Le site photo de Jean-Jacques MILAN

Les petits Voisins
---ooo000ooo---

 

 

page en cours de rédaction

 

 

 

 

 

 

 

Que faire d’un terrain de 450 m² jouxtant un modeste pavillon de banlieue ?

Un jardin, ça va de soi.

 

Un JAR-DIN ! Pas une pelouse emprisonnée dans une haie de thuyas ou de lauriers et tondue trois fois par semaine,

c’est-à-dire un quasi désert.

 

Dans un jardin, on sème ou on installe des légumes, des arbustes, des fleurs, on creuse un bassin,

on édifie une rocaille, on aménage des zones sèches ou humides, ensoleillées ou ombragées,

« civilisées » ou laissées à l'état « sauvage »… et bien sûr on fabrique son propre compost.

 

On tolère même, çà et là, quelques plantes « indésirables » : les mauvaises herbes, ça n'existe pas…

En revanche les pesticides, les engrais et les chats qui massacrent tout ce qui bouge ne sont pas les bienvenus.

Avoir un chat, soit dit en passant, c'est l'imposer à ses voisins...

 

Cette oasis périurbaine ne tarde pas à se peupler d'innombrables bestioles,

grosses ou petites, ailées ou non, à quatre pattes, six pattes, huit pattes,

beaucoup plus de pattes, ou même pas de pattes du tout.

 

Au fil des années, on apprend à connaître tous ces petits voisins avec grand plaisir,

sauf les moustiques et les ravageurs des récoltes, évidemment,

mais il faut tout de même qu'il en reste suffisamment

pour les hirondelles et les chauves-souris.

 

Et tout naturellement, quand on a cette passion,

on prend aussi des milliers de photos au jardin,

puis on en choisit quelques unes

pour les montrer aux amis

et aux petits enfants.

 

 

Jean-Jacques MILAN, E.FIAP

                     

 

 

Les photos de cette exposition

ont toutes été faites dans mon jardin

à Gradignan. Elles ont été montrées pour la première fois

sous la forme d'une projection préparée à l'occasion d'un repas de quartier.

 

J'ai eu ensuite l'occasion de les présenter sous cadre en divers lieux.

Il a fallu en sélectionner 64, je n'ai pas davantage de cadres.

Cette exposition est souvent modifiée, notamment lorsque

j'ai la chance de pouvoir l'enrichir de nouvelles photos

meilleures que les précédentes.

Dans ce cas je garde les anciennes

tant qu'elles restent en nombre raisonnable.

 

 

Pisaura mirabilis

Pisaura mirabilis

Oxyopes lineatus

Oxyopes lineatus

Oxyopes

Misumena vatia

 

Misumena vatia

Misumena vatia

Misumena vatia

Misumena vatia

Thomisus onustus

Larinioides cornutus

Olios

 

Evarcha arcuata femelle


Euophrys frontalis


 


 


 


Trombidium holosericeum et Cacopsylla fulguralis

Nymphalis antiopa  Linnaeus, 1758

Lepidoptera Nymphalidae

Le Morio, le Velours, le Manteau royal

Gradignan, Gironde, printemps 1975

 

Cette photographie n’est pas une œuvre d’art mais simplement un document montrant qu’en 1975, il y avait encore des Morios à Gradignan, dans la banlieue bordelaise. Je n’en ai plus jamais revu depuis... Elle n'était pas très bonne, elle a mal vieilli, mais ce superbe papillon aux ailes d'un velouté incomparable est désormais quasi absent d'Aquitaine ; la faute en incombe aux activités humaines, toujours plus de pesticides, de béton, de monoculture, d’assèchement de zones humides, de parkings d'hypermarchés, etc.

 

Le Morio est un grand Papillon, dont l’envergure de 65 à 70 mm peut atteindre 90 mm dans des conditions particulièrement favorables. Les chenilles vivent sur les Saules, les Bouleaux, les Ormes, les Trembles...

Encore fréquent au Québec, il se raréfie rapidement en France ; il bénéficie d’un statut de protection en Île-de-France. D’une manière générale, à l’exception d’un petit nombre d’espèces, l’existence de tous les Papillons est très fortement menacée, y compris dans les jardins, par les pratiques culturales « modernes » et la pollution chimique.

 

Là où ils sot encore présents, notamment dans quelques zones de montagne, les Morios peuvent apparaître très tôt au printemps, il s’agit alors d’individus qui ont hiverné ; ces Papillons peuvent vivre près d’un an à l’état d’imago, ce qui est exceptionnel !

