Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1793)
Article 19 - Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de reprendre sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.
Article 35 - Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. |
Je ne suis pas toujours entièrement d'accord avec le contenu des documents mentionnés dans ce blog,
notamment dans les Annales,
mais je vous les signale car ils posent de vrais problèmes et peuvent vous faire réfléchir, réagir, ou
vous amener à voter autrement la prochaine fois !
09/01/2021
Ne vous déplaise la France n'est pas encore tout à fait la Chine.
A l’attention de Facebook qui s’érige en censeur des professeurs et des microbiologistes qui ne supportent pas l’orientation morbide de nos autorités (à juste titre).
Donc comme face au polit bureau de Facebook il faut se justifier comme un criminel pendant que le gouvernement et le médias peuvent tout raconter sans la moindre justification scientifique à l’image de leurs virevoltes d’incapables permanents (eux).
Rien ne leur fait honte. On dirait des francmacrotes. (Hommage à Charlie Hebdo et à la liberté d’expression) Alors que tout être normalement constitué irait se cacher pour ne plus jamais sortir... C'est tellement facile de condamner sur des propos, pour pousser tout le monde à se taire.
On voit aussi que les Professeurs Montagnier, Fourtillan ou Alexandra Henrion-Caude qui disent que le virus est sans doute un virus de laboratoire en vue de faire un vaccin (tout comme la grippe espagnole) ne sont pas attaqués par le conseil pétainiste de l'ordre. Pourquoi ? Parce qu'ils avancent des faits indiscutables...
Les analyses par plusieurs laboratoires de recherche dont celui du Professeur Montagnier ont bien démontré, conformément à la première étude Indienne rétractée sous la pression, (une fois encore) que des séquences ARN (des protéines) du VIH ont été additionnées artificiellement à un coronavirus de la chauve-souris. Séquences positionnées de manière symétrique, laissant penser à une intervention humaine, et non naturelle. La nature ayant horreur de ce qui est bancal, aux États-Unis, là où le virus perd de sa virulence, ce sont justement les séquences ARN du VIH qui s'effacent progressivement !
Il faut bien comprendre que fabriquer des virus hybrides est l’activité courante des fabricants de vaccins depuis l'avènement de CRISPER CAS 9... Le Covid-19 serait dont une tentative de vaccin contre le VIH qui a mal tourné, ou pire encore... Le brevet Sanofi-Pasteur pour la détection du Covid-19 date du 13 Oct 2015. Leur premier brevet Sars Cov 1 date de 2003 : 158 insertions réalisées par Pasteur sur le virus du Sars Cov (soit le Sars+Malaria+157 fragments d'ADN et protéines).
Le brevet Sars Cov 2 date de 2011. Aucune évolution : Il s'agit d'un dépôt du Brevet Sars Cov 1 sur le territoire américain.
Comment nos autorités peuvent-elles laisser à ceux qui ont créé le problème le soin de nous en sortir ? Et si, elles le permettent. En leur donnant nos milliards et en les faisant passer pour les sauveurs du monde. Ou comment ajouter du crime au crime… On se souvient que des chercheurs ont dit exactement la même chose concernant la grippe espagnole, qui était en fait américaine, puisqu'elle a démarré lors d'une campagne de vaccination dans les camps militaires américains. La secte vaccinale a encore frappé. https://www.youtube.com/watch?v=qSWCLHIOiMo&fbclid
Ne perdons pas de vue que le but de cette mise en scène macabre, c'est la vaccination obligatoire pour tout le monde avec un passeport infalsifiable. Pour ça il faut corner contre vents et marées qu'il n'existe pas de traitement ou d'autre moyen de prévention à ce virus. Or, il suffit de regarder le film "Mal-traités" pour savoir qu'il en existe plus d'une dizaine avec une efficacité qui frise les 100 %, et que l'on nous ment depuis le début. Bientôt un an que les premières études sur le Covid-19 sont publiées, et même des décennies que l'on sait que ces traitements ou moyens de préventions ont une efficacité maximale sur ce type de virus :
- ZINC : le zinc (qui fait partie du protocole Raoult) est aussi très efficace pour rétablir le système immunitaire et dans diverses pathologies comme la rougeole et les infections respiratoires selon l’OMS entre autres. http://www.who.int/.../bbc/zinc_pneumonia_children/fr/
- ARTEMISIA ANUA (Prix Nobel de la santé 2015 pour la chercheuse Chinoise qui a montré ses propriétés) COVID 19 & SRAS : elle est utilisée avec succès à Madagascar. http://www.ethnopharmacologia.org/.../note-sur-artemisia.../
L’Artémisia est meilleure que tous les traitements pour prévenir et soigner le paludisme, la bilharziose, la tuberculose et l’ulcère de Buruli.
Pourquoi cherche-t’on encore des médicaments et des vaccins ?
https://maison-artemisia.org/Maison-Artemisia-Brochure.pdf https://blog.kokopelli-semences.fr/.../pour-prevenir-et.../
Et encore : « Prenez par exemple le cas de l’Artemisia annua, qu’on utilisait contre le paludisme, eh bien on s’est rendu compte qu’elle était efficace contre le cancer et elle été rapidement interdite en France et remplacée par l’Artemisia vulgaris, qui n’a aucun effet. »
https://www.reponsesbio.com/la-connaissance-des.../
Contre le paludisme (la malaria), les Africains doivent cultiver de l’Artemisia afra ou A. annua et la consommer en entier (totum) en tisane (5 grammes par litre d’eau. Puisqu'il y a une dizaine de principes actifs dans la plante (pas seulement l’artémisinine). Aucune résistance n’est ainsi à déplorer après 2000 ans d’utilisation en Chine. https://www.youtube.com/watch?v=W6TgP5RlsDQ&fbclid
- VITAMINE D3 : Pour la grippe, mais aussi pour le Covid-19, bien entendu :
https://www.thelancet.com/.../PIIS2213-8587(20)30183-2
https://orthomolecular.activehosted.com/index.php
La Méta-analyse (Vitamin D supplementation to prevent acute respiratory tract infections: systematic review and meta-analysis of individual participant data), qui regroupe les données de 25 études comprenant plus de 10 000 participants, a révélé que la supplémentation en vitamine D a réduit le risque d'infection aiguë des voies respiratoires (rhume et grippe) de 10 % dans l'ensemble, et il y a lieu de croire que ce chiffre sous-estime grandement le degré de protection.
L'effet protecteur de la vitamine du soleil était encore plus marqué chez ceux qui souffraient d'une carence. Pour les déficients, qui représentent environ 40 % des Américains, le risque d'infection a été réduit de moitié grâce à la supplémentation en vitamine D.
Cela s'appuie sur les résultats d'une étude japonaise de 2010 qui a révélé que la supplémentation en vitamine D était aussi efficace que le vaccin pour la prévention du rhume et de la grippe.
« Conclusions : La supplémentation en vitamine D était sans danger et protégeait contre les infections aiguës des voies respiratoires. Les patients qui présentaient une carence très marquée en vitamine D et ceux qui ne recevaient pas de bolus doses en ont tiré le plus d'avantages. »
https://www.bmj.com/content/356/bmj.i6583
http://www.anh-usa.org/vitamin-d-vs-flu-shots/
Alors que les vaccinés de la grippe sont plus sensibles (x136 %) aux coronavirus et à divers autres virus respiratoires. « Les chiffres de l’UE montrent une corrélation entre le vaccin antigrippal et les décès dus aux coronavirus »
https://www.dreuz.info/.../pave-dans-la-mare-les-pays.../
https://www.sciencedirect.com/.../pii/S0264410X19313647
https://www.disabledveterans.org/.../flu-vaccine.../
Le vaccin contre la grippe augmente aussi les problèmes respiratoires. Ils sont tout simplement multipliés par 440 % !!! :
« Risque accru d'infections respiratoires non grippales associées à la réception d'un vaccin antigrippal « Cowling BJ, et al Clin Infect Dis. 2012. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/22423139/
Résumé : Nous avons randomisé 115 enfants pour un vaccin antigrippal trivalent inactivé (VTI) ou un placebo. Au cours des 9 mois suivants, les receveurs de VTI présentaient un risque accru d'infections non grippales virologiquement confirmées (risque relatif : 4,40 ; intervalle de confiance à 95 % : 1,31-14,8). Étant protégés contre la grippe, les receveurs de VTI peuvent ne pas avoir une immunité temporaire non spécifique qui les protège contre d'autres virus respiratoires. “Assessment of temporally-related acute respiratory illness following influenza vaccination” :
https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2018.02.105
Et même à l’âge adulte : la probabilité d'avoir d'autres virus respiratoires dans la population vaccinée a augmenté de 23 % (IC 95 % : 0,86, 1,76) (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31607599
Et parallèlement : Un essai clinique dirigé par Mitsuyoshi Urashima et mené par la Division d'épidémiologie moléculaire du Département de pédiatrie de la Jikei University School of Medicine Minato-ku à Tokyo a révélé que la vitamine D était extrêmement efficace pour stopper les infections grippales chez les enfants.
L'essai paraît dans le numéro de mars 2010 de l'American Journal of Clinical Nutrition (Am J Clin Nutr (10 mars 2010). doi:10.3945/ajcn.2009.29094). 1 200 UI de vitamine D3 par jour (une dose faible comparée au 20 000 UI de D3 produits par une journée d’été ensoleillée) engendre une réduction absolue de près de 8 %. Soit 8 fois plus efficace que les vaccins pour prévenir les infections grippales chez les enfants dont le vaccin prévient seulement 1 % des infections grippales.
Les apports en vitamine D3 sont inversement corrélés à la fréquence des infections respiratoires hautes. Un apport de 1 200 UI/j (30 µg/jour) a conduit à une réduction de 42 % de l’incidence de la grippe chez des écoliers japonais.
https://www.nat ural news. com/029641_vaccines_junk_science.html
- VITAMINE C [Coronavirus] Évidemment : Réduction drastique de la mortalité même à des doses ridiculement faibles (200 mg tous les 6 h), 120 g/jour en injection permettent de faire revenir les comateux à la vie, et en prévention bien entendu :
https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04344184.
https://www.informedchoicewa.org/…/vitamin-c-studies-appr…/…
http://orthomolecular.org/resources/omns/v16n15-fra.shtml…
https://orthomolecular.activehosted.com/index.php…
https://www.youtube.com/watch?v=bP5BfBCoRUw&fbclid=
https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04264533/ https://riordanclinic.org/events-archive/covid-19/
(une vingtaine d’études très positives)
À 5 grammes (à peu près une cuillère à soupe d’acide ascorbique E300) au début d’infection, disparition quasi immédiate des symptômes. Même avec un tamponnage de l’acidité au bicarbonate de sodium pour éviter de se brûler la gorge (contreproductif)… Malheureusement les gouvernements et les autorités de santé préfèrent prendre les gens pour des imbéciles et détruire l'économie plutôt que d'avoir à dire que ce virus se prévient et se soigne le plus simplement du monde avec de la vitamine C
[Maladies hivernales et Infections respiratoires]
- T. W. Anderson, G. Suranyi, et G. H. Beaton, « The effect on winter illness of large doses of vitamin C », Canadian Medical Association Journal 111, no 1 (1974): 31.
- C. Hunt et al., « The clinical effects of vitamin C supplementation in elderly hospitalised patients with acute respiratory infections », International journal for vitamin and nutrition research 64, no 3 (1994): 212–219.
- Johnny Ludvigsson, Lars Olof Hansson, et Gunnar Tibbling, « Vitamin C as a preventive medicine against common colds in children », Scandinavian journal of infectious diseases 9, no 2 (1977): 91–98.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/7814237/
https://vimeo.com/user24247721/review/387923451/57eea26825
[Grippe, SRAS, Pneumonie virale]
- Cathcart RF. (1981) Vitamin C, titrating to bowel tolerance, anascorbemia, and acute induced scurvy. Med Hypotheses. 7:1359-76.
http://www.doctoryourself.com/titration.html
- Cathcart RF. (1993) The third face of vitamin C. J Orthomolecular Med, 7:197-200.
Free access at http://www.doctoryourself.com/cathcart_thirdface.html
Additional Dr. Cathcart papers are posted at http://www.doctoryourself.com/biblio_cathcart.html
Les doses recommandées par les autorités de santé sont scandaleusement basses, quand on sait que nous avons perdu avec les autres primates notre faculté à synthétiser la vitamine C. Il faut savoir qu’un chat malade (qui mange des rats d’égout crus !) peut en synthétiser 20 g par jour, une chèvre 100 g par jour. Même les végétaux s’en servent mais moins depuis l’avènement des pesticides…
On sait entre autres depuis l'affaire CORVELVA ou l'affaire du tétanos au Kenya, qu'ils mettent déjà ce qu'ils veulent dans les vaccins et qu'ils n'en sont pas inquiétés le moins du monde. Entre autres, cellules fœtales cancéreuses et stérilisants. https://www.aimsib.org/.../vaccinations-obligatoires.../
En marche vers le contrôle total des populations et la dépopulation de la planète. On peut d’ailleurs voir Bill Gates le dire et le redire régulièrement et tranquillement, face caméra : objectif de réduction de la population mondiale par la vaccination :
https://www.youtube.com/watch?v=KUsSPKzvFo4 https://www.dailymotion.com/video/xgy4l1?fbclid
Et encore : https://www.youtube.com/watch?v=poVtG9i2ddI&fbclidGates
Et sa clique cherche depuis longtemps à introduire des nanoparticules dans les vaccins en vue de contrôler les populations. Déjà des tests similaires mais avec un collier sont en cours en Inde !
Programme Kushi Baby : https://www.youtube.com/watch?v=AmxMgDLkx2M&fbclid - https://www.lemonde.fr/.../le-kenya-et-le-malawi-zones
Nanoparticules directement en lien avec le brevet Microsoft WO2020060606 - Système de cryptomonnaie utilisant des données d’activité corporelle.
Les révélations des temps derniers sont à nos portes. (Apocalypse de Jean de Patmos, au chapitre 13, verset 18).
https://patentscope.wipo.int/search/fr/detail.jsf
Il ne reste plus beaucoup de monde, sinon la Dame de Medjugorge pour continuer de dire que les enfants sont une bénédiction.
https://vaccineimpact.com/.../mass-sterilization-of.../
https://vaxxter.com/finding-in-gardasil-9-linked-to.../
https://www.lefigaro.fr/.../covid-19-le-conseil-de-l
Ps à l'attention de FB, si vous voyez mon directeur de thèse, passez-moi un coup de fil, il est parti avec la caisse.
Tous les grands fabricants de vaccins ont été reconnus coupables de fraude et l'industrie pharmaceutique est le plus grand escroc des USA en vertu de la Loi sur les fausses déclarations (False Claims Act). Les quatre sociétés pharmaceutiques qui fabriquent les 72 doses de vaccin pour les enfants américains (mais aussi pour les enfants français) sont des criminels reconnus coupables qui ont collectivement payé plus de 35 milliards de dollars au cours de la dernière décennie en amendes civiles et pénales pour avoir soudoyé, extorqué et menti aux médecins et avoir fraudé les autorités réglementaires pour promouvoir d'autres produits pharmaceutiques.
https://vactruth.com/2012/07/09/7-examples-pharma-fraud/
Les quatre sociétés qui fabriquent pratiquement tous les vaccins recommandés sont toutes des criminelles reconnues coupables. Ensemble, elles ont payé plus de 35 milliards de dollars depuis 2009 pour avoir fraudé les organismes de réglementation, menti et corrompu des fonctionnaires et des médecins, falsifié la science et laissé une traînée de blessures et de décès dus à des produits qu'ils savaient dangereux et qu'elles ont vendus sous couvert de sécurité et d'efficacité. https://healthimpactnews.com/.../robert-f-kennedy-jr.../
21/12/2020
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06/12/2020
Chère amie, cher ami,
Avez-vous suivi ce qui s’est passé au Danemark ces derniers jours ?
