoramiques de verre et d'acier pour mous du bide qui veulent siroter la nature par la fenêtre sur grand écran, drink en pogne et le cul dans le polyéthylène.
Ce serait, plus généralement, ne pas avoir une attitude agressive envers ladite nature, ne pas se colleter en voyou avec elle, ne pas chercher à la vaincre et à l'écraser par des formes, des couleurs, des masses, qui l'offusquent, la nient, la rejettent à coups de tatane sur la gueule (acier, alu, arêtes vives, angles brutaux, couleurs hurlantes, lumières d'arbres de Noël...). Même les mieux intentionnés, ceux qui croient aimer la nature et s'y intégrer, ceux-là alors font dans le mièvre, le cucul, le folklore, le chalet suisse en sapin verni avec petits cœurs découpés, la pelouse tondue à l'ordonnance, la corbeille de fleurs comme en plastique...
Abandonnez-vous-y donc, à la nature, bon dieu ! Elle vous tend les bras. Laissez-vous aller. Fondez-vous en elle. Soyez couleur du temps. Gris petit matin frisquet, vert mousse, ocre feuille morte.
Foutez-lui donc la paix, à la nature, bons cons qui croyez l'aimer et qui, le dimanche, allez ravager les bois pour ramener le muguet par kilos en faisant gueuler le klaxon trois tons.
Bien sûr, les usines pollutrices d'eaux vives, les bagnoles empoisonneuses d'air, ça vous ennuie dans votre petit confort, parce que c'est sale, et puis pas sain. Mais tout ça, hein, ça vous dépasse, n'est-ce pas, alors, bof, tant qu'il restera un petit coin de plage praticable en faisant attention de ne pas marcher dans le cambouis, un petit bout de piste skiable avec remonte-viande à la clef et piste de danse, on se fait une raison. Pour que ça vous indigne vraiment, il faudrait que les blessures qu'on lui fait, à la nature, vous fassent mal à vous, dans vos tripes à vous, que vous sentiez que la nature c'est pas du décor autour de vous, c'est vous.
Tant que vous ne la considérerez, cette fameuse "nature", que comme une espèce de parc pour y faire joujou dans un décor pittoresque, que comme la garniture de cresson autour de vos loisirs, vous vous résignerez, plus ou moins facilement, mais vous vous résignerez, à ce qu'elle soit violée, salie, défigurée, et finalement à ce qu'elle disparaisse, tuée par les (puissants ou minuscules) intérêts particuliers. Car après tout, elle n'est que l'accessoire. Pas l'essentiel.
Tant qu'un industriel fera allègrement raser des milliers d'hectares de forêts pourvu que son petit parc à lui soit une ravissante Suisse miniature,
tant que les pêcheurs à la ligne ne s'indigneront des déversements de chlore dans les rivières que parce que le chlore tue leurs poissons-joujoux et rien de plus,
tant que les chasseurs ne déploreront la disparition du gibier sous le plomb des chasseurs que parce que ça prive les chasseurs de gibier,
tant qu'on ne tolérera la "nature" qu'à condition qu'elle veuille bien se laisser photographier, peindre à l'aquarelle, tondre en pelouse, parcourir à dada..., enfin, se laisser "rentabiliser" comme dit l'autre con,
tant qu'on ne voudra pas admettre que la nature puisse exister en-dehors de nos petits besoins, vivre sa vie à elle, sans être cadre, spectacle, poubelle ou matière première pour nos petites gueules homocentriques jusqu'au délire,
tant qu'on devra nous foutre des prétextes de "rentabilité" pour nous faire avaler la pilule "nature",
tant que vous ne serez pas intimement convaincus que l'existence d'un arbre et de tout ce qui vit sur lui, en lui, autour de lui, par lui, vaut infiniment plus qu'un emballage en couleurs autour d'une tablette de chocolat, même si vous ne grimpez jamais sur l'arbre, même si vous savez que vous ne verrez jamais l'arbre,
tant que l'homme sera capable de massacrer allégrement tout ce qui bouge pour son petit divertissement (je hais les chasseurs, ces sadiques bardés de cuir, et je hais trois fois les pêcheurs à la ligne, ces mongoliens en pantoufles ou en bottes d'égoutiers),
tant qu'on sera aussi cons que ça,
alors il n'y aura rien de fait et, que ça vous plaise ou non, la forêt deviendra autoroute, la prairie deviendra Sarcelles, la montagne deviendra piste de ski, la campagne deviendra parc d'attraction et l'homme deviendra de plus en plus une machine à transformer le globe terrestre en globe de merde avec du ciment dessus.