 

 

Aricia agestis  Denis & Schiffermüller, 1775 

 

L'Argus brun, le Collier-de-Corail 

 

Une femelle

 

Gradignan, Gironde, 7 juillet 2005

 

Shargacucullia verbasci  Linnaeus, 1758)

Lepidoptera Noctuidae

La Cucullie du bouillon blanc, la Brèche

 

La Cucullie du Bouillon blanc ou Brèche est un curieux Papillon de nuit, pas très facile à distinguer visuellement d’autres Cucullies. La chenille ci-contre est assez semblable à celles des autres espèces, et comme c’est souvent le cas, elle ne laisse en rien présager de l’aspect du papillon qu’elle deviendra, si toutefois elle ne se fait pas manger entre temps.

 

Comme son nom l’indique, cette Cucullie est inféodée à certains végétaux, en priorité les diverses espèces de Verbascum mais aussi aux Scrofulaires. En élevage, elle accepte de consommer des feuilles de Buddleia.

 

Bien qu’il s’agisse de plantes assez encombrantes, je laisse toujours pousser dans mon jardin un ou deux pieds de Verbascum thapsus, la plus grande des espèces, encore appelée Molène, Bouillon-blanc ou Herbe de Saint Fiacre. On y trouve en effet toute une petite faune très diversifiée, chenilles, Charançons, Punaises, etc.

Shargacucullia verbasci  Linnaeus, 1758)

Lepidoptera Noctuidae

La Cucullie du bouillon blanc, la Brèche

 

Shargacucullia verbasci  Linnaeus, 1758)

Lepidoptera Noctuidae

La Cucullie du bouillon blanc, la Brèche

 

Papilio machaon  Linnaeus, 1758

Lepidoptera Papilionidae

Le Machaon, le Grand Porte-queue

 

Le Machaon est le plus grand papillon de jour vivant en France, il peut atteindre jusqu’à 90 mm d’envergure. On le trouve de mars à septembre dans toute l’Europe, en Asie et en Amérique du nord. Il est absent d’Irlande. En Corse il cohabite avec l’espèce voisine Papilio hospiton, avec laquelle il peut s’hybrider.

 

Le Machaon était autrefois assez commun mais malheureusement, comme beaucoup d’autres espèces, il tend à se raréfier.

 

La chenille se nourrit aux dépens de diverses plantes, essentiellement des Apiaceae (Ombellifères) comme les carottes, le fenouil et le persil. Lorsqu’elle est inquiétée, elle fait saillir deux glandes orangées (son osmeterium) dont l’odeur dissuade les prédateurs.

Cacyreus marshalli  Butler, 1898

Lepidoptera Lycaenidae

Le Brun du Pélargonium

Gradignan, Gironde, 20 juin 2005

Euphydryas aurinia  Rottemburg, 1875

 Lepidoptera Nymphalidae

Le Damier de la Succise, l'Artémis, le Damier printanier, la Mélitée des marais, la Mélitée de la Scabieuse, le Damier des marais

 

Gradignan, Gironde, 6 juin 2005

Hypomecis roboraria  Denis & Schiffermüller, 1775

Lepidoptera Geometridae

La Boarmie du Chêne

Gradignan, Gironde, 5 juin 2016

 

Sicus ferrugineus  Linnaeus, 1761

Diptera Conopidae

Gradignan, Gironde, 17 juin 2010

 

C’est une mouche au vol rapide, relativement commune sur les fleurs à la fin du printemps et en été. On la voit ici sur une inflorescence de Ciboulette (Allium schoenoprasum).

 

Comme tous les autres membres de la famille des Conopidae, ces Mouches sont des parasites internes des Bourdons, Osmies, Xylocopes, etc. Les larves se développent dans l’abdomen de leur victime, avant de s’y nymphoser. Les adultes sortent ensuite de leur hôte qui se trouve réduit à l’état de dépouille vide et sèche. Les Sicus pondent sur les Bourdons en vol et ceux-ci rapportent les œufs dans leurs nids.

 

Ces mœurs particulières ont conduit à des recherches sur l’utilisation d’une autre Mouche de la même famille, Conops vesicularis, pour contrer l’invasion du Frelon asiatique (Vespa velutina).