Alors que le gouvernement danois prévoyait de passer une loi liberticide, les citoyens ont manifesté pacifiquement jusqu’à ce qu’il cède.
Ce projet de loi, appelé “loi épidémique", avait pour but de freiner la propagation du coronavirus.
Le texte avait été rendu public pour que les partis politiques d’opposition ainsi que la population puissent en prendre connaissance.
Lorsque les Danois ont su ce que ce texte contenait, ils sont descendus dans la rue avec des casseroles, des poêles et des ustensiles de cuisine pour faire un ramdam impossible.
Ils se sont assis devant le parlement danois où ils ont veillé.
Cela a duré 9 jours.
Et ils ont gagné.
C’est un message d’espérance qu’ils ont envoyé aux autres peuples d’Europe et du monde.
Il montre la vitalité démocratique au Danemark, mais aussi la folie qui s’est emparé de nos dirigeants de par le monde [1][2].
En mars dernier, au moment où l’épidémie en Europe atteignait son pic, le parlement danois a voté une “loi d’urgence”. Celle-ci était temporaire.
Au nom de ce premier texte, les autorités danoises ont pu :
Mais cette loi est arrivée à échéance.
Les autorités danoises ont donc songé à remplacer le texte par un nouveau pour faire face à la fin de l’épidémie et surtout prévoir d’éventuelles nouvelles épidémies.
Ce texte permanent aurait rendu facile et normale les restrictions de libertés en cas d’urgence sanitaire.
Le nouveau texte, appelé “loi épidémique”, proposait quatre grandes mesures décriées par les Danois :
1/ Les personnes infectées pouvaient être soumises de force à un traitement médical, puis hospitalisées et mises à l’isolement ;
2/ le gouvernement pouvait décider qu’un groupe ciblé de citoyens pouvaient être vacciné de force ;
3/ Les personnes qui auraient refusé l’application de ces mesures pouvaient être arrêtées et détenues physiquement ;
4/ Les autorités danoises pouvaient demander aux employeurs de donner des informations sur le mouvement de leurs salariés ; créant dès lors une culture de la dénonciation et de la défiance.
Ces mesures pouvaient être prises au nom du principe de précaution.
Elles pouvaient être mises en application à l’occasion de n’importe quelle crise sanitaire jugée suffisamment grave par le Ministre de la Santé.
Ce dernier avait, du reste, la possibilité de décider seul du déclenchement de ce cadre juridique “épidémique”. Le texte prévoyait l’existence d’une commission consultative dont le Ministre n’était cependant, ni obligé de suivre les recommandations, ni même de solliciter.
Bref, la loi épidémique faisait basculer le Danemark dans un état autoritaire.
Le peuple danois a dit non.
Ce n’est que partie remise, évidemment.
Les politiciens qui avaient en tête d’imposer de telles mesures sont toujours là. Et ils sont au pouvoir.
Il y aura un autre texte. Et sans doute, la nouvelle formule proposée sera moins extrême.
Il n’empêche, partout en Europe et en Occident, notre quotidien est devenu une négociation permanente pour défendre nos libertés.
La force du Danemark dans cette histoire aura été le dialogue avec les citoyens.
En effet, le texte proposé a été rendu public et tout le monde a pu en débattre.
Par ailleurs, les manifestations n’ont pas été réprimées dans le sang, comme cela avait été le cas en France pour les gilets jaunes et personne n’a parlé de tirer à balles réelles sur la population.
Depuis la France, le Danemark apparaît comme un pays civilisé…
Je note également que la présidente de l’association médicale danoise, Camilla Rathcke, a ouvertement critiqué le projet de loi [1].
De même, Anders Beich, le représentant du Collège Danois des médecins généralistes, a estimé que les décisions de restriction de liberté devaient toujours être discutées avec le parlement [1].
De leur côté, différentes associations des droits de l’Homme ont dénoncé l’utilisation inappropriée du principe de précaution.
Pour ces associations, la réduction des droits humains ne doit être tolérée que lorsque les données scientifiques accessibles sont solides et font consensus.
Or, ce n’était pas le cas pour ce texte. Et ce n’était pas non plus le cas pour la décision de tuer des centaines de milliers de visons au cas où ces derniers pourraient constituer une réserve future de virus.
Partout en Occident, l’année 2020 aura été celle des réductions de libertés.
La seule exception aura été la Suède qui a beaucoup recommandé et peu obligé.
Il est temps que nos gouvernants sortent de l’esprit de coercition dans lequel ils se trouvent actuellement englués.
Il est temps que nous reprenions notre santé et notre destin en main.
Il serait bon que chaque famille, chaque citoyen développe un esprit de prévention.
Que chacun ait chez soi un inhalateur, des tisanes de thym et de romarin, de l’huile essentielle de ravintsara, de la vitamine D, de l’échinacée et du citron.
Il serait utile que l'Artemisia annua, si efficace à Madagascar, soit en vente libre ou régulée en Europe. Pour l’instant, elle est interdite [3]!
Il est temps que l’on apprenne à vivre avec les virus.
Charge aux citoyens d’être responsables et aux gouvernants de mieux organiser les services publics.
Tous les peuples en sont capables. Mais il faut en être convaincu pour que cela fonctionne !
En attendant, bravo et merci aux Danois, ils montrent la voie à tous les autres !
Naturellement vôtre,
Augustin de Livois
Sources :
[1] https://www.thelocal.dk/20201113/explained-what-is-denmarks-proposed-epidemic-law-and-why-is-it-being-criticised
[2] https://www.youtube.com/watch?v=ZXeGm7u0gMY
[3] https://www.aa.com.tr/fr/afrique/madagascar-covid-19-lancement-des-g%C3%A9lules-cvo-plus-%C3%A0-base-d-artemisia-/1996216
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28/11/2020
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17/11/2020
HOLD-UP : L’insupportable vent de révolte
À sauver chaque homme on est peut-être en train de préparer la mort de l’espèce humaine. Chacun de ces progrès (médicaux) et au bout, l’organe artificiel génétique qui ne sort pas de nulle part c’est la suite de l’organe artificiel électronique et la langue de la génétique est la même que la langue de l’informatique, on parle de code et l’aboutissement de cette logique est qu’au lieu de réparer les hommes on va les produire sains. Un peu comme les objets.
À partir du moment où l’homme devient une production de l’homme il devient comme tous les objets. Il est façonné par l’homme. Il me semble qu’un homme produit par l’homme n’est plus un homme, il est une machine. C’est là où le glissement est fascinant : progrès par progrès pour sauver chaque homme on prépare les conditions d’un homme qui est produit par l’homme et qui n’est plus un homme.
L’arnaque du Grand Reset : https://www.youtube.com/watch?v=FWzqDy8OxeQ
©2020 L'Investisseur sans costume
16/11/2020
Chers lectrice, cher lecteur,
La France est reconfinée.
Ainsi en a décidé le Président de la République.
Par « nécessité » liée à l’épidémie de Covid-19, nous a-t-il dit…
Mais est-ce si sûr ?
…Car les événements qui se sont enchaînés ces dernières semaines ressemblent plus à un PLAN destiné à EN FINIR AVEC NOTRE LIBERTÉ thérapeutique…
Fini le choix de se faire vacciner ou non !
Finie la liberté d’utiliser les plantes, l’homéopathie, la sophrologie ou la nutrithérapie parce que vous pensez que c’est bon pour vous.
Ce n’est plus VOUS qui allez décider !!!
Votre santé va se jouer…ailleurs !
Vous pensez peut-être que j’exagère ?
Vous-même avez peut-être voté pour le président Macron, et vous ne pensez pas qu’il oserait jouer ainsi avec la santé des Français…
Pourtant…
C’est bien son gouvernement qui s’en est pris de façon inédite aux médecins eux-mêmes, en leur interdisant de prescrire un remède – l’hydroxychloroquine - qu’ils utilisaient sans problème depuis des décennies.
Et je vais vous montrer qu’ils vont aller encore plus loin.
Alors même si vous ne lisez pas l’intégralité de ce message, laissez-moi vous poser une seule question :
Ne trouvez-vous pas extrêmement inquiétant ce qu’a décidé le président Macron pour votre santé depuis son accession au pouvoir ?
Oui, pourquoi prendre des décisions aussi … désastreuses pour la santé des Français ???
La réponse existe. Et elle fait froid dans le dos.
Je vais vous la révéler dans une seconde.
Il est urgent d’ouvrir les yeux dès maintenant, car le pire est à venir.
Dans les cartons du Président Macron et de son gouvernement, vous avez :
La vérité, c’est qu’un petit groupe de personnes a noyauté le circuit de la décision, et il impose ses choix à tous.
Avec des objectifs qui n’ont rien à voir avec notre santé.
Cela a commencé dès la cérémonie de prise de pouvoir d’Emmanuel Macron, à l’Élysée, en mai 2017.
Comme c’est la tradition, il recevait dans les salons dorés de l’Élysée des proches, des personnalités, ceux qui comptent comme on dit, sans doute par opposition aux autres, ceux qui ne comptent pas…
A un moment, le jeune président « remarque un visage connu, et fend la foule pour venir serrer la main à un homme »[1]…
Cet homme, c’est le président du labo pharmaceutique français Sanofi.
Le grand public ne le connaît pas, mais Emmanuel Macron doit énormément à cet homme de l’ombre[2]…Il est l’un des premiers à avoir crû au potentiel d’Emmanuel Macron, alors qu’il n’était qu’un jeune diplômé de l’ENA, haut fonctionnaire ambitieux parmi d’autres.
C’est grâce à ce puissant ami qu’Emmanuel Macron est rentré dans le saint des saints de la finance mondiale, la banque Rothschild.[3]
Emmanuel Macron s’y est illustré pour les services qu’il rend à un autre géant de Big Pharma, l’américain Pfizer, qui fabrique entre autres le médicament anticholestérol le plus vendu au monde, le Lipitor.
Sanofi, Pfizer…les liens sont noués, ils ne se déferont pas.
Au contraire, ils se renforcent.
Au cours de sa campagne électorale, le candidat Macron choisit comme conseiller santé le cardiologue Jean-Jacques Mourad, « un pur et dur » de chez Big Pharma.
Et comme par hasard, lors d’un meeting à Nevers, voilà Emmanuel Macron qui se met soudain à plaider pour le remboursement intégral des médicaments contre l’hypertension artérielle sévère…une spécialité du laboratoire français Servier.
Pourquoi ? On ne tarde pas à le découvrir :
On apprend en effet que le Pr Mourad est rémunéré par Servier, qui lui a également remboursé plus de 80 000 euros de frais de restaurant et de transport[4] !!
Pris la main dans le sac, Emmanuel Macron reconnaît que les activités parallèles de son conseiller peuvent donner « l’apparence du conflit d’intérêt »…
L’apparence…Tu parles !
Macron doit se séparer de son conseiller, mais ce n’est que partie remise…Lorsqu’il est élu, le jeune président n’oublie pas à qui il doit renvoyer l’ascenseur.
En nommant comme ministre la Santé Agnès Buzyn, une médecin qui a été rémunérée par les laboratoires Sanofi ou Novartis[5] pendant plus de dix ans, il envoie un message très clair aux multinationales de Big Pharma :
« Vous serez les premiers servis ».
Et ils ne vont pas être déçus.
En juillet 2018, il faut scruter les brèves de la presse économique pour apprendre que les dirigeants des plus gros labos du monde ont été reçus discrètement à l’Élysée.[6]
Le lendemain de cette rencontre, on apprend que le gouvernement envisage une hausse des prix des médicaments et surtout, la réduction des délais pour leurs « mises sur le marché »[7].
En clair, cela signifie que les autorités acceptent de réduire la procédure de contrôle et de vérification de l’innocuité (absence de danger) des médicaments !!
Augmenter le profit de Big Pharma, coûte que coûte…Malgré les scandales sanitaires, malgré les tragédies de la Dépakine, du Médiator, du Vioxx, etc.
Évidemment, le président Macron et ses proches veulent nous faire croire que c’est « pour notre bien ».
Mais le mur du mensonge ne trompe personne.
Car dans le même temps, c’est une déferlante anti médecine naturelle qui s’abat sur la France !
Les masques tombent.
Désormais, il est clair que tout est organisé EN FAVEUR des multinationales du médicament, de l’agroalimentaire et de la chimie.
Celles à qui l’actuel président doit sa carrière !
Examinons un instant la crise de la Covid sous cet angle.
Je ne vais pas insister sur les mensonges à répétition des autorités sanitaires (il suffit de se souvenir qu’elles ont réussi à rendre obligatoire des masques qui la veille encore ne servaient soi-disant « à rien »)…
…Mais je veux revenir sur un point essentiel : la seule action des autorités a été de fermer, de confiner et de conseiller « d’attendre »...
…Attendre…un hypothétique vaccin !
Alors qu’elles ne disent RIEN des autres solutions qui existent mais qui supposent au contraire d’agir pour fortifier son immunité.
Je vais y revenir dans une seconde, mais d’abord juste deux mots sur le vaccin :
JAMAIS on n’a vu une volonté de développer et de mettre sur le marché un vaccin aussi rapidement.
Je rappelle qu’il faut 8 à 10 ans, normalement, pour mettre sur le marché un nouveau vaccin alors que concernant le coronavirus on compte en mois !
Et jamais auparavant on n’a réussi à mettre au point un vaccin efficace contre un coronavirus, malgré plusieurs tentatives.
Comme le résume le Dr Mike Ryan, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) :
« Nous avons appris beaucoup de choses sur la vaccination de masse, et s’il y a bien une chose plus dangereuse qu’un mauvais virus, c’est un mauvais vaccin ».
Or, pendant des mois, les plus grands experts, infectiologues ou virologues se sont penchés sur ce virus…
… sans jamais être capable de prédire ce qui allait se passer.
…et alors que la prudence devrait nous guider, la décision de vacciner des millions de gens aussi rapidement paraît insensée.
Mais surtout attendre les bras croisés un vaccin, c’est rigoureusement l’inverse de ce qu’il faut faire.
Est-ce que vous vous rendez compte par exemple que l’Académie de Médecine elle-même a reconnu l’intérêt de la vitamine D contre le Covid-19 car elle contribuerait à « atténuer la tempête inflammatoire et ses conséquences ».
Tout récemment, une étude française en a apporté une nouvelle preuve.
Dans les maisons de retraite, les résidents infectés qui avaient reçu une grosse dose de vitamine D (80 000 UI) dans le mois précédent ont été deux fois moins nombreux à mourir du coronavirus, par rapport à ceux qui n’avaient pas reçu de vitamine D !
Et bien croyez-vous qu’on en parle dans les grands médias ? Non. Pas un mot !
Résultat : 80 % des Français ont ENCORE une insuffisance en vitamine D[10] !!!
Alors n’attendez pas ! Prenez 3 000 UI par jour pendant les 3 prochains mois minimum (pour le ZymaD en pharmacie, par exemple, cela veut dire 10 gouttes par jour).
Prenez aussi de la vitamine C ! Elle favorise la fabrication de lymphocytes T (qui interviennent contre un grand nombre d'agents pathogènes). 500mg de vitamine C naturelle le matin et le midi après le repas.
Pensez aussi aux trésors de la ruche, et notamment à la propolis (cure préventive de 1 ou 2 mois, à raison de 800 mg par jour).
D’autres études ont montré qu’avec la supplémentation en zinc, les symptômes sont réduits en cas d‘infection (prendre 15 mg/jour)[11] ;
Il y a ben sûr les plantes, avec l’échinacée évidement : regardez ce qu’en dit l’Agence Européenne du Médicament :
« Son efficacité est confirmée par les études cliniques pour l’utilisation et le traitement des infections aigües du système respiratoire supérieur »[12][13].
Vous avez aussi l’astragale,[14] l’andrographis ou encore la griffe de chat, une plante d’Amérique du Sud qui renforce le système immunitaire en stimulant les macrophages et combat les infections (4 à 6 gélules par jour, 5 jours sur 7).
