Le site photo de Jean-Jacques MILAN

 

Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1793)

 

Article 19  -  Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de reprendre sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

 

Article 35  -  Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

 

Je ne suis pas toujours entièrement d'accord avec le contenu des documents mentionnés dans ce blog,

notamment dans les Annales, 

mais je vous les signale car ils posent de vrais problèmes et peuvent vous faire réfléchir, réagir, ou

vous amener à voter autrement la prochaine fois !

11 septembre...

10/09/2021

1  -  11 septembre 1973 au Chili :

 

Le 11 septembre, c'est d'abord le triste anniversaire de la mort du Président chilien Salvador ALLENDE.

 

Voici le dernier discours qu'il prononça à la radio nationale, le 11 septembre 1973 :

 

"Je paierai de ma vie la défense des principes qui sont chers à cette patrie. La honte tombera sur ceux qui ont trahi leurs convictions, manqué à leur propre parole et se sont tournés vers la doctrine des forces armées.

 

Le Peuple doit être vigilant, il ne doit pas se laisser provoquer, ni massacrer, mais il doit défendre ses acquis. Il doit défendre le droit de construire avec son propre travail une vie digne et meilleure. À propos de ceux qui ont soi-disant « autoproclamé » la démocratie, ils ont incité la révolte, et ont d'une façon insensée et douteuse mené le Chili dans le gouffre. Dans l'intérêt suprême du Peuple, au nom de la patrie, je vous exhorte à garder l'espoir. L'Histoire ne s'arrête pas, ni avec la répression, ni avec le crime. C'est une étape à franchir, un moment difficile. Il est possible qu'ils nous écrasent, mais l'avenir appartiendra au Peuple, aux travailleurs. L'humanité avance vers la conquête d'une vie meilleure.

 

Compatriotes, il est possible de faire taire les radios, et je prendrai congés de vous. En ce moment des avions sont en train de passer, ils pourraient nous bombarder. Mais sachez que nous sommes là pour montrer que dans ce pays, il y a des hommes qui remplissent leurs fonctions jusqu'au bout. Moi, je le ferai, mandaté par le Peuple et en tant que président conscient de la dignité de ce dont je suis chargé.

 

C'est certainement la dernière occasion que j'ai de vous parler. Les forces armées aériennes ont bombardé les antennes de radio. Mes paroles ne sont pas amères mais déçues. Elles sont la punition morale pour ceux qui ont trahi le serment qu'ils ont prêté. Soldat du Chili, Commandant en chef, associé de l'Amiral Merino, et du général Mendosa, qui hier avait manifesté sa solidarité et sa loyauté au gouvernement, et aujourd'hui s'est nommé Commandant Général des armées.

 

Face à ces évènements, je peux dire aux travailleurs que je ne renoncerai pas. Dans cette étape historique, je paierai par ma vie ma loyauté au Peuple. Je vous dis que j'ai la certitude que la graine que l'on a confiée au Peuple chilien ne pourra pas être détruite définitivement. Ils ont la force, ils pourront nous asservir, ils mais n'éviteront pas les procès sociaux, ni avec le crime, ni avec la force.

 

L'Histoire est à nous, c'est le Peuple qui la fait.

 

Travailleurs de ma patrie, je veux vous remercier pour la loyauté dont vous avez toujours fait preuve, de la confiance que vous avez accordé à un homme qui fut le seul interprète du grand désir de justice, qui jure avoir respecté la constitution et la loi. En ce moment crucial, la dernière chose que je voudrais vous dire, c'est que la leçon sera retenue.

 

Le capital étranger, l'impérialisme, ont créé le climat qui a cassé les traditions : celles que montrent Scheider et qu'aurait réaffirmé le commandant Araya. C'est de chez lui, avec l'aide étrangère, que celui-ci espérera reconquérir le pouvoir afin de continuer à défendre ses propriétés et ses privilèges.