CAVANNA
23/11/2018
Un jour, un de mes étudiants, ivre de fatigue après une nuit de bizutage, s'est endormi sur sa table pendant un de mes cours. J'ai dit aux autres, eux aussi en triste état, que leur collègue devait rêver d'être une rivière. Perplexité de l'assistance...
C'est que les rivières peuvent suivre leur cours sans sortir de leur lit !
Mais on apprend régulièrement que tel ou tel cours d'eau est sorti de son lit... c'est du moins l'idiotie que répètent en boucle presque tous les journalistes.
Évidemment non, quel que soit son débit, un cours d'eau coule toujours dans son lit, c'est-à-dire là où le flot peut perdre de l'altitude aussi vite que possible, conformément aux lois de la physique ! Et bien sûr, plus la perte d'altitude est rapide, plus la vitesse du courant est importante et plus on déplore de dégâts.
Pas grave tout ça, "l'assurance paiera" ; c'est-à-dire, évidemment, les couillons d'assurés, vous et moi.
30/05/2018
Les exemples donnés ci-dessous ne constituent pas une liste limitative !
Nous sommes gouvernés par de grands démocrates mais...
Nous sommes gouvernés par de grands écologistes mais...
La loi littoral a vraiment permis de freiner le bétonnage des côtes depuis près de trente ans mais elle a toujours embêté certains élus. Des amendements déposés par des députés En Marche permettraient de construire plus facilement au bord des mers ou des lacs. Les associations de protection de l'environnement sont inquiètes. Avec la loi littoral actuelle, les élus locaux n'ont aucun pouvoir. Il y a des règles, que les préfets veillaient à appliquer, comme l'interdiction de construire à moins de 100 mètres des côtes. Au-delà c'était possible, mais uniquement dans les bourgs ou les villages existants, jamais dans les zones désertes. Les amendements déposés cassent ce principe ; ils permettraient aux élus d'adapter la loi littoral et de rendre constructibles des endroits qui ne l'étaient plus.
Bonjour le béton !
L'arrêté du 24 août 2017(1) a introduit une véritable régression du droit environnemental, en opposition à la loi sur la reconquête de la biodiversité, tout particulièrement pour la Guyane. En effet, jusqu'alors, les normes de rejets en cyanures applicables aux installations classées, portaient sur les cyanures totaux. Depuis lors, la même valeur limite d'émission a été fixée mais en regard des seuls cyanures libres (qui ne sont qu'une petite partie des cyanures totaux). Ainsi, l'arrêté de août 2017 a introduit un "droit" à rejeter davantage de cyanures totaux dans l'environnement. On peut estimer à 5 fois la quantité potentiellement rejetée.
Il est crucial que le texte actuellement en consultation (Jusqu’au 13 juin 2018) rétablisse la situation d'autant que le motif qui a présidé à cette modification tout à fait volontaire (remplacement du code SANDRE 1390 par 1084) ne peut être assimilé à une coquille et que l'exposé des motifs soumis au public, encore une fois, durant la torpeur estivale est totalement silencieux. Si le sujet peut sembler anecdotique pour certaines régions françaises, il est fondamental pour la Guyane où cette subtilité de code SANDRE se traduira en dizaines de tonnes supplémentaires de rejets miniers de cyanures totaux ! (origine : Cyberaction 1013 )
Nous sommes gouvernés par de grands amis des animaux mais...
AUCUN des amendements en faveur de la minoration de la souffrance des animaux "de boucherie" n'a été adopté par l'Assemblée Nationale ce triste 27 mai dernier..