Il y a encore l’huile d’eucalyptus[15], le plantain, le bouillon blanc l’erysimum, le grindélia, etc.
Et ce ne sont là que quelques pistes naturelles pour le renforcement immunitaire.
Mais sur tout ça RIEN…pas un mot…Une seule consigne :
Attendre un vaccin…ET c’est tout !
Alors je ne sais pas si vous serez d’accord avec moi.
Mais de mon côté, je crois que cette situation n’est plus supportable.
Alors je veux vous faire une proposition.
Et advienne que pourra !
Mais avant d’aller plus loin, je dois prendre un instant pour me présenter.
Je m’appelle Gabriel Combris, et je suis journaliste d’investigation depuis près de 20 ans.
Comme beaucoup, j’ai commencé aux « infos générales », faits-divers et reportages.
J’ai été bouleversé par les scandales sanitaires comme le Distilbène, le Médiator, les implants mammaires PIP, etc. J’ai rencontré des personnes dont la vie avait basculé.
Des familles plongées dans un chagrin et une colère immenses, victimes d’organisations qui leur ont menti, qui leur ont enlevé un proche ou mutilé leur vie.
J’ai compris que dans le monde de la santé, certains criminels se cachent sous l’apparence de la vertu. J’ai appris à décortiquer les « fake news », j’ai découvert que ce qui était raconté par les médias officiels, dépendants de la publicité des grands laboratoires, n’était régulièrement qu’un tissu de mensonges.
Alors j’ai quitté les « infos générales » et je me suis spécialisé dans la santé naturelle.
Depuis que j’enquête sur les coulisses du monde de la santé, j’ai compris que notre système de soin officiel était devenu… FOU.
Le patient n’y est qu’un numéro, qui doit se contenter de faire ce qu’on lui dit, d’avaler les pilules qu’on lui a prescrit et de ne jamais discuter ce qui est bon pour lui ou pas.
Au fur et à mesure de mes recherches, j’ai découvert une médecine mécanique, indifférente aux hommes qu’elle prétend soigner. Une médecine affairée, affairiste, qui répare les malades comme un garagiste répare une voiture.
Et j’en suis venu à me poser ces questions :
Cette médecine est-elle capable de nous soigner ?
Est-ce seulement son objectif ?
Car les faits parlent d’eux-mêmes : !
Vous en voulez encore ?
On compte plus de 130 000 hospitalisations par an liées à des effets indésirables des médicaments…et près de 30 000 morts « attribuables chaque année en France à un accident médicamenteux » d’après un rapport officiel du ministère de la Santé [18].
30 000 morts !!! C’est huit fois plus que le nombre de décès sur la route[19].
Oui, vous avez bien lu : la médecine tue HUIT FOIS PLUS que les accidents de la route!!
Et il y a pire : malgré ces évidences, les chiens de garde du médicament business refusent de reconnaître leur échec.
Alors ils mentent.
Au péril de nos vies.
Ils ont menti sur le Distilbène, sur le Médiator, le Vioxx, l’Isoméride, la Dépakine, sur les effets secondaires soi disant « mineurs » des statines (anticholestérol) ou des antidépresseurs.
Et ils continuent aujourd’hui encore : alors qu’ils prétendent combattre les « fake news » (les fausses informations), ce sont en réalité EUX qui conçoivent et propagent ces « fake news » avec l’aide de médias complaisants :
Le plus révoltant est qu’on agit ainsi alors qu’ON SAIT qu’il existe une autre voie, parfaitement scientifique elle aussi.
Une médecine naturelle qui offre un autre regard sur le malade, le soin, la guérison.
Et si je vous écris aujourd’hui, c’est pour vous dire que RIEN N’EST PERDU !!!
Nous sommes au seuil d’une révolution de santé qui peut absolument tout changer !
Dans notre façon de nous soigner…et dans notre espoir de GUÉRIR.
J’ai conscience que ce je vais vous dire maintenant est tellement en rupture avec l’information officielle de santé qu’il est presque impossible d’y croire.
Et pourtant…
Contrairement à ce qu’on dit partout, ce sont les médecines naturelles qui sont les VRAIES médecines d’élite.
Ce que démontrent les toutes dernières études scientifiques, c’est que dans une multitude de pathologies, l’approche naturelle doit être considérée comme la première des médecines :
C’est à cette même conclusion qu’aboutit le Dr. Andrew Weill, un « monstre sacré » de la santé, pour qui la médecine allopathique n’est nécessaire « que dans 10 à 20 % des problèmes de santé ».
Et il ajoute :
« Pour les 80 à 90 % restants, les méthodes naturelles sont plus efficaces, car elles agissent de concert avec les mécanismes de guérison du corps au lieu de les affaiblir[26]».
Mais qui le dit aux malades ?
Et qui parmi eux est vraiment informé de l’extraordinaire révolution de santé qui est, en ce moment même, en train d’émerger, et qui peut littéralement changer le destin de millions de personnes ?
C’est en me posant ces questions que j’ai décidé d’agir.
A ma mesure.
Avec des « armes » non agressives : l’information bienveillante, la volonté de comprendre et de transmettre.
J’ai frappé aux portes des meilleurs labos de recherche en santé naturelle, j’ai interrogé les scientifiques les plus en pointe sur les thérapies du futur, j’ai exigé d’eux des réponses claires aux questions que se posent des milliers de malades :
Et pourquoi ?
Ce qu’ils m’ont révélé est proprement SENSATIONNEL.
Et c’est pourquoi j’ai décidé de rassembler les informations les plus précieuses qui m’ont été confiées et de lancer un projet absolument unique en son genre, le projet Révolution Santé.
Car TOUT doit être revu, TOUT doit être révolutionné, dans la façon dont nous nous soignons aujourd’hui.
Et chacun d’entre nous est concerné.
J’ai fait ce travail avec passion, sans compter mon temps, ni mon énergie, animé par le seul espoir que peut-être une information que je publierai fera la différence, ne serait-ce que pour une seule personne.
Ce sera peut-être vous.
Maintenant, vous vous posez peut-être une question.
Pourquoi ce nom rageur de « Révolution Santé », qui rappelle la barricade et le poing levé ?
C’est d’abord parce que nous nous apprêtons à livrer une bataille féroce contre les mensonges et la cupidité de Big Pharma.
Tant pis si cela dérange, mais Révolution Santé est en mesure de révéler que les vraies stratégies efficaces pour guérir ne sont pas celles qui sont actuellement proposées (je devrais dire « imposées ») aux malades.
Ce sont, vous allez voir, des stratégies 100 % naturelles. Les seules à vous éviter les mauvais choix qui PEUVENT LITTÉRALEMENT SACCAGER LA VIE.
Je vous l’ai dit plus haut dans cette lettre, mais il FAUT VRAIMENT EN ÊTRE CONSCIENT :
L’intérêt du système de santé n’est PAS le même intérêt que celui du patient.
Je sais que cela paraît invraisemblable, alors voici les preuves irréfutables de ce que j’avance.
Une étude récente de la Fédération Hospitalière de France a révélé que 9 médecins sur 10 avouent pousser aux interventions chirurgicales alors que ce n’est PAS nécessaire[27].
Dit autrement, cela signifie que 90 % des médecins reconnaissent qu’ils encouragent des opérations inutiles[28] !!!
La raison ?
L’argent.
« Plus vous faites d'actes, plus vous êtes rémunéré, confirme le docteur Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France. Réguler les pratiques, c'est aussi toucher à la rémunération des uns et des autres »…
II y a de quoi tomber de sa chaise, je sais. Mais c’est pourtant la réalité et tout le monde doit être au courant.
Ce que vous allez lire maintenant est proprement sidérant, je préfère vous prévenir :
Ces lignes sont tirées d’un rapport de la banque Goldman Sachs, l’une des plus puissantes au monde[29] :
« Les remèdes qui guérissent immédiatement offrent un profil de rentrées financières récurrentes très différent des thérapies chroniques. »
« Ces remèdes représenteraient un intérêt formidable pour les patients et la société, mais pourraient être un obstacle pour ceux qui cherchent un « cash flow » financier durable ».
Je vous traduis en clair le sens de ces propos.
Cela signifie que la GUÉRISON des malades n’est ABSOLUMENT PAS l’objectif des fabricants de médicaments.
Au contraire, c’est un « OBSTACLE » !!!
Oui, vous avez bien lu !
Big Pharma voit la guérison comme une catastrophe pour ses ventes.
L’analyste de la banque Goldman Sachs prend l’exemple d’un médicament contre l’hépatite C dont le taux de réussite dépasse 90 %.
Un succès ?
PAS DU TOUT !!!
« La guérison de patients fait également diminuer le nombre de porteurs capables de transmettre le virus à de nouveaux patients, et ainsi, le vivier d’incidence décline lui aussi… »
En clair, le virus s’éteint et c’est un véritable drame pour le fabricant !
Vous avez compris ce que ça veut dire :
Ce qu’il cherche à faire, c’est vous TENIR EN LAISSE avec des prescriptions à vie de médicaments qui « réduisent » ou « soulagent » la douleur, l’arthrose, le diabète, l’hypertension etc, mais ne vous guériront jamais.
Et bien sûr il n’est pas question de reconnaître la puissance des traitements naturels (et souvent gratuits) qui eux, guérissent les maladies les plus graves POUR DE BON.
C’est parce que NOUS REFUSONS DE TOLÉRER cette situation que nous avons lancé le projet Révolution Santé.
Pour que personne ne passe à côté de la vraie solution de santé qui peut conduire à la guérison et littéralement changer sa vie.
Regardez par exemple l’incroyable découverte qu’a fait un chercheur sur la terrible maladie d’Alzheimer.
D’après la médecine officielle, lorsqu’un patient est diagnostiqué avec la maladie d’Alzheimer, il n’y a plus « rien à faire » C’est IRRÉVERSIBLE.
Pourtant, je voudrais vous parler de ce qui est arrivé à un groupe de patients qui ont accepté de suivre un nouveau protocole révolutionnaire, et de rejoindre un groupe témoin ultra-innovant.
Ces patients, qui ont été traités AU DÉBUT de leur maladie ont réussi, pour 90 % d’entre eux, ce qui paraissait impossible :
Faire régresser la maladie.
Retrouver leurs pleines capacités mentales.
Se souvenir des noms entendus, des visages qu’ils ont vus, des livres qu’ils ont lus, refaire des projets en famille.
Vous rendez-vous compte ? 90 % des malades…SAUVÉS !!!!
Comment ? Grâce à une thérapie NATURELLE !!!! Une thérapie qui comporte :
Bien sûr, il s’agit d’un chemin exigeant, qui réclame une implication très importante du malade et de son entourage. Mais c’est le seul qui permette, en quelques mois seulement, de retrouver le mémoire et les capacités cognitives d’avant la maladie.
Mais cela suppose aussi de NE PAS ÉCOUTER les défaitistes de la médecine conventionnelle.
Eux qui préfèreront toujours maintenir les malades dans l’impasse plutôt que de reconnaître qu’ils se sont trompés.
Prenons par exemple le cas de l’arthrose.
Vous allez voir que là aussi, on nous ment en TOUTE CONNAISSANCE DE CAUSE.
Si vous souffrez d’arthrose sévère du genou, par exemple, il y a de grandes chances que votre médecin vous conseille la chirurgie : méniscectomie (enlever la partie du ménisque abimée) ou débridement (régulariser des lésions du cartilage).
C’est comme ça. C’est « la procédure ».
Seulement quatre scientifiques danois ont voulu évaluer « l’utilité réelle » de ces opérations[30].
Et là…coup de théâtre MONUMENTAL
Les chercheurs ont constaté qu’après un soulagement de six mois, la douleur revenait à l’identique après l’opération.
D’après les patients, la chirurgie n’avait pas plus d’effet que le paracétamol sur la douleur !!!! Et elle n’améliorait pas du tout la mobilité du genou.
Vous imaginez bien que ces informations sont fondamentales, et qu’elles devraient être communiquées en toute transparence aux malades.
Et avant de charcuter les patients, leur a t-on dit que l’étude ADAPT (Arthrisis Diet, and Activity Promotion Trial) a montré qu’une mauvaise alimentation entraînait un risque 5 fois plus important d’arthrose du genou ?
Faites un sondage autour de vous. QUI est au courant ?
QUI sait que c’est par là qu’il faut commencer pour en finir avec l’arthrose : adopter une stratégie micro-nutritionnelle de pointe, avec des compléments pour nourrir le cartilage, d’autres pour limiter l’inflammation ou produire du collagène (prendre 5 à 15 g de L-glycine par jour), etc.
Quelques heureux élus, qui ont dans leur entourage des personnes bien informés, ou qui sont eux-mêmes habitués à chercher et à analyser les dernières études en provenance des labos de santé naturelle.
Mais les autres ? Pour eux, c’est le désastre annoncé. Ils seront amputés, estropiés, rendus invalides…pour rien.
Contre l’arthrose, mais aussi de très nombreuses autres pathologies, Révolution Santé vous présente les meilleurs protocoles naturels issus de la recherche pour que vous preniez, en toute connaissance de cause, les meilleures décisions pour vous.
Car c’est bien VOTRE VIE qui peut être bouleversée parce qu’on a simplement, bêtement, suivi une « procédure ».
Pas celle de votre médecin.
L’exemple le plus sidérant de ce fossé entre le patient et son médecin est sans doute le cas du cancer de la prostate.
Précisons d’abord que la Haute Autorité de Santé ne conseille PAS le dépistage systématique du cancer de la prostate.
Malgré cela, en France, 71 % des hommes de 50 à 69 ans, et 90 % des patients entre 65 et 79 ans, ont accepté de faire des tests entre 2012 et 2015.
Sur le conseil de leur médecin…
Le résultat, d’après le Dr Desportes, auteur du livre « Le scandale du dépistage du cancer de la prostate », est que ces examens débouchent souvent sur des traitements lourds aux conséquences graves…alors que c’est TOTALEMENT inutile.
Lisez bien ce qu’il écrit. C’est TERRIFIANT :
« À la suite du traitement, 300 000 hommes sont devenus impuissants pour rien. Parmi eux, 150 000 sont devenus incontinents. »
« Vous imaginez toutes ces vies brisées. Dans le livre, je cite le témoignage de Jacques, qui vit avec une sonde et qui n’a plus de vie sexuelle. Quand on fait une biopsie, on trouve souvent des cellules cancéreuses. Plus on vieillit, plus on en a. Mais le problème c’est que, dans la majorité des cas, ces cellules ne se seraient pas développées ».
Vous avez bien lu : les cellules cancéreuses ne se seraient PAS développées. On sait en effet aujourd’hui que de nombreux cancers sont non-progressifs[31].
C’est le cas notamment pour le cancer du sein.
Une étude publiée en juillet 2018, dans le The England Journal of Medicine[32] a montré que 7 femmes sur 10 atteintes d’un cancer du sein pourraient se contenter d’une simple
« hormonothérapie » et éviter totalement la chimio !
C’est à peine croyable tant cela va à l’encontre de ce que l’on croit savoir[33].
Et pourtant : dans leur étude, les chercheurs ont recruté plus de 10 000 femmes atteintes d’un cancer du sein à un stade assez précoce, sensible aux œstrogènes.
Puis, ils se sont intéressés aux 6 700 patientes (70%) qui avaient un risque de récidive « intermédiaire ».
Un risque « intermédiaire » signifie que la probabilité de récidive n’est ni très inquiétante, ni très rassurante. Dans ce genre de cas, les médecins ont tendance à prescrire une chimiothérapie, « par prudence ».
Les chercheurs ont alors séparé ces femmes en deux groupes : un groupe a reçu une chimiothérapie en complément d’une hormonothérapie, tandis que l’autre groupe a seulement suivi une hormonothérapie.
10 ans plus tard, le taux de survie était rigoureusement le même dans les deux groupes !
En d’autres termes, la chimiothérapie, avec ses conséquences pénibles (épuisement, perte des cheveux, dépression, etc.) sur la vie quotidienne, n’a strictement servi à rien.