Myathropa florea  Linnaeus, 1858

Diptera Syrphidae

Éristale des fleurs, Syrphe tête de mort

Gradignan, Gironde, 20 mai 2007

 

L’Éristale des fleurs, ou Syrphe tête de mort, est un Syrphe très commun en Afrique du Nord et dans toute l’Europe. Elle est souvent confondue avec une Abeille ou une Guêpe, tout comme beaucoup d’autres Syrphes. Les dessins du mesonotum de cette Mouche évoquent plus ou moins une tête de mort, d'où ses noms anglais (Dead head fly) et allemand (Totenkopfschwebfliege).

 

On trouve l’Éristale des fleurs de mai à octobre. C’est une Mouche très propre, qui n'arrête pas de se nettoyer, en particulier avant de prendre son envol. Ses larves se développent dans les cavités remplies d'eau stagnante, par exemple dans les vieux arbres.

Machimus sp. mâle et Milichiidae

 

Les Machimus sont de grands Asilides qui montrent bien les principaux caractères de la famille : des pattes prédatrices puissantes, un thorax très volumineux, des « moustaches » protégeant les yeux contre les mouvements des proies qui se débattent, une trompe droite et rigide pour percer les carapaces, etc. Les diverses espèces sont difficiles à déterminer, une photo ne suffit pas !

 

Les petites Mouches mesurent moins de 1 mm, ce sont des Milichiidae. Elles accompagnent certains insectes prédateurs ou diverses espèces d’Araignées et se nourrissent des restes de leurs proies ; elles font partie d’une catégorie d’animaux, les cleptoparasites, qui se nourrissent aux dépens des « récoltes » ou des réserves accumulées par d’autres espèces.

Scaeva pyrastri 
Merodon equestris

Mouches vertes in copula

 

Il existe en France plusieurs dizaines d’espèces de Mouches vertes, rangées dans des familles différentes. Leur détermination sur photo est généralement impossible, même pour les spécialistes, tant elles sont semblables.

 

Qu’on se le dise et se le répète : même si cela peut parfois être frustrant, une absence d’identification vaut toujours mieux qu’une identification fausse !

 

Les Mouches vertes se nourrissent pour la plupart de liquides sucrés, de viandes en décomposition, d’excréments, etc. Depuis des millénaires, elles accompagnent les humains dans nombre de leurs activités et de ce fait on les trouve pratiquement en toutes saisons. Comme bien d’autres insectes, elles participent efficacement au nettoyage de notre planète et méritent donc qu’on les respecte, au même titre que tous les autres êtres vivants.

 

Eutolmis rufibarbus femelle 

Diptera Asilidae

Asilidae groupe Laphria
Asticot de Syrphidae
Cylindromyia bicolor
 
 
 
Ectophasia crassipennis
Chloromyia formosa
Eristalinus taeniops
Eristalinus taeniops
Eristalinus arbustorum mâle
Palloptera muliebris

 Syrphus ribesi

Tipule

Villa hottentota

Eutolmus sp

 

Aeshna mixta

 Aeshna mixta

 Orthetrum cancellatum

 

 Pyrrhosoma nymphula

 Pyrrhosoma nymphula 

Leptinotarsa decemlineata 

Rhagonycha fulva

Dicladispa testacea
Coccinella septempunctata

Crioceris asparagi

 

 
 
Oryctes nasicornis
 
 
 

Lixus

Balanin
Charançons
Lucane
Lampyris noctiluca
Mononychus punctum album
 
 
Propylea 14-punctata
Thea 22-punctata
Xylotrechus arvicola
Vespula germanica
Cerceris sp.
Polistes sp.
Vespa velutina
Polistes sp.
Pot
Philotrypesis caricae
Mue d'Eurydème
Empicoris rubromaculatus

Piezodorus lituratus

Pyrrocoris apterus
Syromastes rhombeus
 
Gonocerus juniperi
Spilostethus pandurus
Pantilius tunicatus
Graphosoma italicum
Carpocoris mediterraneus atlanticus
Gerris sp

Campyloneura virgula

Capsus ater
 
Eurydema ornata
 
Eurydema sp.
 
Gonocerus acuteangulus
Raphigaster nebulosa
Metatropis rufescens
Mue d'une punaise
Nezara viridula
 
 
Stictocephala bisonia
Cicadella viridis
Famille de pucerons
Dictyophara europea
Oedipode
Criquet
Élan de tendresse
Hierophis viridiflavus
Triturus marmoratus
Cornu aspersa
Stemonitis sp.
Moisissure
Scolopendre
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
  penser au lien