Au détour de la loi de finances 2018, nos députés se sont rendus complices des chasseurs dans leur hold-up des agences de l’eau. L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) est un établissement public tout entier consacré à la chasse. À tel point que depuis la loi sur la chasse de 2003 (Roselyne Bachelot), son Conseil d’administration est aux mains des fédérations de chasse. Comme les autres établissements publics en charge de la biodiversité, il devait intégrer l’Agence Française de la Biodiversité . Mais les chasseurs avaient obtenu de François Hollande qu’il reste en dehors de l’agence. Il est donc toujours géré par les fédérations de chasse, fragilisant de fait l’Agence Française de la Biodiversité qui se devait d’être l’outil pour limiter l’érosion de la biodiversité qui n’en finit pas de se dégrader. Dans la stratégie des chasseurs, il y a un hic. Et il est de taille. Historiquement, l’ONCFS était intégralement financé par la redevance cynégétique (taxe fiscale dont les chasseurs s’acquittent chaque année). Comme le nombre de chasseurs est en baisse constante, le budget de l’établissement fait de même. Mais pas son train de vie.
Aussi, depuis une quinzaine d’année c’est le ministère de l’Écologie qui compense le déficit. Et année après année, le déficit empire plus encore. Il a donc été proposé aux députés de faire compenser ce déficit de plus en plus abyssal (30 à 37 millions prévus pour 2018 !) par... les Agences de l’Eau ! Autant d’actions pour améliorer la qualité des eaux et des milieux humides qui seront reportées, voir annulées. Autant de collectivités territoriales qui verront des actions, indispensables à leurs territoires , à leurs populations et à la vie aquatique, repoussées aux calendes grecques. Les associations de protection de la nature et de protection animales, regroupées au sein du Collectif du 21 septembre, demandent expressément :
- Que les budgets des Agences de l’Eau soient intégralement consacrés à des mesures pour la qualité de l’eau et des milieux aquatiques.
- Que des dispositions soient rapidement prises pour que l’ONCFS intègre enfin l’Agence Française de la Biodiversité.
Nous sommes gouvernés par de grands amis du patrimoine naturel et architectural français mais...
Nous sommes surtout gouvernés par de grands amis du fric et là, il n'y a pas de "mais".
20/05/2018
16/05/2018
16 mai 2018
Un amendement a été déposé par certains députés. Il vise à permettre de vendre librement, en dehors du carcan du "catalogue officiel", des semences de variétés paysannes, appartenant au domaine public, à des utilisateurs non professionnels, jardiniers amateurs pour la plupart.
Cet amendement vient ainsi réhabiliter les milliers de variétés de semences qui nous été confisquées, il y a plus de 60 ans, par une législation abusive, qui protège les intérêts commerciaux des géants de l’industrie agrochimique et semencière. Cette législation, en effet, a fait disparaître, en moins d’un siècle, 90% des variétés traditionnellement utilisées par les paysans, selon la FAO.
Cet amendement est fondamental : il concerne la sauvegarde du patrimoine vivant et culturel de notre pays.
Pas besoin de réfléchir très longtemps pour arriver à cette conclusion : les producteurs de semences, qui en général sont aussi producteurs de pesticides, ont tout intérêt à faire disparaître les variétés régionales naturellement résistantes aux conditions climatiques locales et aux maladies. En effet, comme elles ne nécessitent pas de traitements, elles ne leur rapportent évidemment aucun profit financier.
08/05/2018
Premier geste à faire si l'animal est manifestement en détresse : il faut le rentrer dans la maison pour le protéger des mouches. Si elles ont eu le temps de pondre sur lui, bonjour la galère ! Le mieux est de le mettre dans une boîte en carton, au calme, et dans un endroit obscur. Si c'est un très jeune, encore trop petit pour réguler lui-même sa température, il faut impérativement le réchauffer au contact d'une bouillotte, quelle que soit la saison. Une bouteille pleine d'eau tiède et bien bouchée fait l'affaire, on couvre le pensionnaire et la bouteille avec un isolant : vieux drap, serpillère propre et sèche, etc.
Attention : le lait de vache et le pain sont des poisons pour les hérissons !
Si le pensionnaire est sevré, le plus simple est de lui offrir des croquettes pour chats, de préférence au poulet, et un peu d'eau.
S'il n'est pas sevré, les choses se compliquent : à part le lait spécial pour élever les chatons au biberon, il n'y a guère de solution. On peut tout de même tenter de lui donner un peu de fromage de chèvre frais, dilué dans de l'eau.
En cas de blessure, ne pas utiliser les désinfectants usuels, ils pourraient l'empoisonner.
Un appel au centre de soins le plus proche (LPO ou autre) permet d'en savoir plus sur la conduite à tenir.