Heureusement, il existe un moyen SUR de NE PAS sacrifier sa vie.
Avec Révolution Santé, vous êtes informé des années en avance des nouvelles percées scientifiques et vous pouvez agir à temps, avant de mettre le doigt dans l’engrenage fou de la médecine officielle.
C’est comme si vous saviez qu’un accident allait se produire, et que vous aviez encore le temps d’attacher votre ceinture de sécurité.
Je pense aux personnes frappées de dépression, de stress ou d’anxiété.
Avant de se faire écraser sous le rouleau compresseur des antidépresseurs ou des anxiolytiques, elles doivent savoir qu’il existe de très nombreuses techniques naturelles efficaces :
Je pense aussi aux personnes qui souffrent d’ostéoporose et qu’on prétend soigner à grand renfort de biphosphonates – des médicaments dont des études de le fondation Cochrane ont montré un potentiel de réduction des fractures de la hanche de…1 à 2 % !
Là encore, une stratégie alimentaire adaptée se montre beaucoup plus efficace pour renforcer la qualité osseuse : réduction des produits acidifiants et sucrés, consommation accrue d’aliments contenant des minéraux basifiants tels que le calcium, le magnésium, le zinc et le cuivre.
Ce combat pour qu’enfin soit reconnue la puissance, et très souvent la supériorité de la médecine naturelle, Révolution Santé le mène sans détour, apportant des preuves scientifiques inédites, des résultats de nouvelles recherches décapantes et encourageantes pour des millions de malades.
Mais nous vous proposons d’aller beaucoup plus loin.
Révolution Santé vous fait découvrir les meilleures informations inédites sur ces médecines essentielles. Des informations triées, vérifiées, recoupées, toujours validées scientifiquement.
Celles que vous ne lirez ABSOLUMENT NULLE PART AILLEURS.
Regardez plutôt les découvertes fantastiques que réalisent en ce moment même des équipes de recherche de haute volée. Je pense notamment :
En lisant Révolution Santé, vous découvrez quelles sont les thérapies qui viennent à bout de maladies que le système a décrétées « incurables ».
Et dont il reconnaîtra, dans dix ans, qu’elles ne l’étaient pas…
Arthrose, ménopause, cholestérol, troubles gastriques, maladie de Crohn, stress, angoisse, hypertension, etc. avec Révolution Santé, vous êtes constamment aux avant-postes des thérapies qui permettent vraiment de guérir.
Et même si la voie vers la guérison paraît audacieuse, vous serez toujours sûr d’avoir fait le meilleur choix possible pour votre santé.
Sans vous embarrasser de l’inutile.
Dans l’océan d’informations qu’internet propose aujourd’hui sur la santé naturelle, la principale urgence est en effet celle de faire le BON TRI.
Celui qui sépare le bon grain de l’ivraie, l’indispensable du superflu.
En lisant Révolution Santé, vous avez l’assurance de ne lire que LE MEILLEUR de la santé naturelle validé par la science.
Voici par exemple quelques-unes des pistes thérapeutiques nouvelles que nous avons révélées :
Il y a la sarriette et le thym, ou encore le damiana des forêts amazoniennes (prendre 1 gélule par soir avant de se coucher), le mucuna, etc.
Et il y aussi le meilleur des aphrodisiaques, auquel on ne pense jamais…
Les informations que nous publions sont strictement vérifiées et validées par un réseau d’experts indépendants, les pionniers de la santé naturelle.
Révolution Santé, c’est l’union de la médecine traditionnelle et de la recherche scientifique la plus en pointe. Et vous serez au premier rang pour y assister !
L’homme de la tradition, c’est le docteur Gérard Leborgne. Un médecin avec 40 ans d’expérience de médecine « plurielle » qui vous apprend à cultiver votre joie de vivre, votre bonne humeur, votre forme physique et votre bon moral.
Le Dr Leborgne vous ouvre les portes du monde fascinant des plantes qui guérissent, des huiles essentielles aux pouvoirs envoûtants. Il vous fait découvrir les bienfaits de subtiles cures revitalisantes, la respiration thérapeutique, l’acupuncture, les oligo-éléments etc.
Sur la nutrition, et la micro nutrition, Julien Venesson, journaliste et formulateur scientifique avec 10 ans d’expérience dans l’élaboration de compléments alimentaires, vous informe des derniers résultats de la recherche en nutrition et micronutrition. Vous êtes guidés vers les meilleurs compléments alimentaires disponibles sur le marché, ceux qui ont un vrai impact sur votre santé.
Sur l’arthrose, le Dr. Christian Dernelle vous aide à identifier les bonnes pratiques et les mauvaises habitudes du quotidien (posture, nutrition, etc.) qui vous crucifient sur le long terme. Son approche simple et pragmatique obtient des résultats sensationnels sur les douleurs, le sommeil, l’arthrose, etc.
Et ce n’est pas tout !
Sur l’hypertension, vous rencontrez le Dr. Vincent Reliquet fondateur avec le célèbre Dr. Michel de Lorgeril de l’AIMSIB (Association Internationale pour une Médecine Scientifique Indépendante et Bienveillante), vous découvrez la face cachée du cholestérol, de l’utilisation des statines, de la vaccination.
Sur la médecine de pointe anti-âge : vous découvrez les protocoles du Dr. Jean-Charles Gimbert, qui vous font prendre un pas d’avance décisif dans la lutte anti-âge.
Médecin expert des meilleures stratégies contre le vieillissement, le Dr. Gimbert vous dit aussi tout sur le récent scandale du Levothyrox et les impacts du changement de formule pour les malades.
Et vous allez faire tous les mois la rencontre de beaucoup d’autres de ces thérapeutes d’exception !
C’est une médecine qui ne sépare pas le corps et l’esprit.
Une médecine qui sait le pouvoir immense, positif ou négatif, des émotions (doute, incertitude, angoisse, stress, etc. qui diminuent l’efficacité du système immunitaire[51] et impactent tous les systèmes : glycémie, digestion, etc.)
C’est une médecine qui n’érige pas de frontières arbitraires entre les disciplines, mais qui utilise toutes les ressources à sa disposition pour donner au malade les meilleures chances de guérir :
Elle développe une lecture nouvelle et ouverte des anciennes traditions, comme des méthodes naturelles pratiquées ailleurs sur notre planète : la médecine de nos moines, l’Ayurveda, l’acupuncture, la pharmacopée chinoise, le savoir ancestral amazonien, le chamanisme, les plantes et la puissance spirituelle africaines.
Révolution Santé est le point de rencontre de cette médecine intégrale.
Vous y découvrez de très nombreux remèdes naturels dont vous pouvez tester l’efficacité sur vous :
Avec Révolution Santé, vous allez vous situer en avance sur tout le monde à un nouveau carrefour.
Celui d’où partiront les routes thérapeutiques les plus prometteuses de demain.
Car personne ne doit plus accepter de se soigner comme avant.
Je vous ai parlé des menaces sérieuses qu’une industrie de santé sans scrupule fait peser sur notre bien-être.
Mais il y aussi des bonnes nouvelles.
D’abord, parce que l’existence d’un projet comme Révolution Santé montre qu’il y a une fissure dans leur mur du mensonge.
Certes elle est encore petite, mais partout dans le monde, malgré les menaces et les interdits, des « ouvriers » discrets travaillent tous les jours pour fissurer un peu plus :
patients révoltés, médecins courageux, collectifs de malades, etc. qui inventent au quotidien une autre médecine, plus efficace, plus économique et surtout plus humaine.
Ensemble, nous pouvons réussir à abattre leur mur !
Et puis il y a autre chose …
Aujourd’hui avec internet, nous pouvons accélérer comme jamais la diffusion d’informations de première importance pour notre santé.
Nous pouvons contourner le mensonge, ignorer les menaces. Nous pouvons nous regrouper, faire corps, militer efficacement pour une médecine plus naturelle et plus respectueuse de l’Homme.
Et alors, tout (re)devient possible !
Mais il faut rappeler quelque chose qu’on oublie parfois dans l’information de santé :
Oui, connaître les nutriments à avaler, les compléments indispensables, les plantes vraiment efficaces pour se soigner, les dernières découvertes sur la L-carnitine qui rend le cerveau plus vif ou les bourgeons d’aubépine pour réguler votre tension, ça compte !
Oui, l’exploration des territoires nouveaux comme celui des cellules isolées du corps[55] ou de la plasticité neuronale, c’est un voyage fascinant vers ce que sera sans doute la médecine de demain !
Mais en rejoignant Révolution Santé, une autre évidence va aussi s’imposer à vous :
L’important, peut-être le plus important, est de garder les deux pieds dans la VIE.
La santé, c’est aussi rire, lire, aimer, c’est chercher dans le beau, le bien, le juste et le grand, la précieuse étincelle qui fait que l’on est toujours allumé, bien vivant !
Alors n’hésitez pas une seconde et ajoutez votre nom à la liste :
Attention, Révolution Santé n’est PAS une énième « revue » de santé naturelle.
C’est la sélection du meilleur de ce que la médecine naturelle peut faire pour vous.
Chaque ligne que vous allez y lire vous sera utile.
Ce n’est pourtant pas de la vantardise de notre part de l’affirmer. Cela tient simplement à notre méthode de travail.
Révolution Santé est rédigé par les meilleurs experts et offre la synthèse des plus grandes revues de recherches, des meilleures publications consacrées aux découvertes de la phytothérapie, de la médecine énergétique, des soins alternatifs, etc.
Avec Révolution Santé, vous avez accès à TOUTES les informations vraiment indispensables.
Vous êtes sûr de ne rien rater d’important pour votre santé, et vous n’avez plus besoin de faire le sacrifice du choix.
Vous avez l’huître qui contient la perle.
C’est comme si vous résidiez toute l’année dans le 5 étoiles de la santé naturelle, avec la palette la plus complète des prestations à votre disposition :
Balnéothérapie, aromathérapie, énergétique, micro-nutrition, soin quantique, neurosciences, vous avez accès à TOUTES les thérapies de soin les plus en pointe.
Et le mieux, c’est que le prix à payer pour séjourner dans ce palace est tout simplement incroyable.
A mes yeux, un projet qui a une telle importance que Révolutions Santé doit être accessible à chaque personne qui le souhaite.
C’est pourquoi j’ai décidé de frapper un très, très grand coup !
L'abonnement au tarif normal n’est que de 39 euros par an (12 numéros) pour la version électronique.
Mais EN PLUS…
Vous bénéficiez aujourd'hui de notre tarif spécial à 19 euros (plus de 50 % de réduction).
19 euros seulement pour le 5 étoiles de la santé naturelle !!!
Comment est-ce possible ? Devant un prix pareil, on se dit qu’il y a un truc, un piège bien caché, une astuce de commercial « malin ».
Non, rassurez-vous. Il n’y a rien de tout cela.
Mais pour que vous puissiez vous engager sur le long terme, vous devez absolument savoir si notre travail vous est utile et répond à vos attentes maintenant.
Voilà pourquoi nous avons décidé de vous proposer le tarif le plus bas possible.
Si vous trouvez avec Révolution Santé une seule stratégie pour en finir avec l’arthrose… améliorer votre mémoire… retrouver votre poids de bien-être…
Si vous trouvez une seule piste de soin qui pourra améliorer le bien-être au quotidien d’un proche, d’un parent, d’un ami.
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Alors vous aurez fait le meilleur investissement qu’il est possible de faire pour votre santé.
La version électronique est la solution la plus accessible que nous puissions vous offrir, mais vous pouvez aussi recevoir chaque mois Révolution Santé chez vous en format papier.
C’est cette option que choisissent généralement les personnes qui préfèrent toujours lire sur le papier plutôt qu’à l’écran, et qui aiment aussi archiver les numéros reçus pour s’y replonger dès qu’elles en ont besoin.
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Il faut simplement ajouter une participation supplémentaire de 15 euros par an (pour 12 numéros), qui correspond au prix du papier, du timbre, de l’impression et de l’enveloppe dans laquelle vous recevez votre revue. L'abonnement papier coûte donc 19 euros (offre spéciale en format électronique), plus 15 euros, soit en tout 34 euros par an pour la France métropolitaine.
En vous abonnant aujourd’hui, vous recevrez chaque mois, dans votre boîte aux lettres, votre numéro de Révolution Santé, rempli d’informations qui feront la différence pour votre santé.
J’ajoute une chose, essentielle.
Il est absolument HORS DE QUESTION que nous recevions le moindre centime de votre part si vous n’êtes pas entièrement satisfait.
C’est pourquoi nous vous remboursons intégralement votre abonnement dans les 3 mois sur simple demande, par email ou par téléphone.
Vous n’aurez pas à vous justifier et vous pourrez garder tous les numéros que vous aurez reçus. Vous n’aurez alors strictement rien payé.
Je sais qu’il s’agit là d’une pratique qui paraîtrait insensée à un éditeur classique.
Mais c’est ainsi que nous espérons atteindre notre objectif : éveiller les consciences, rassembler autour d’une nouvelle médecine intégrative, efficace et sans danger, pour ouvrir ENFIN des perspectives de guérison à des millions de personnes aujourd’hui sans espoir.
Enfin, si vous vous abonnez depuis l'Europe, sachez que vous bénéficiez aussi d'une double garantie supplémentaire grâce à la nouvelle norme européenne de paiement SEPA.
Nous faisons partie des organisations engagées en faveur de ce nouveau moyen de paiement SEPA : il est plus économique et encore plus sécurisé que la carte bancaire.
Avec le SEPA, vous avez même la possibilité d’être remboursé, sans frais, par votre banque, jusqu’à 8 semaines après le paiement (c’est bon à savoir, même si de notre côté, nous vous garantissons ce remboursement pendant 12 semaines).
En vous abonnant aujourd’hui, vous recevrez bien plus que des « conseils de santé ». Vous aurez accès à de véritables concentrés de sagesse, issus d’années de pratique des plus grands thérapeutes francophones.
Bien sûr, je ne peux pas vous promettre la guérison. Ni que vous vivrez en parfaite santé jusqu’à 100 ans.
Mais je peux vous garantir que vous ne trouverez nulle part ailleurs des secrets de santé aussi précieux pour vivre mieux et plus longtemps. Et que dans la période que nous traversons, Révolution Santé vous aidera au quotidien à faire les bons choix pour vivre mieux et en bonne santé
02/11/2020
Chère lectrice, cher lecteur,
C’est la panique TOTALE.
Le Président de la République parle d’EFFONDREMENT (qu’il voudrait éviter “à tout prix”)[1].
Le journal Libération titre sur la “deuxième FIN DU MONDE.”
Notre dernier ESPOIR, ce sont des mesures d’urgence pour renforcer les services de réanimation, pour faire face à l’afflux de malades.
Votre intervention est indispensable car les Autorités ne bougent pas.
A part confiner, imposer des masques, interdire les rassemblements, elles ne font pratiquement RIEN de concret.
Elles attendent le vaccin !!!
Au moins de juin, elles s’étaient engagées à créer des milliers de lits en réanimation supplémentaire.
Résultat : zéro lits en réanimation de plus qu’au cours de la première vague !!
C’est impensable. Catastrophique. Surtout qu’ils ont le pouvoir de le faire avec les pouvoirs spéciaux conférés par l’état d’urgence.
Car les solutions existent.
Elles ont été écrites NOIR SUR BLANC par le Professeur Philippe Juvin, chef du service des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou, et publiées dans la grande presse.
Ces solutions sont réalistes. évidentes. Faciles. Rapides.
Qu’attendent les Autorités ?
ELLES ATTENDENT QUE LE PEUPLE BOUGE.
Elles attendent que vous bougiez.
Le Pr Juvin propose de :
1) former en 3 semaines un vaste corps d’auxiliaires de santé pour laver, brancarder, nourrir les patients, leur tenir compagnie.
EST-CE IMPOSSIBLE EN FRANCE EN 2020 ? Bien sûr que non !!
