Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1793)
Article 19 - Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de reprendre sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
Article 35 - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. |
Je ne suis pas toujours entièrement d'accord avec le contenu des documents mentionnés dans ce blog,
notamment dans les Annales,
mais je vous les signale car ils posent de vrais problèmes et peuvent vous faire réfléchir, réagir, ou
vous amener à voter autrement la prochaine fois !
16/05/2018
16 mai 2018
Un amendement a été déposé par certains députés. Il vise à permettre de vendre librement, en dehors du carcan du "catalogue officiel", des semences de variétés paysannes, appartenant au domaine public, à des utilisateurs non professionnels, jardiniers amateurs pour la plupart.
Cet amendement vient ainsi réhabiliter les milliers de variétés de semences qui nous été confisquées, il y a plus de 60 ans, par une législation abusive, qui protège les intérêts commerciaux des géants de l’industrie agrochimique et semencière. Cette législation, en effet, a fait disparaître, en moins d’un siècle, 90% des variétés traditionnellement utilisées par les paysans, selon la FAO.
Cet amendement est fondamental : il concerne la sauvegarde du patrimoine vivant et culturel de notre pays.
Pas besoin de réfléchir très longtemps pour arriver à cette conclusion : les producteurs de semences, qui en général sont aussi producteurs de pesticides, ont tout intérêt à faire disparaître les variétés régionales naturellement résistantes aux conditions climatiques locales et aux maladies. En effet, comme elles ne nécessitent pas de traitements, elles ne leur rapportent évidemment aucun profit financier.