 

Je voudrais m'adresser à la femme simple de notre terre, à la paysanne qui a cru en nous, à l'ouvrière qui a travaillé dur et à la mère qui a toujours bien soigné ses enfants. Je m'adresse aux fonctionnaires, à ceux qui depuis des jours travaillent contre le coup d'État, contre ceux qui ne défendent que les avantages d'une société capitaliste. Je m'adresse à la jeunesse, à ceux qui ont chanté et ont transmis leur gaieté et leur esprit de lutte. Je m'adresse aux Chiliens, ouvriers, paysans, intellectuels, à tous ceux qui seront persécutés parce que dans notre pays le fascisme est présent déjà depuis un moment. Les attentats terroristes faisant sauter des ponts, coupant les voies ferrées, détruisant les oléoducs et gazoducs, face au silence de ceux qui avaient l'obligation d'intervenir. L'Histoire les jugera.

 

Ils vont sûrement faire taire radio Magallanes et vous ne pourrez plus entendre le son métallique de ma voix tranquille. Peu importe, vous continuerez à m'écouter, je serai toujours près de vous, vous aurez au moins le souvenir d'un homme digne qui fut loyal avec la patrie. Le Peuple doit se défendre et non pas se sacrifier, il ne doit pas se laisser exterminer et se laisser humilier. Travailleurs : j'ai confiance dans le Chili et dans son destin. D'autres hommes espèrent plutôt le moment gris et amer où la trahison s'imposerait. Allez de l'avant sachant que bientôt s'ouvriront de grandes avenues où passera l'homme libre pour construire une société meilleure.

 

Vive le Chili, vive le Peuple, vive les travailleurs ! Ce sont mes dernières paroles, j'ai la certitude que le sacrifice ne sera pas vain et qu'au moins surviendra une punition morale pour la lâcheté et la trahison."

 

 

 

2  -  11 septembre 2001 aux États-Unis :

 

Le 11 septembre, c'est aussi l'anniversaire de la démolition non pas de deux, mais de TROIS bâtiments du World Trade Center de New-York. Les tours 1 et 2, bien sûr, mais aussi le bâtiment 7, 186 m de hauteur tout de même, situé un peu à l'écart et qui n'a pas été touché par les avions. Ce bâtiment contenait entre autres toutes les archives de l'affaire Enron, un des plus énormes scandales politico-financiers de tous les temps... Est-ce pour cela que les journalistes-perroquets n'en parlent jamais ?

 

Les membres de la Commission d'enquête chargée de faire toute la lumière sur les événements ont fourni une interprétation tirée par les cheveux et à vrai dire hautement invraisemblable de l'effondrement des tours 1 et 2 mais à l'impossible nul n'est tenu : ils se sont refusés à avancer quelque explication que ce soit pour le bâtiment 7.

 

Renseignez-vous, faites l'effort de lire le rapport officiel !

 Rapport final de la commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis

 

En ma qualité d'ingénieur, je ne crois pas une seule seconde que ces trois bâtiments aient pu s'effondrer comme ils l'on fait, en restant bien dans leur axe vertical, sous l'effet du seul impact des avions pour les deux premiers et de quelques feux de bureaux minimes pour le troisième. Mécaniquement parlant, c'est tout simplement impossible.

 

En effet, un bâtiment touché par un incendie, un tremblement de terre, un attentat ou tout autre endommagement involontaire ne s'effondre jamais à la verticale : il faudrait pour cela une symétrie parfaite à la fois des structures et des dommages, ce qui n'est jamais le cas dans la pratique. Toute dissymétrie, même minime, fait que les bâtiments endommagés commencent toujours par pencher d'un côté avant de se renverser au sol. De ce fait, la chute verticale  des trois bâtiments ne peut s'expliquer que par un acte de démolition, un acte préparé par conséquent bien avant les « attentats » qui faisaient manifestement partie du scénario, selon des modalités dont je ne peux rien dire car je ne les connais pas. Mon analyse reste donc strictement limitée aux aspects techniques des trois effondrements.