Il propose aussi de :
2) transformer, en quelques semaines de formation, pour quelques tâches limitées, des aides-soignantes en infirmières. Elles pourront ainsi aider les médecins et les internes. “Ce sont des renforts rapidement dispos, explique-t-il.
EST-CE IMPOSSIBLE EN FRANCE EN 2020 ? Bien sûr que non !!
Il propose encore de :
3) d’identifier tous les médecins qui ont eu un jour une expérience d’urgentiste ou de réanimateur (c’est-à-dire quasiment tous les médecins en activité !) de les mettre à niveau sur quelques points essentiels en 3 semaines, et de les mettre à disposition des réanimateurs et urgentistes, sous leur responsabilité.
EST-CE IMPOSSIBLE EN FRANCE EN 2020 ? Bien sûr que non, encore une fois !!
Mais tant que le peuple ne bougera pas, rien ne se passera.
Signez et faites circuler la pétition ci-jointe !!
“Le gouvernement dit que le personnel n’existe pas. Créons-le !” dit le Pr Juvin. “Faisons preuve d’agilité. Créons le par mobilisation générale” !!!
C’EST EXACTEMENT CELA QU’IL FAUT.
LA MOBILISATION GÉNÉRALE.
C’est pourquoi je vous demande de signer la pétition ci-jointe, appelant à la mobilisation générale.
“En cas de mobilisation générale, on donne un fusil à l’instituteur et à l’artisan”, dit Philippe Juvin.
C’est une évidence !!
On ne peut pas à la fois déclarer l’état d’urgence, bloquer tout le pays pendant des semaines, des mois, annuler les fêtes, ruiner des secteurs entiers du pays, et s’interdire de prendre les mesures simples pour résoudre les problèmes !!
Au nom de quel règlement administratif, au nom de quelle norme bureaucratique, sommes-nous en train d’empêcher les aides-soignantes de participer à l’effort de guerre ??
C’est le voyage en absurdie.
Toutes les personnes de bonne volonté actuellement confinées chez elles à ne rien faire devraient au moins avoir le droit de proposer leurs services !!!
Ce n’est toujours pas le cas, alors que le pays va à la catastrophe, et que les services hospitaliers saturent et que les cadavres s’entassent.
Si nous voulons sortir rapidement du confinement, il faut agir pour se préparer.
L’Organisation Mondiale de la Santé le dit elle-même : “Le confinement n’est qu’une mesure de dernier recours, pour laisser aux Autorités le temps de s’organiser.” [2]
Rien ne bouge pour l’instant dans les hôpitaux. La haute administration ne met pas en place les mesures du Pr Juvin.
Mais nous, le peuple, nous pouvons forcer nos gouvernants à sortir de cet immobilisme désastreux
Rassemblons des centaines de milliers de signatures pour exprimer NOTRE VOLONTÉ.
Nous sommes en démocratie.
Le pouvoir appartient au peuple.
Signez de toute urgence la pétition ci-jointe au Président Emmanuel Macron et au ministre de la Santé Olivier Véran.
Vous pouvez ainsi participer à sauver notre pays, et apporter des soins à des milliers de personnes donc sauver des vies.
C’est très important.
Votre voix sera décisive pour donner du poids à cet appel. A faire suivre le plus largement possible autour de vous.
Si nous ne bougeons pas, nous avons la certitude que le confinement sera prolongé, les fêtes de Noël supprimées, et de nombreuses hospitalisations urgentes bloquées !!!
Merci de votre solidarité !
Jean-Marc Dupuis
Sources :
[1] Reconfinement : Macron veut éviter l’effondrement de l’économie, à tout prix
[2] L'OMS met en garde
27/10/2020
Avertissement :
Ce texte quelque peu maladroit contient par ailleurs un certain nombre d'inexactitudes plus ou moins anecdotiques.
Il reste que les problèmes évoqués sont incontestables, entre autres :
elles ne font que s'ajouter au "mix" et permettre ainsi un accroissement de la consommation.
(en général, notamment aux États-Unis, on les coupe en trois et on les enterre dans d'immenses "cimetières")
(à l’horizon 2025, 30 millions de tonnes de béton armé vont être coulées dans le sol français
pour y implanter les 20 000 éoliennes programmées par Nicolas Hulot)
Tout ceci est largement documenté, notamment sur l'internet, informez-vous !
Pour les infrasons émis par les éoliennes, je n'ai trouvé aucune étude vraiment convaincante, que ce soit à charge ou à décharge.
En fait, on ne connaît pratiquement rien de leurs effets en fonction de leur fréquence, de leur intensité et de la durée d'exposition,
aussi bien pour l'homme que pour les autres êtres vivants.
Dans ce domaine les "essais randomisés" en double aveugle ne sont pas vraiment à l'ordre du jour...
mais les populations proches des éoliennes sont bel et bien exposées, même à plusieurs km,
car les infrasons sont très peu amortis lors de leur propagation dans l'air.
Je me rappelle aussi qu'il y a quelques décennies, les services de recherche des armées, en France et dans d'autres pays,
avaient construit des "sifflets" géants pour étudier l'utilisation des infrasons comme armes à longue portée (plusieurs km).
Il a été prouvé à cette occasion que les infrasons émis à 7 Hz était particulièrement nocifs et susceptibles de tuer les êtres humains
en provoquant d'intenses secousses lésant les organes, un fait à rapprocher du syndrome du bébé secoué.
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27/04/2020
Nous sommes au début du 21e siècle. La mondialisation bat son plein. En vrac, mondialisation rime de plus en plus avec agglomérations tentaculaires, surexploitation et dilapidation des ressources naturelles, extinction des espèces, accumulation des richesses pour quelques uns, paupérisation galopante pour les autres, privatisation des biens publics, pollution généralisée de l'eau, de l'air, des terres, spéculation, compromission des dirigeants, abstention des électeurs, fusion des glaciers, émigration massive, régression sociale, persécution des journalistes d'investigation et des lanceurs d'alerte, etc., etc.
Ici ou là, des voix s'élèvent, mais on ne les écoute pas.
Le fric, l'égoïsme, l'indifférence, l'abrutissement par la télévision et la publicité...
Quelles que soient vos opinions sur Bill Gates,
regardez cette conférence. Elle date de 2014...
⇒ 18 mai 2019 : on manque de lits dans les services mais le plus vieil hôpital de la capitale va être partiellement cédé au promoteur Novaxia pour un montant de 144 millions d'euros.
⇒ Décembre 2019 : une banderole d’hospitaliers manifestants disait : L’État compte les sous, on va compter les morts. Nous y sommes.
2020 arrive
⇒ 21 janvier : Le risque d’introduction du virus en France est faible, mais il ne peut pas être exclu, dit la ministre. De ce constat naîtra un
« en même temps » médical qui deviendra un leitmotiv. D’un côté, on accepte l’idée qu’il y ait un risque, mais de l’autre on rassure.
Notre système de santé est bien préparé, affirme encore Agnès Buzyn.
⇒ 23 janvier : Agnès Buzyn fait état de 600 cas de contaminations confirmés en Chine et de 17 décès.
⇒ 27 janvier : Jérôme Salomon [directeur général de la Santé depuis le 8 janvier 2018] en annonce 2 886 et 81 décès. Deux jours plus tard, ce chiffre monte à 6 000 cas et 132 décès. En France, alors que trois Chinois ayant séjourné à Wuhan sont pour la première fois hospitalisés, le discours reste le même. Tous les cas repérés hors de Chine ont un lien avec la Chine, explique Jérôme Salomon le 27 janvier. Ce ne sont pas des cas qui se développent hors du foyer chinois.
⇒ 27 janvier : Nous bénéficions en France d’un test rapide qui va être disponible de plus en plus largement sur le territoire dans les prochains jours, explique Jérôme Salomon. On recommande le port du masque pour les personnes malades. Et on recommande des équipements de protection pour les soignants lorsqu’il y a des gestes à risque. Mais il n’est jamais fait mention d’une possible pénurie.
⇒ 28 janvier : Jérôme Salomon signale un cas en Allemagne. Le 30 janvier, on en recense aux États-Unis, au Japon, au Vietnam et à Taïwan. Le 4 février, apparaissent ce que l’on appelle des cas tertiaires, en Allemagne et à Singapour. On ne le mesure pas encore, mais la chaîne de contamination commence à devenir incontrôlable, et elle le deviendra partout dans le monde. L’optimisme reste cependant de mise. La ministre dispose d’une étude de l’Inserm qui modélise une possible diffusion du virus en Europe. En France, le risque d’une arrivée du Covid 19 est évalué entre 5 et 13 pour cent.
⇒ 29 janvier : le directeur général de la Santé précise que les tests sont disponibles dans trois hôpitaux (Bichat, l’Institut Pasteur et les Hospices civils de Lyon). Le lendemain, Marseille est ajoutée à la liste. Le 4 février, ils sont disponibles à Bordeaux et Cayenne. Le 21 février, ce sont 34 sites qui sont opérationnels, avec toujours le même discours rassurant. Le 23 février, Olivier Véran, qui vient de succéder à Agnès Buzyn, annonce : Dans les hôpitaux de Paris, nous allons pouvoir être largement en mesure de répondre aux demandes, quelles qu’elles soient, de réalisation de tests.
⇒ 30 janvier : l’OMS déclare l’urgence de santé mondiale.
⇒ 2 février : on comptabilisera 14 600 personnes infectées et 362 décès mais on se veut toujours rassurant. Les cas enregistrés, précise-t-on, ont toujours un lien avec la Chine.
⇒ 7 février : le Dr. Li Wenliang est décédé du coronavirus. Médecin à l'hôpital central de Wuhan, il fut l'un des premiers à avoir alerté, fin décembre, sur les dangers du nouveau coronavirus. Il avait été arrêté le 1er janvier pour « propagation de fausses rumeurs » ; il est considéré aujourd'hui, en Chine, comme un héros.
⇒ 16 février : Agnès Buzyn, démissionnaire de son poste de ministre de la santé, remplace Benjamin Griveaux comme tête de liste pour les élections municipales à Paris. On murmure qu'Emmanuel Macron, convaincu qu'elle serait incapable de gérer la crise qui s'annonce, aurait sauté sur l'occasion pour s'en débarrasser. Elle n'aura pas laissé beaucoup de bons souvenirs, sauf chez les marchands de vaccins, et pas plus le personnel des hôpitaux publics que les malades de la thyroïde ne la regretteront.
⇒ 21 février, Jérôme Salomon précise : Le directeur général de l’OMS a demandé aux pays de se préparer à un risque épidémique. Et il ajoute, La fenêtre d’opportunité pour endiguer l’épidémie en Asie se réduit de jour en jour. La question des stocks de masques disponibles n’est cependant toujours pas abordée.
⇒ 23 février : Olivier Véran assure que la France est prête à affronter l'épidémie de coronavirus. Entretenant cette fiction de préparation, le gouvernement a promis pendant trois semaines, aux professionnels (médecins, hospitaliers, pharmaciens, soignants des EHPAD, pompiers, policiers...), des équipements de protection basiques, à commencer par les masques, qui ne sont jamais arrivés, ou au compte-gouttes.
Nous allons faire le nécessaire pour que (les professionnels de santé) puissent disposer de masques adaptés à chaque situation, dans un marché qui s’est tendu au plan international. Le ministre annonce : Nous allons travailler avec les entreprises productrices de masques FFP2 sur le sol français, et nous passons une commande de masques en quantité. À cet instant, on peut donc en déduire qu’une commande vient, ou va être passée.
⇒ semaine du 24 février : près de 2000 fidèles évangélistes s'étaient réunis au sein de l'église "la Porte Ouverte" de Mulhouse, dans le Haut-Rhin. Quelques jours plus tard, plusieurs dizaines de cas étaient décomptés et à l'heure actuelle, des dizaines de victimes sont à recenser dans la ville alsacienne.
⇒ 25 février : Éric Caumes, le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de la Salpêtrière disait encore que, lorsque le virus arriverait chez nous, peut-être on se rendra compte que la maladie n’est pas si grave que ça.
⇒ 26 février : Olivier Véran tente de rassurer quant à la propagation du coronavirus Covid-19 en France, assurant que l'on sait expliquer [les contaminations] par un voyage, ou par un contact avec une personne qui a été elle-même contaminée.
⇒ 26 février : Un premier Français, un homme de 60 ans, est décédé après avoir contracté le coronavirus, a annoncé ce 26 février le ministère de la Santé. Pourtant, il n'a pas voyagé dans une « zone à risque », où circule activement le virus.
⇒ 26 février : le match de Ligue des champions entre l'Olympique lyonnais et la Juventus de Turin est maintenu alors que l'épidémie fait rage en Italie, 3 000 supporters italiens sont attendus. Il nous semble qu'une mesure visant à interdire aux supporters visiteurs d'assister à ce match de football pourrait permettre de limiter considérablement les risques de propagation, écrivent les députés du Rhône Thomas Rudigoz, Jean-Louis Touraine et Danièle Cazarian dans une lettre adressée mardi au ministre et diffusée mercredi sur Twitter.
⇒ 28 février : Olivier Véran annonce 20 nouveaux cas d’infections en une journée, portant le total à 38 en France.
⇒ 2 mars : Véran incite à envoyer les enfants à l’école.
⇒ 2 mars : Avis du Conseil scientifique COVID-19 : parmi les Mesures de protection à l’échelle individuelle : Renforcement des mesures barrières pour se protéger soi-même et protéger les autres, en s’assurant de la disponibilité des moyens type gels hydro-alcooliques et masques chirurgicaux pour les populations.
⇒ 3 mars : 191 cas avérés de coronavirus en France. Pour l'instant, ce dont on est sûr, c'est que les personnes infectées par le SARS-CoV2 décédées sont plutôt âgées de plus de 60 ans, ont des antécédents cardiaques ou respiratoires, ou sont immunodéprimées, explique Élise Klement-Frutos [médecin spécialiste des maladies infectieuses et tropiales]. Elle continue : La mortalité du CoViD-19 est bien plus faible, de l'ordre d'1 à 2 %, selon les dernières statistiques.
⇒ 5 mars : Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, apparaît auprès des douanes dans un aéroport. Il ne faut pas céder à la panique. Ni affolement, ni légèreté: la vie continue», twitte-t-il avec une vidéo le montrant avec les Douanes françaises contrôlant des bagages de vols en provenance notamment de Singapour et d’Hanoï. Le gouvernement est pleinement mobilisé face au coronavirus, insiste-t-il, bien que les douaniers seraient bien en peine de trouver le coronavirus en fouillant des valises à la main.
⇒ 5 mars : Anne Hidalgo a reproché à Agnès Buzyn d'avoir démissionné du gouvernement et quitté son poste de ministre de la Santé en pleine crise du coronavirus. Télétravail et sécurisation des dispositifs vitaux de la ville... malheureusement vous n'êtes plus au ministère pour surveiller tout ça, a raillé la maire de Paris avant d'interroger la candidate LREM sur son départ. Réponse immédiate d'Agnès Buzyn : Parce que je veux être maire. L'échange ne s'arrête pas là puisque la maire de Paris lui rétorque que deux jours avant son annonce de candidature, Agnès Buzyn avait fait part de sa volonté de rester au gouvernement.
⇒ 6 mars : Macron : Il ne faut pas, sauf pour les populations fragiles, modifier les habitudes de sortie.
⇒ 6 mars : depuis quelques jours, la France est devenue un nouveau foyer aigu de contamination, avec plus de 200 cas et quatre morts.
⇒ 6 mars : selon un classement publié par l’École de santé publique de l'Université américaine Johns Hopkins (JHU), le pays de Pasteur arrive seulement 11e quant à sa capacité à faire face à une pandémie, tandis que les États-Unis caracolent en tête.
⇒ 7 mars : Macron incite les Français à aller au théâtre.
⇒ 8 mars : Macron affirme que l’hôpital est préparé.