06/05/2018
Non, ce n'est pas une phôte de phrappe, ni d'hortograffe, juste un signe d'exaspération.
Ce dimanche 6 mai 2018, en sortant dans mon jardin, je vois dans l'herbe une petite châtaigne. Un bébé hérisson, plus exactement, manifestement pas très vaillant. Pas normal, à 10 h du matin, d'autant que la mère n'est pas là.
Et en regardant mieux, un peu plus loin, je trouve deux autres bébés hérissons, morts, couverts de mouches, éventrés à coups de griffes. J'ai hésité à les prendre en photo pour vous les montrer, mais non, décidément, je n'ai pas pu, c'était trop horrible. J'ai recueilli le survivant du carnage ; il porte de sérieuses griffures, je fais de mon mieux pour le soigner, mais hélas sans grand espoir.
Je suis aujourd'hui hors la loi, puisque je n'ai pas le droit de détenir un animal sauvage. Il vaudrait sans doute mieux que je le laisse crever légalement sous mes yeux, sans rien faire. Et si par extraordinaire il survit, les "autorités" sont en droit de venir le tuer chez moi, comme elles le font de temps à autres pour des chevreuils ou d'autres animaux recueillis par des particuliers...
Voir plus loin "Soigner un hérisson".
Le 6 au soir, la maman hérisson fait désespérément le tour du jardin mais je ne peux pas lui rendre le petit : il est imprégné de mon odeur et elle le rejetterait ou pire, le mangerait.
Le 7 au matin, le bébé est toujours là, bien en vie, serré contre sa bouillotte. Il n'est pas sevré, je n'ai pas ce qu'il faut pour l'alimenter. Je décide donc de l'emmener à Audenge au centre de sauvegarde de la Ligue de Protection des Oiseaux, où il est pris en charge aussitôt, avec apparemment de bonnes chances de survie.
Le 7 au soir, la maman tourne encore dans le jardin...
Ceux qui "possèdent" des chiats devraient comprendre deux choses :
Trop, c'est trop !
23 mai : le bébé hérisson a eu beaucoup de chance ; il est toujours nourri au biberon au centre de sauvegarde de la LPO à Audenge, et il va bien. Dans une semaine ou deux il sera sevré. Je n'ai pas fait le déplacement pour rien !
Entourant 9 400 hectares, soit quasiment la surface de Paris, une clôture de 44 kilomètres de long a été installée dans la réserve de Newhaven, en Australie. Haute de 1,8 mètre, équipée de 85 000 piquets et de 130 kilomètres de barbelés, elle est destinée à protéger les espèces endémiques comme le mala (aussi appelé lièvre wallaby à lunettes), le rat-kangourou ou le numbat.
Le terrible ennemi à éloigner ? Le chat. Depuis son introduction sur l'île il y a deux siècles, ce prédateur aurait déjà causé la disparition de 20 espèces natives et tue chaque minute plus de 2 000 animaux endémiques. En 2015, le gouvernement a donc engagé un plan massif d'éradication de deux millions de chats à l'horizon 2020. (Futura-Sciences)
Voir aussi : Les chats sont nuls pour attraper les rats mais ils déciment la vie sauvage
25/01/2018
Comme on pouvait s'y attendre, Bloctel est un fiasco.
Le premier souci de la personne qui vous appelle est d'engager la conversation. C'est pourquoi, après avoir vérifié votre nom et s'être présentée (souvent de façon à peu près incompréhensible), elle commence par vous poser une question : êtes-vous bien propriétaire, retraité, avez-vous reçu la lettre (généralement inexistante) que nous vous avons envoyée, etc.
N'entrez surtout jamais dans ce jeu, dites simplement que vous ne répondez à aucune question par téléphone et si on vous demande pourquoi, recommencez !
En général les choses en restent là.
Ceci dit, la personne qui vous appelle, généralement depuis un centre d'appel situé à l'étranger, fait un boulot de merde et elle le sait mieux que quiconque ; en plus, elle est sous la domination d'un ou d'une garde-chiourme. Respectez-la et ne lui faites pas perdre de temps. Restez donc poli(e) et souhaitez-lui une bonne journée ou une bonne soirée en prenant congé. Inutile de lui infliger une triple punition !