 

Pour détruire un immeuble de grande hauteur (IGH), il n'existe guère d'autre solution que d'utiliser des explosifs. On affaiblit d'abord les structures porteuses à la base du bâtiment. On dispose ensuite, à des endroits soigneusement choisis, des charges explosives que l'on déclenche de façon simultanée ou selon une séquence précise, de façon à provoquer l'effondrement du bâtiment tout en préservant son environnement.

 

Il faut de plus faire en sorte que les matériaux utilisés pour la construction soient aussi fragmentés que possible pour faciliter leur évacuation. C'est essentiellement l'énergie potentielle libérée lors de l'effondrement du bâtiment qui réalise cette fragmentation, c'est pourquoi on cherche toujours à provoquer la chute libre des structures, tout « freinage » représentant une perte d'énergie préjudiciable à la démolition.

 

Les immeubles de grande hauteur comportent généralement un « noyau » central extrêmement résistant et protégé contre les incendies. Cette structure est conçue aussi étroite que possible pour réserver un maximum de place aux bureaux, aux appartements, etc. Elle contient les ascenseurs et les escaliers de secours, ainsi que les gaines techniques dans lesquelles passent les câbles électriques, les tuyaux d'eau, de ventilation, de chauffage, etc. Les murs extérieurs sont également des structures porteuses. Le noyau de chacune des tours jumelles comportait un faisceau de 47 piliers principaux en acier supportant 60 % du poids de l'édifice, les 40 % restants étant supportés par les quatre parois extérieures comportant chacune 59 piliers plus petits, soit 236 en tout, également en acier.

 

Pour démolir un tel immeuble, on commence par « foudroyer » le noyau central à l'aide d'explosifs qui brisent le béton ou de cordons de thermite qui permettent, par fusion, de couper en biseau les poteaux en acier ; une fraction de seconde plus tard, on provoque la chute des structures périphériques. Ce léger décalage provoque un effondrement de l'immeuble vers l'intérieur.

 

Le bâtiment 7 a très vraisemblablement été démoli de cette façon. Il n'a pas été touché par les avions, les quelques petits incendies de bureaux survenus çà et là, causés ou non par des projections de matériaux provenant des tours jumelles, ne peuvent en aucun cas expliquer son effondrement d'un bloc et en chute libre. Il en va de même pour la tour n° 2 : les vidéos de sont là pour en témoigner, la chute à la verticale de l'antenne qui surmontait le noyau central a précédé de quelques instants l'effondrement des structures extérieures. Il semble en outre qu'une série d'explosions successives, à différents niveaux, a été déclenchée pour accompagner la chute libre des deux tours 1 et 2, qui se sont effondrées de la même façon.

 

Tout ceci est expliqué très clairement sur le site de l'association Reopen 911 qui se bat pour qu'enfin le dossier soit rouvert et que les véritables responsables soient identifiés et condamnés :

http://www.reopen911.info/videos.html

Voyez la vidéo 8 (20 minutes) qui fait une synthèse peu détaillée, mais dense, la 9 et la 11 (1 h 30 en tout) qui entrent davantage dans le détail. Il n'est pas interdit de regarder également les autres et de faire connaître ce site !

 

Ema Krusi et Sylvain Laforest ont commémoré le vingtième anniversaire des démolitions dans cette vidéo :

https://emakrusi.com/video/gem-ch10-le-11-septembre-remake2021/

 

 

Bref, il n'est pas nécessaire d'avoir fait 50 ans d'études de haut niveau pour comprendre que les explications officielles données par la Commission d'enquête sont totalement bidonnées.

 

Je croirai à la « démocratie » états-unienne le jour où un président états-unien aura le courage de rouvrir le dossier...

... mais ce n'est sans doute pas demain la veille !

 

En 2020, beaucoup de ceux qui ont respiré les poussières produites par les démolitions sont déjà morts ou victimes de diverses maladies graves. Les tours contenaient notamment d'énormes quantités d'amiante...

Non seulement leurs propriétaires n'ont pas eu à payer les frais du désamiantage, mais ils ont été indemnisés, grassement et même doublement, puisqu'il y a eu DEUX attentats...