⇒ 8 mars. Un journaliste : Est-ce que c’est dangereux d’aller travailler dans des entreprises de plus de mille salariés ? Réponse de Madame la ministre Pénicaud : Non (LCI)
⇒ 8 mars. Bruno Le Maire : J’invite tous les salariés des entreprises qui sont encore ouvertes à se rendre sur leur lieu de travail. (BFMTV)
⇒ 9 mars: depuis le passage en phase 2 de l'épidémie de coronavirus, des supermarchés voient leurs rayons vidés par des consommateurs en quête de réserves.
⇒ 9 mars : Macron se balade sur les Champs-Élysées.
⇒ 11 mars. Sibeth Ndiaye critique le confinement italien. L'Italie a pris des mesures qui n'ont pas permis d'enrayer l'épidémie.
Michela Marzano, philosophe, professeure des universités à Paris et ancienne députée italienne, a également réagi de façon véhémente sur Twitter : D’où vous permettez-vous ? Comment osez-vous ? Savez-vous que l’OMS recommande à la France de prendre des mesures comme en Italie ? , s’emporte-t-elle. (L'Obs)
⇒ 11 mars : Macron : Nous ne renoncerons à rien, surtout pas à rire, à chanter, à penser, à aimer, surtout pas aux terrasses, aux salles de concert, au fêtes de soir d’été, surtout pas à la liberté.
⇒ 12 mars : on ferme les écoles.
⇒ 12 mars 2020 : discours d'Emmanuel Macron.
1492 : Christophe Colomb découvre l'Amérique - 2020 : Macron découvre le service public (Fabien ROUSSEL, Twitter).
⇒ 13 mars. Dans une allocution télévisée en direct de l’Élysée ce jeudi 12 mars, Emmanuel Macron a ordonné la fermeture à partir de lundi, et jusqu'à nouvel ordre, des crèches, des établissements scolaires et universités. Les annonces ont pris de court toute la communauté éducative qui tente de s'organiser dans une journée de flou absolu.
⇒ 13 mars : la décision de suspension des visites en Ehpad, prise mercredi 11 mars par le gouvernement, crispe un secteur qui craint les conséquences affectives et psychologiques pour les personnes âgées d’une telle mesure appliquée sans aménagements.
⇒ 14 mars : le premier ministre annoncer un début de confinement général.
⇒ 14 mars : après l'interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes ce vendredi 13 mars, nouvelle étape drastique pour tenter d'enrayer l'épidémie de Covid-19, la France se met progressivement à l'arrêt.
⇒ 15 mars. Véran : Portez un masque uniquement sur recommandation médicale. Sauvez des vies, restez chez vous. (Twitter)
⇒ 15 mars : contre toute logique, le premier tour des élections municipales est maintenu, le nombre considérable des abstentions interroge sur la validité des résultats.
⇒ 16 mars : Agnès Buzyn n’est arrivée qu’en troisième position à Paris et sans attendre les directives de La République en marche (LRM) ou l’annonce du report du second tour, a annoncé ce lundi qu’en raison de la situation sanitaire et dans les hôpitaux, elle se retirait du jeu. C’est ma part de liberté, de citoyenne et de médecin. L’avait-elle donc perdu, ce libre arbitre, durant son aventure électorale ? Ses propos le laissent deviner. Depuis le début je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. La dernière semaine a été un cauchemar. J’avais peur à chaque meeting. J’ai vécu cette campagne de manière dissociée. Le mot dit tout. A-t-on jamais gagné une élection en affichant pareille dualité ? (Le Monde)
⇒ 16 mars : l'OMS appelle à effectuer « un test pour chaque cas suspect » de coronavirus. Il y a désormais plus de cas et de décès dans le reste du monde qu'en Chine , a ajouté Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l'OMS lors d'une conférence de presse à Genève.
⇒17 mars. Sibeth Ndiaye : Les Français ne pourront pas acheter de masque dans les pharmacies, car ce n’est pas nécessaire si l’on n’est pas malade (BFMTV)
⇒ 17 mars : le ministre de l’ Intérieur assure ce jeudi que les policiers « ne sont pas en risque » face au Covid-19 et qu’« ils ne peuvent se prévaloir » du « droit de retrait ».
⇒ 17 mars. Agnès Buzyn affirme avoir prévenu Philippe et Macron dès janvier de l'ampleur de la crise : Le 11 janvier, j’ai envoyé un message au président sur la situation. Le 30 janvier, j’ai averti Édouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir. Je rongeais mon frein.
⇒ 18 mars : d'après les auteurs de cette étude, publiée par le New England Journal of Medicine (NEJM) et financée par le gouvernement américain, le coronavirus aurait un niveau de viabilité à l'air libre comparable à celui du SRAS.
⇒ 19 mars : le professeur Didier Raoult a dévoilé lundi 16 mars les premiers résultats positifs de ses essais cliniques : sur 24 patients atteints du coronavirus, les trois quarts n'étaient plus porteurs du virus après six jours. (Plaquénil plus Azithromycine)
⇒ 20 mars. Nicolas Dupont-Aignan : Sibeth Ndiaye ose affirmer que les masques ne servent à rien parce que les Français ne sauraient pas s'en servir. Déclaration scandaleuse alors que l'OMS et de plus en plus de spécialistes de santé recommandent l'utilisation massive des masques et des tests ! Ne pas oublier qu'elle a dit elle-même, précédemment, qu'elle était prête à mentir pour défendre ce gouvernement.
⇒ 20 mars : Olivier Véran a finalement reconnu devant l'Assemblée nationale que la France n'était pas préparée, et le 21 mars, en conférence de presse, que les stocks de masques étaient peu fournis. La France était prête et en même temps elle ne l'était pas. Ah, si les envolées compassionnelles et le lyrisme louangeur, promulguant l'héroïsme de nos soignants, avaient pu se traduire en masques, tests, blouses, gel et gants : mais après tout qu'y peut le gouvernement ? Vous savez bien que les français sont irresponsables.
⇒ 20 mars : depuis le week-end dernier, des milliers de Parisiens ont quitté leur ville. Leur destination : la province - notamment le Sud - où beaucoup possèdent des résidences secondaires.
⇒ 20 mars : les caissières des grandes surfaces, véritables héroïnes, sont maintenues en première ligne de risque sanitaire, sans protection ou presque, ni prime.
⇒ 20 mars : des médecins, s'appuyant sur les déclarations faites par Agnès Buzyn au Monde, dans lesquelles elle affirmait avoir alerté dès janvier le Premier ministre sur la gravité de l'épidémie de coronavirus, portent plainte contre elle et contre Édouard Philippe.
⇒ 21 mars. Le ministre affirme : C’est parce que nous avons dès le début considéré que la disponibilité en masques allait être une difficulté, qu’il a été décidé, dès le mois de janvier, de recourir à l’importation de masques, avant même l’apparition de premiers cas sur notre territoire national. Si l’on en croit ses propos, une commande aurait donc été passée dès janvier. Mais laquelle, et quand précisément ? La réponse à cette question centrale n'a pas été donnée par la direction générale de la Santé, qui a été sollicitée à plusieurs reprises. Impossible donc de savoir si on a vraiment pris des décisions dès janvier, ou si le ministre a tenu ces propos a posteriori pour contrer la polémique montante sur l’inertie de l’État.
⇒ 23 mars : Marisol Touraine ancienne ministre de la santé : Entre 2012 et 2017, les stocks de masques chirurgicaux ont régulièrement augmenté, et nous les avons reconstitués après les attentats : il y avait 730 millions de masques chirurgicaux en 2012, et 754 millions en 2016 et 2017. [...] En 2013, il y a un avis du SGDN [Secrétariat général de la Défense nationale] qui dit que chaque collectivité, entreprise ou établissement est responsable de ses stocks, car l’État ne peut pas tout stocker. C’est ce qu’ont fait la mairie de Paris, ou le ministère de la Santé pour les urgences. Ce n’est pas un changement de doctrine, c’est une décentralisation.
⇒23 mars. Il n'y a pas de test, sauf problème respiratoire majeur" : le manque d'outil de diagnostic face au coronavirus...
⇒ 23 mars : On nous demande de partir à la guerre à mains nues : face au coronavirus, les foyers d'accueil médicalisés sont démunis.
⇒ 23 mars : jogging interdit, moins de marchés, plus de petits bobos : le Conseil d’État somme le gouvernement de durcir le confinement sous 48 heures.
⇒ 24 mars : la corrélation avancée par une équipe de chercheurs italiens entre pollution de l'air et transmission du Covid-19 est accueillie avec un certain scepticisme par plusieurs spécialistes français.
⇒ 24 mars : le Professeur Didier Raoult, patron iconoclaste de l'IHU Méditerranée Infection, a claqué ce mardi 24 mars la porte du collège d’experts conseillant l’exécutif dans la gestion de la crise sanitaire créée par l’épidémie de Covid-19. En 2006, en plein épisode de grippe aviaire, le professeur Raoult, comme d'autres virologues, alertait sur le mauvais état de préparation de la France face à un risque d'épidémies d'infections respiratoires. Le spécialiste est au cœur d'une polémique sur l'usage de la chloroquine contre le Covid-19.
⇒ 24 mars : Il faut produire dès maintenant et très massivement de la chloroquine, demande Philippe Juvin, lundi 23 mars sur France Inter. Le chef du service des urgences à l'hôpital Georges-Pompidou à Paris estime que la France doit faire des stocks de cette molécule qui, d'après le Pr Didier Raoult à Marseille, est un traitement efficace pour soigner les personnes atteintes du coronavirus.
⇒ 25 mars : tests de dépistages ariégeois (Biomérieux) pas valides en France mais aux USA.
⇒ 25 mars : la loi « urgence coronavirus » est votée (allonger la semaine de travail à 60 heures).
⇒ 25 mars : les auxiliaires de vie et les infirmières libérales continuent à assurer leurs missions au domicile de nombreux patients âgés et handicapés ; confrontées à un manque criant de protections, elles craignent de devenir elles-mêmes des vecteurs du coronavirus.
⇒ 25 mars : l'école de la débrouille face à un État qui n'a rien préparé.
⇒ 25 mars : le Conseil scientifique Covid-19, formé d’experts conseillant depuis le 10 mars Emmanuel Macron et Édouard Philippe sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, recommande de prolonger le confinement établi en France à « au moins six semaines à compter de sa mise en place ».
⇒ 25 mars : incapacité de la France à tester massivement les Français.
⇒ 25 mars : 55 % des Français jugent que le gouvernement n’a pas pris la mesure de la gravité de la situation, 69 % estiment qu’il n’est pas clair et 79 % considèrent qu’il ne sait pas où il va.
⇒ 25 mars : tragédie à huis clos dans les Ehpad, selon l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France, 148 Ehpad franciliens ont des cas d’infection. C’est dans cette région et dans le Grand Est que les maisons de retraite sont les plus touchées.
⇒ 25 mars : Jean-Michel Blanquer ne prévoit pas de retour en classe avant le 4 mai.
⇒ 25 mars : Macron promet un plan massif d'investissement et de revalorisation pour l'hôpital.
⇒ 25 mars : faute de masques et de gants, les chauffeurs s’opposent à leurs employeurs désireux de continuer à travailler.
⇒ 25 mars : le coronavirus a causé 1 331 décès enregistrés à l'hôpital depuis le début de l'épidémie et 2 827 patients étaient ce mercredi soir en réanimation, a annoncé le directeur général de Santé Jérôme Salomon.
⇒ 25 mars : les capacités normales des États membres de l'Union européenne ne peuvent répondre qu'à 10 % de la demande en équipements de protection et autres appareils médicaux tels que les respirateurs artificiels, qui a explosé en raison de la pandémie de coronavirus, selon un document interne de la Commission que Reuters a pu consulter mercredi (lorsque depuis janvier un fabricant français a fait une offre au gouvernement qui n’a pas répondu !)
⇒ 25 mars : 10 000 policiers et gendarmes confinés, sous-équipés contre le virus, les forces de l’ordre se réorganisent pour assurer leurs missions. Les sept principales organisations syndicales de la police ont lancé un ultimatum à leur ministre : Si les moyens de protection font défaut dans les services, les policiers ne feront que les missions réellement urgentes et ne procéderont plus au contrôle du confinement.
⇒ 25 mars, Emmanuel Macron renforce l’engagement de l’armée dans la lutte contre le Covid-19, avec le lancement d’une opération baptisée « Résilience ». Celle-ci sera entièrement consacrée à l’aide et au soutien aux populations, ainsi qu’à l’appui aux services publics.
⇒ 26 mars. Marie-Anne Montchamp [ancienne secrétaire d'État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale sous Nicolas Sarkozy] : il faut soutenir les auxiliaires de vie qui assistent les personnes âgées cloîtrées chez elles face au coronavirus.
⇒ 26 mars : premier décès d'un gendarme des suites du Covid-19.
⇒ 26 mars : Orly sera temporairement fermé à compter du 31 mars.
⇒ 26 mars : le chef du service de réanimation médicale et des maladies infectieuses de l’hôpital Bichat, à Paris, s’inquiète du manque de protection physique et mental du personnel hospitalier face au coronavirus.
⇒ 26 mars : au moins 40 000 «nouveaux cas de Covid-19» ont été diagnostiqués par les médecins généralistes la semaine dernière, selon les estimations de Santé Publique France, alors que le nombre de malades testés positifs est de seulement 25 000 depuis le début de l'épidémie.
⇒ 26 mars : en Espagne, plus de 4 000 morts et 56 000 cas de coronavirus.
⇒ 26 mars : le G20réuni en sommet d'urgence sur le coronavirus qui menace l'humanité entière. L'Europe paie le plus lourd tribut avec deux tiers des victimes. Le bilan s'est particulièrement alourdi mercredi en Espagne (3 434 morts), le pays a dépassé la Chine en nombre de décès (3 281), mais aussi en France et en Italie, pays le plus cruellement touché avec plus de 7 500 morts.
⇒ 26 mars : Il est probable que le Covid-19 puisse revenir selon des cycles saisonniers, a prévenu mercredi un expert américain, soulignant le besoin urgent de trouver un vaccin et des traitements efficaces.
⇒ 26 mars : 1 696 décès en France des suites du coronavirus, 3 375 patients sont désormais en réanimation, soit 548 de plus en une journée, sur un total de 13 904 patients hospitalisés.
⇒ 26 mars : aux USA, plus de 83 000 cas ont été comptabilisés.
⇒ 26 mars. Le département d'Indre-et-Loire et trois départements limitrophes viennent d'écrire au ministre de la santé. Ils sont prêts à mobiliser leur laboratoire vétérinaire pour effectuer 1 000 tests Covid-19 par jour. L’État refuse.
⇒ 26 mars : le secrétaire d’État Jean-Baptiste Lemoyne explique qu'il reste encore 70 000 Français à rapatrier. Alors que la France est confinée, les «revenants», potentiellement contaminés, sont-ils contrôlés à l'aéroport ? Leur température est-elle prise ? Reçoivent-ils des consignes particulières ?
⇒ 26 mars : le laboratoire lyonnais BioMérieux a reçu l’autorisation de commercialiser un nouveau test rapide, mais aux États-Unis, rapporte Capital. En urgence et par le biais d’une procédure dérogatoire, Washington a donné le droit au spécialiste du diagnostic in vitro de mettre en vente ce nouvel élément sur tout le territoire états-unien, et ce pour toute la durée de la crise sanitaire. Pas en France pour l’instant, il faut qu’il obtienne le marquage CE pour être vendu dans l’Union Européenne !
⇒ 27 mars : Édouard Philippe annonce le renouvellement du confinement jusqu'au 15 avril. Nous souhaitons atteindre l'objectif de 14 000 à 14 500 lits de réanimation, 250 millions de masques ont été commandés (la semaine dernière) à la Chine et sont actuellement en cours de fabrication. Nous sommes ainsi passés de 5 000 (tests PCR) la semaine dernière à 12 000 sur une journée comme aujourd'hui, et à 20 000,
25 000, puis 30 000 d'ici une grosse semaine». Enfin, nous en serons à 50 000 par jour d'ici la fin du mois d'avril, grâce à l'implantation de plusieurs machines sur l'ensemble du territoire [...] la France a déjà passé commande pour 5 millions de tests rapides, qui arriveront prochainement [...] Ces tests rapides viendront s'ajouter aux tests PCR, ce qui permettra une capacité de dépistage amplifiée pendant la période de déconfinement. Ainsi, 30 000 tests supplémentaires seront réalisés chaque jour en avril, puis 60 000 tests supplémentaires chaque jour au mois de mai, et plus de 100 000 tests supplémentaires chaque jour au mois de juin. Le ministre de la Santé a rappelé que l'exécutif appuie toutes ses décisions sur les recommandations des sociétés savantes.
⇒ 27 mars : après avoir maladroitement proposé que les enseignants qui ne font rien aillent travailler comme saisonniers pour aider les agriculteurs à cueillir des fraises Tagada pour le brunch présidentiel, la porte-parole du gouvernement a eu une nouvelle idée. Ceux qui n’ont plus d’activité en raison de la crise du coronavirus sont invités à rejoindre la grande armée de l’agriculture française, a déclaré le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, ce mardi sur BFMTV. Et si les enfants allaient aider à traire les poules ? Pour ne pas manquer de lait de poule le soir de Noël ? Ils ont la bonne taille, ça sera plus facile pour eux a proposé Sibeth Ndiaye dans une courte vidéo sur le réseau social Snapchat. Selon la porte-parole, les enfants s’ennuient en période de confinement et seraient plus utiles dans les champs ou les poulaillers.
⇒ 27 mars : pont aérien vers la Chine pour acheminer masques et respirateurs.
⇒ 27 mars. Marine Le Pen : Qu’est-ce que l’unité nationale ? Participer aux mensonges du gouvernement ? Couvrir ses incompétences comme la mise en danger de gens luttant en première ligne contre le virus ? Si c’est cela, je n’en suis pas.
⇒ 28 mars : première évacuation par hélicoptère militaire de Metz vers l'Allemagne.
⇒ 29 mars : première évacuation de patients français par un avion militaire allemand. Véran demande aux Ehpad un isolement individuel des pensionnaires ; évacuation de 36 patients du Grand Est engagée à Nancy et Mulhouse.
⇒ 29 mars. Entreprise Honeywell de Plaintel près de Saint Brieuc : l'usine spécialisée dans la fabrication de masques a fermé en 2018. Aujourd'hui l'ancien directeur regrette que son entreprise n'ait pas été plus soutenue par les pouvoirs publics au moment du dépôt de bilan.
⇒ 29 mars. François Bayrou : De cet énorme bouleversement doit sortir un monde nouveau.
⇒ 29 mars : la France a-t-elle trop attendu pour se confiner ? En voyant la maladie se répandre de l’autre côté des Alpes, aurions-nous dû nous barricader plus tôt ? Aucun scientifique interrogé par Le Figaro n’a voulu se prononcer sur cette question.
⇒ 30 mars : Marc Lefèvre [vétérinaire de profession, président du Conseil départemental de la Manche] demande que L'État réquisitionne nos laboratoires départementaux pour les tests. Sur 70 laboratoires en France, plus de 45 peuvent être mobilisés pour réaliser au moins 13 000 tests par jour. Il est incompréhensible qu'ils ne soient pas sollicités d’office en cette période exceptionnelle. L'État doit réquisitionner nos laboratoires départementaux pour les tests. Nous avons engagé de nombreuses démarches auprès des autorités compétentes mais elles sont restées sans suites.
⇒ 30 mars. LA QUESTION DU JOUR : êtes-vous d'accord avec Édouard Philippe quand il dit qu'il n'y a pas eu de retard sur la prise de décision du confinement en France ? 162 997 votants, oui 31.23% - non 68.77%.
⇒ 30 mars : les États-Unis autorisent la chloroquine à l'hôpital.
⇒ 30 mars : la France compte 40 723 cas de COVID-19 et 2 606 décès. L'Allemagne compte 62 435 cas confirmés mais seulement 541 décès.
⇒ 30/03 Jérôme Salomon fait savoir qu'à l'échelon national, le nombre observé de décès sur la semaine 12 [du 16 au 22 mars] devient significativement supérieur à celui attendu, avec un excès de mortalité de 9 %.
⇒ 31 mars : la compagnie pharmaceutique Johnson & Johnson a annoncé lundi 30 mars avoir sélectionné un vaccin-candidat pour le nouveau coronavirus, qui doit être testé sur des humains d'ici septembre et pourrait être prêt à une utilisation d'urgence d'ici le début de l'année prochaine.
⇒ 31 mars : le président de la Fédération de l'hospitalisation privée demande un dépistage systématique de tous les soignants. On va monter à 4 000 lits de réanimation, mais attention ce ne sont pas des lits de réanimation tels qu'on a l'habitude de les voir. Ce sont des lits de soins intensifs que l'on va "upgrader".
⇒ 31 mars, discours d’Emmanuel Macron : Le jour d'après ne ressemblera pas au jour d'avant. Nous devons rebâtir notre souveraineté nationale et européenne. (...) Souveraineté et solidarité. C'est cette France unie à laquelle je crois, conclut-il. Les déstockages se sont faits mais pour faire face à la crise, plusieurs décisions ont été prises : importer et vite, plus d'un milliard de masques ont été commandés (...) mais il nous faut aussi produire davantage en France sur notre sol, assure Emmanuel Macron. Produire plus sur le sol national pour réduire notre dépendance. Emmanuel Macron constate qu’on «a abandonné trop de choses au marché et qu’il est temps de reprendre le contrôle.
⇒ 1er avril : dixit Philippe Juvin, chef de service des urgences à l’hôpital Georges-Pompidou : Les conseillers des princes, l’armée pléthorique de hauts fonctionnaires sont d’un niveau hétérogène. Parfois ils ne sont pas très éclairants pour le politique. Ils sont conservateurs, sans aucune culture du doute. À cela s’ajoute la non prise en compte par un certain nombre d’administrations qui mettent du temps à mettre en œuvre les politiques décidées par le gouvernement. Or nous sommes dans un cas d’urgence. Ces chefs et petits chefs, qui lancent ordres et contre-ordres devront répondre de leur actions après cette crise. Les personnalités qui conseillent les chefs d’État doivent être renouvelées. Cette crise n’arrive pas par hasard. Les gens que nous payons à faire des prévisions ont failli. Nous sommes face à des gens qui n’ont pas été à la hauteur de la mission qui leur avait été donnée. Les alertes n’ont pas été remontées. L’analyse sera à faire après la crise mais on peut d’ores et déjà affirmer que certains verrous administratifs doivent être reconsidérés. Les strates administratives sont trop nombreuses. Elles se bousculent, se compliquent les unes les autres.
⇒ 1er avril : 46% des Français jugent positivement l'action du chef de l'État, soit une hausse de 13 points en un mois. Un niveau qu'il n'avait plus atteint depuis février 2018. Serait-ce un poisson d'avril ?
⇒ 1er avril : Olivier Véran pense que les soignants n'attrapent pas le virus au contact des malades (vidéo du 27 mars 2020).
⇒ 1er avril : Emmanuel Macron appelle à un sursaut de souveraineté, la maîtrise de notre destin doit prévaloir pour tous les domaines touchant à l’intérêt national: la santé, le militaire, l’énergie, l’eau, l’alimentation bien sûr, mais aussi les technologies sensibles d’avenir comme l’espace, l’informatique quantique ou les données numériques.
⇒ 1er avril : nos établissements sont totalement vides, déplore la Fédération de l'hospitalisation privée. Sur la région Île-de-France, nous avons plus de 250 établissements privés. Nous sommes une force d'appoint. Mais nous ne sommes pas sollicités, s'emporte Lamine Gharbi, président de la Fédération de l'hospitalisation privée.
À se demander si l’État , la « Cerfanie » le fait exprès dans tous les domaines en refusant que les tests soient fait par des labos vétérinaires, refusant les aides des industriels etc...
En « guerre » il faudrait savoir se passer de formulaires Cerfa, des autorisations de la hiérarchie pour éviter des morts !
⇒ 1er avril : auditionné mercredi 1er avril par la mission d’information sur le coronavirus à l’Assemblée nationale, le premier ministre a jugé « probable » que la sortie du confinement ne se fasse pas « en une fois, partout et pour tout le monde ». Il espère proposer des éléments d’une stratégie « dans les jours, la semaine qui viennent ».
⇒ 2 avril : Pour la première fois, Édouard Philippe évoque la phase de déconfinement.
⇒ 2 avril : « En cash, sur le tarmac » : Muselier affirme que des masques pour la France ont été rachetés par les Américains en Chine.
⇒ 2 avril : les entraînements collectifs interdits pour les sportifs.
-⇒ 2 avril : couvre-feu instauré en Guadeloupe et en Martinique.
-⇒ 2 avril : la vague grossit en France, plus de 6 000 personnes en réanimation, les transferts de malades s'accélèrent.
⇒ 2 avril : la COP26 de Glasgow reportée.
-⇒ 2 avril : plus de 4 000 décès enregistrés à l'hôpital en France, +509 en 24 heures.
⇒ 2 avril : 100 malades supplémentaires transférés hors d’Île-de-France d'ici jeudi midi, 36 malades évacués par TGV de Paris vers la Bretagne.
⇒ 2 avril : le bilan du coronavirus s'alourdit dans plusieurs Ehpad.
⇒ 2 avril : plus de 3,6 millions de salariés au chômage partiel, annonce Muriel Pénicaud.
⇒ 2 avril : les patients en réanimation ont besoin de certains produits, comme des dérivés de morphine, tout au long de leur séjour à l'hôpital. Et les stocks manquent déjà. « Nous avons peut-être des réserves pour quelques semaines tout au plus », s'inquiète le Professeur Rémi Salomon [ne pas confondre avec Jérôme Salomon].
⇒ 3 avril : 884 personnes sont décédées en maison de retraite, selon les chiffres officiels, et au moins 14 638 cas « confirmés ou possibles » de la maladie y ont été recensés, a annoncé jeudi le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.
La pandémie de Covid-19 a fait plus de 50 000 morts dans le monde et plus d’un million de cas ont été recensés.
⇒ 3 avril : une attestation de déplacement numérique sera disponible à partir du lundi 6 avril, en complément du dispositif papier déjà en place pour justifier les sorties en dépit des mesures de confinement, a indiqué le ministre de l’intérieur Christophe Castaner. Concrètement, le formulaire sera téléchargeable sous format PDF, depuis un smartphone, afin de le présenter aux forces de l’ordre grâce à un code QR.
⇒ 3 avril : le préfet de Paris, Didier Lallement, estime que ceux qui sont aujourd’hui en réanimation sont les mêmes que ceux qui n’ont pas respecté les règles du confinement au début. Devant le tollé suscité par cette déclaration, il a dû présenter ses excuses.
⇒ 3 avril : Jean-Michel Blanquer a annoncé que toutes les épreuves du baccalauréat seront validées en contrôle continu et que les collégiens auront cours jusqu’au 4 juillet.
⇒ 3 avril : le nombre de détenus dans les prisons françaises a diminué de 6 266 personnes entre le 16 mars et le 1er avril, a indiqué le ministère de la justice. Cette baisse inédite est liée à la fois à une diminution de l’activité judiciaire et à des libérations anticipées, afin de limiter la propagation du Covid-19 en prison.
⇒ 3 avril : aux États-Unis, vendredi, le directeur de l'Institut des maladies infectieuses, Anthony Fauci, membre du groupe de travail de la Maison Blanche sur le coronavirus qui dit passer une heure par jour avec le président Trump, a évoqué sur Fox News des informations indiquant que le virus peut en réalité se transmettre quand les gens ne font que parler, plutôt que seulement lorsqu'ils éternuent ou toussent.
⇒ 4 avril : Karine Lacombe, ce professeur qui a envahi en mars les plateaux TV et a même été en conférence de presse avec divers hauts responsables de l’État, à reçu près de 38 000 € pour ABBVIE qui produit le KALETRA (antiviral qui coute entre 110 et 215 € les 60 comprimés), en concurrence avec le PLAQUENIL (qui coûte 4€ les 30 comprimés) et près de 25 000€ pour GIDEAD qui produit le REMDEVISIR (pas encore commercialisé) en concurrence aussi avec le PLAQUENIL ; la question est : y a-t-il conflit d’intérêt ? Surtout l’on prend position contre un traitement concurrent à ceux des entreprises qui la rémunèrent ? Tout est vérifiable sur le site https://www.transparence.sante.gouv.fr
⇒ 4 avril : samedi 4 avril 2020,
COONAVIRUS : UNE AIDE-SOIGNANTE SANCTIONNÉE A L’HÔPITAL D’HAUTMONT DANS LE NORD ! Pour en savoir plus et pour signer la pétition unitaire de soutien c'est ici : http://chng.it/rRQQhbK8Zc
SUD santé sociaux 59 est scandalisé par la mise à pied à effet immédiat d’une aide soignante, militante SUD, intervenue ce samedi 4 avril à 6 h 30, à sa prise de poste. Il lui a été reproché publiquement, devant ses collègues, d’être intervenue dans le cadre de son mandat pour d’une part exiger des masques et d'autre part des test de dépistage pour les soignants.
Les soignants de l’Hôpital local d’HAUMONT, comme tous ceux de ce pays, exercent actuellement dans le dénuement matériel et malgré cela ils prennent en charge patients et personnes âgées face à la pandémie. De façon scandaleuse, leur expression sur le contenu de leur travail, le droit légitime à réclamer une protection minimum, (qui concerne aussi bien les soignants que les patients face au coronavirus) et les libertés syndicales sont bafoués. SUD santé sociaux exige la réintégration immédiate de Laetitia PUISSANT, l’abandon de toute sanction et la mise à disposition des moyens matériels face au coronavirus, parmi lesquels masques et les tests sont au premier rang.
⇒ 5 avril : à Nancy, l'ARS compte toujours supprimer près de 600 postes après la crise, les élus et l'hôpital interpellent le gouvernement. (France Info)
⇒ 6 avril : alors que l’Académie de médecine préconise le port d’une protection pour l’ensemble de la population, le gouvernement revoit sa stratégie de lutte contre le coronavirus.
⇒ 6 avril : les experts-médecins des conseils scientifiques chargés d'éclairer Emmanuel Macron pendant la crise du coronavirus ont touché 450 000 euros des firmes pharmaceutiques ces cinq dernières années. Faut-il s'inquiéter pour leur indépendance ?
-⇒ 8 avril : Christophe Lannelongue, directeur de l'Agence régionale de santé (ARS). Ce dernier a estimé vendredi 3 avril, qu'il n'y avait pas de raison de remettre en cause les fermetures de lits et les suppressions de postes prévues pour les cinq prochaines années à Nancy.
⇒ 9 avril : Christophe Lannelongue, directeur de l'Agence régionale de santé (ARS) à été démis de ses fonctions.
⇒ 9 avril : à Marseille, Macron s'affiche aux côtés du Pr Raoult.
⇒ 9 avril : Castaner s'en prend aux maires qui rendent les masques obligatoires.
⇒ 10 avril : les Français jugent avoir été trompés par le gouvernement sur les masques. Selon notre sondage Odoxa, ils se prononcent majoritairement pour que le port du masque soit rendu obligatoire dans toutes les communes.
⇒ 10 avril : confinement, plus d’un demi-million d’amendes dressées.
⇒ 10 avril : Covid-Quest, un outil numérique pour communiquer ses symptômes à un professionnel de santé. La Société de pneumologie de langue française lance un outil numérique pour aider à obtenir un avis médical sur des symptômes évoquant le Covid-19.
-⇒ 10 avril : le premier adjoint socialiste à la mairie de Paris a dressé un triste bilan de la situation dans les Ehpad. Il explique que les patients ne sont souvent pas pris en charge et meurent dans leur établissement.
⇒ 10 avril : traçage numérique: le plan pour maîtriser l’épidémie, les politiques divisés face au « tracking ».
⇒ 10 avril : cas confirmés en France : 86 334 ; décès confirmés : 12 210 ; patients guéris : 23 200 (ministère de la Santé)
⇒ 10 avril : pour la première fois depuis le début de l'épidémie, le nombre de patients en réanimation en France est en légère baisse, avec 82 hospitalisations de moins en 24 heures.
⇒ 10 avril : le professeur Didier Raoult a présenté à Emmanuel Macron sa nouvelle étude sur l'efficacité de la chloroquine, portant cette fois sur plus de 1 000 patients, contre 24 pour la première.
⇒ 10 avril : les pays de l'Union européenne se mettent d'accord sur une réponse commune à 500 milliards d'euros face à l'épidémie, annonce Bruno Le Maire.
⇒ 13 avril : Voici les points principaux à retenir de l'allocution du président de la République :
• Confinement. Le confinement est prolongé jusqu'au lundi 11 mai.
• Enseignement. À partir de cette date, les crèches, écoles, collèges et lycées rouvriront progressivement leurs portes. La reprise des cours dans l'enseignement supérieur ne se fera en revanche pas avant l'été.
• Loisirs. Les restaurants, cafés, hôtels resteront fermés le 11 mai, et aucun festival n'aura lieu avant mi-juillet.
• Exceptions à la sortie du confinement. Les personnes âgées et vulnérables devront rester confinées après le 11 mai ;
• Port du masque. Chaque Français sera doté d'un masque grand public à cette date. Son port pourra devenir systématique.
• Tests. Emmanuel Macron assure qu'à cette date, il sera possible de tester toute personne ayant un symptôme.
⇒ 13 avril : le 3 mars, il a publié la commande de gaz lacrymogènes pour plus de 3,6 millions d’euros, au profit de la police nationale et de la gendarmerie nationale, précisément des Aérosols CS à diffusion dispersive petite capacité (40 à 50 ml) », des « Aérosols CS à diffusion dispersive moyenne capacité (300 ml) » et des « Aérosols CS à difffusion dispersive grande capacité (500ml).
En revanche, ce n’est que le 28 mars que le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé que le gouvernement avait commandé 5 millions de tests rapides du coronavirus. Source : Reporterre
⇒ 14/04-Cas confirmés dans le monde : 1 925 811 ; décès confirmés : 119 818 ; patients guéris : 2 964 726 (Université Johns-Hopkins, JHU).
Cas confirmés en France : 98 076 ; décès confirmés : 14 967 ; patients guéris : 27 718 (ministère de la Santé).
Le déconfinement le 11 mai n’est pas une certitude mais un objectif, précise Christophe Castaner après les annonces d'Emmanuel Macron.
Le retour à l'école ne "sera pas obligatoire le 11 mai", fait quant à lui savoir Jean-Michel Blanquer .
Le gouvernement prévoit un recul du PIB français de 8 % en 2020 .
⇒ 15 avril. Coronavirus - Professeur Perronne: Des malades auraient pu être sauvés s’ils avaient pris de la chloroquine. J'hallucine et je ne comprends pas le manque de décision politique !
⇒ 16 avril : 18 millions de Français devront rester confinés après le 11 mai en raison de l’épidémie de Covid-19, affirme le Conseil scientifique. Primes pour les soignants (de 500 à 1 500 €) et aides aux familles modestes, le gouvernement a par ailleurs détaillé son plan d’urgence. La pandémie de Covid-19 a fait près de 129 000 morts dans le monde, dont 17 167 en France
⇒ 17 avril. Marianne : Les hôpitaux ont subi près de 12 milliards d'euros de coupes budgétaires dans la dernière décennie, planifiées par les différents gouvernements d'année en année. Des moyens qui font aujourd'hui défaut pour faire face à l'épidémie de coronavirus.
L'Ondam [Objectif national des dépenses d'assurance maladie] a été créé pour contenir les dépenses de santé, rappelle Rachel Bocher, psychiatre et présidente de l'Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH). Il correspond à un raisonnement budgétaire primaire, plutôt qu'à une logique de soin.
L'Ondam est subdivisé en sous-objectifs par secteurs, dont un pour les hôpitaux. L'Ondam augmente chaque année, d'une Loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) à l'autre, mais moins que l'évolution « naturelle » des dépenses des hôpitaux, Cette progression est liée à la hausse de la population et de la part des personnes de plus de 65 ans, ainsi qu'à l'explosion des maladies chroniques depuis 30 ans, détaille Rachel Bocher.
Les objectifs d'économies fixés par l'Ondam ont été systématiquement respectés depuis 2019. Et même dépassés : les versements de l'Assurance maladie aux hôpitaux ont été plusieurs fois inférieurs de plusieurs centaines de millions d'euros au plafond fixé en LFSS, comme le note le rapport sénatorial de 2019. Soit 3 milliards d'euros d'économies supplémentaires sur la dernière décennie, qui sont venues s'ajouter aux 8,7 milliards prévus. Au total, les hôpitaux ont donc subi 11,7 milliards d'euros de coupes budgétaires en 10 ans.
Les établissements se sont adaptés en sabrant leurs dépenses. Cela s'est traduit par une réduction du personnel et du nombre de lits. Environ 40% des lits de réanimation ont par exemple disparu en trente ans, estime Rachel Bocher. De quoi handicaper les soignants face à la crise sanitaire actuelle.
On paie au prix fort les économies faites pendant toutes ces années, pointe la présidente de l'INPH. La nécessité du confinement est liée au manque de lits de réanimation. Et rien n'était prêt au niveau du matériel : on manque du surblouses, de masques, de tests…
Les coupes se sont aussi traduites par une dégradation (...) de la situation financière des hôpitaux publics, avec une hausse de leur déficit budgétaire, indique le rapport sénatorial sur l'Ondam. La vague de l'épidémie de coronavirus a finalement poussé le gouvernement à desserrer l'étau : d'abord prévu à 2,1 % pour 2020, l'Ondam a été relevé à 6,5 %, comme l'a annoncé Olivier Véran le 14 avril sur RTL. Un répit éphémère ?
⇒ 20 avril : un peu plus de 5 400 personnes étaient en service de réanimation dimanche soir. Soit 89 de moins que la veille. C'est la onzième journée consécutive de baisse. Lors de son point presse quotidien, Jérôme Salomon a aussi annoncé que le nombre de décès en France depuis le début de l'épidémie s'élevait à 19 718
⇒ 21 avril. Cas confirmés dans le monde : 2 501 156 ; décès confirmés : 171 810 ; patients guéris : 659 732 (Université Johns-Hopkins, JHU).
Cas confirmés en France : 117 324 ; décès confirmés : 20 796 ; patients guéris : 39 181 (ministère de la Santé).
Vingt machines capables de réaliser 2 400 tests par jour vont être installées dans des hôpitaux français.
En Allemagne, Berlin et plusieurs États imposent le port du masque dans les transports à partir du 27 avril .
Dans le monde, 826 millions d'élèves, soit un sur deux, n'ont pas d'ordinateur chez eux pour l'enseignement à distance, souligne l’UNESCO.
⇒ 24 avril. Cas confirmés dans le monde : 2 709 483 ; décès confirmés : 190 961 ; patients guéris : 738 490 (JHU).
Cas confirmés en France : 120 804 ; décès confirmés : 21 856 ; patients guéris : 42 024 (ministère de la Santé).
Des masques grand public seront distribués aux Français dès le 4 mai, déclare la secrétaire d'État à l'économie.
Emmanuel Macron s'entretient ce vendredi matin avec les professionnels de la restauration et de l'hôtellerie, qui n'ont aucun horizon de reprise officielle.
Les États-Unis comptent désormais près de 50 000 morts du COVID-19, après avoir enregistré plus de 3 100 morts sur 24 heures, selon JHU.
26/04/2020
Chers amis,
Ici Thierry Champion, journaliste d’investigation et lanceur d’alerte.
Encore un grand merci d’avoir signé notre grande pétition nationale contre la « folie des grandeurs » de certains élus, qui dépensent l’argent public n’importe comment (ronds-points affreux et inutiles, médiathèques de luxe, etc.).
Ce gaspillage est financé par les impôts… donc par vous et moi.
Et c’est d’autant plus grave que les autorités vous mentent depuis 30 ans sur votre pouvoir d’achat.
Si vous écoutez l’INSEE et nos gouvernants, le pouvoir d’achat des Français aurait fortement augmenté depuis 40 ans.
Voici ce qu’ils vous disent : « arrêtez de râler et regardez les chiffres : vous êtes plus riche qu’avant, vous n’avez vraiment pas de raisons de vous plaindre ».
Ah bon, vraiment ?
Mais alors pourquoi les Français ont-ils l’impression du contraire ?
Pourquoi la révolte des gilets jaunes, si les Français sont beaucoup plus riches qu’avant ?
Pourquoi une hausse des impôts sur l’essence est-elle une catastrophe pour les familles modestes ?
Pourquoi les petites retraites sont durement frappées par une augmentation de la CSG ?
Pourquoi un tel décalage entre les chiffres officiels et le ressenti des Français ?
L’INSEE vous dit que les Français consomment trois fois plus qu’en 1960. [1]
Le Conseil d’analyse économique vous dit que le pouvoir d’achat des Français a « doublé de 1968 à 2000 » [2].
Mais c’est faux, archi-faux.
La vérité est que les Français ne sont pas vraiment plus riches qu’en 1975.
Je vais vous expliquer pourquoi, et je vous promets que vous ne serez pas « déçu du voyage ».
Car il y a deux ÉNORMES PROBLÈMES avec les chiffres officiels :
Pour calculer votre pouvoir d’achat, année après année, l’INSEE regarde si les prix augmentent ou diminuent.
Pour cela, ils choisissent un échantillon de biens et services représentatifs (alimentation, voiture, ordinateurs, etc.).
Problème : dans tout ça, ils sous-estiment gravement le prix de votre logement.
Eh oui : dans son indice des prix, l’INSEE ne tient pas compte :
Je cite l’INSEE, au cas où vous ne me croiriez pas :
« Les prix des biens immobiliers et des travaux relatifs à leur gros entretien ne figurent donc pas dans l’indice des prix à la consommation » [3]
Et c’est tout simplement absurde !
Quand vous achetez votre résidence principale, ce n’est pas un investissement.
Car vous n’en retirez aucun revenu (contrairement à un investissement en Bourse, par exemple).
Même le Conseil d’analyse économique l’a reconnu : « l’achat de la résidence principale s’apparente à une dépense de consommation d’un bien ‘très durable’ », et non à un investissement !
Et en plus, vous avez généralement une lourde charge à rembourser : les intérêts de votre emprunt !
Et pourtant, cela ne figure pas dans le calcul du pouvoir d’achat des Français !
Et les loyers, me direz-vous ?
Les loyers sont bel et bien pris en compte dans « l’indice de prix », heureusement.
MAIS ils sont ridiculement sous-estimés !
Tenez-vous bien : l’INSEE estime que les loyers représentent 6 % de vos dépenses !!!
Alors que les loyers pèsent pour 20 à 30 % du budget des locataires !
Je cite l’INSEE, car je crains là aussi que vous ne me croyez pas :
« La part des loyers dans l’indice des prix est de 6 %. Il s’agit d’un taux moyen, calculé pour l’ensemble des ménages, qu’ils soient locataires ou propriétaires ».
Donc, si vous écoutez l’INSEE, sur 16 euros de dépenses, les Français consacrent 1 euro à leur logement.
C’est absurde, et cela explique pourquoi nos gouvernants pensent que vous êtes beaucoup plus « riche » qu’avant !
Et il y a une seconde raison, peut-être encore plus sidérante :
Il y a un autre problème massif dans leur mode de calcul.
Pour calculer le prix de votre voiture ou de votre ordinateur, année après année, l’INSEE ne se contente pas de regarder le « prix de vente ».
Non, ils manipulent les prix de vente, de façon insensée.
S’ils estiment que la qualité de votre ordinateur a été multipliée par 10…
…eh bien ils diviseront le prix de votre ordinateur par 10 dans leur calcul…
…même si vous le payer au même prix qu’avant !
C’est ce qu’ils appellent « l’effet qualité ».
Prenons l’exemple de la voiture.
Selon les chiffres officiels, une voiture coûterait le même prix aujourd’hui que dans les années 1990.
C’est totalement faux, évidemment.
Mais ils justifient cette « manip’ » en disant que votre voiture d’aujourd’hui est de meilleure qualité que celle d’il y a 30 ans.
Comme « vous en avez plus pour votre argent »… ils pensent que vous êtes plus riche.
Ce serait vrai si les voitures des années 1990 étaient encore disponible à la vente…
…mais ce n’est pas du tout le cas !
Le prix de toutes les voitures du marché (même les moins chères) ont énormément augmenté depuis 30 ans !
Vous avez donc besoin de plus d’argent qu’avant pour acheter une voiture… même si vous ne vouliez aucune « option supplémentaire » !
Pour les ordinateurs, la manipulation est encore plus caricaturale.
Certes, le prix des ordinateurs a largement baissé depuis 30 ans
Mais si vous en croyez les autorités, le prix de votre ordinateur a été divisé par 20 depuis 1996 !
Si l’ordinateur coûtait 6 500 francs à l’époque…. cela voudrait dire qu’il ne coûte que 50 euros aujourd’hui !
Comme le dit bien l’économiste Philippe Herlin, « On remercie l’INSEE de nous communiquer l’adresse des magasins qui proposent des PC neufs à ce prix » !
Vous le voyez, les économistes n’ont pas les pieds sur terre.
J’aurais pu aussi vous parler des autres problèmes liés à leur mode de calcul :
Il faudrait aussi parler de l’augmentation énorme du coût de la santé.
Les Français ne s’en rendent pas forcément compte, car cela passe par leurs « cotisations », mais l’augmentation des prix de santé est gigantesque sur 40 ans.
Prenez le tout récent médicament Zolgensma, contre une maladie génétique rare.
Il a été autorisé en France depuis 2019, et coûte la bagatelle de 2 millions d’euros pour une seule prise. [4]
Évidemment, pour les enfants qui souffrent de cette maladie rare, l’existence de ce médicament est une très bonne nouvelle.
Et je suis plus qu’heureux qu’il soit financé par la « solidarité nationale », car ni les enfants, ni les parents ne sont responsables en quoi que ce soit de cette maladie.
Mais ces millions d’euros, c’est bien vous qui allez les financer… et c’est une dépense que vous n’aviez pas avant.
Voilà une raison de plus pour laquelle les Français se sentent « plus pauvres »… alors que les gouvernants leur répètent qu’ils sont « plus riches » !
Dans ma prochaine lettre, je vous expliquerai ce qu’il en est RÉELLEMENT.
Je vous donnerai les vrais chiffres de votre pouvoir d’achat depuis 1975.
Préparez-vous à être surpris… et peut-être même un peu énervé.
Mais cela en vaut la peine : il est temps d’ouvrir les yeux !
Restez connecté,
Thierry Champion
Fondateur de l’Observatoire International du Pouvoir d’Achat (OIPA)
Sources
[1] « Cinquante ans de consommation des ménages », INSEE, 2009
[2] Mesurer le pouvoir d’achat, rapport de Philippe Moati et Robert Rochefort, Conseil d’analyse économique, 2008.
[3] Pour comprendre l’indice des prix, édition 1998, INSEE
[4] https://www.bfmtv.com/sante/le-zolgensma-medicament-en-une-prise-a-21-millions-de-dollars-autorise-aux-etats-unis-1700214.html
24/04/2020
Dans Le Trou noir du capitalisme, l’économiste se réclamant de Marx, Polanyi et Keynes dresse un tableau critique du capitalisme contemporain et de l'impasse où il se trouve. Il propose aussi trois voies de bifurcation possibles dans lesquelles l’humanité se trouve dans l’obligation de s’engager d’urgence face à la crise sociale, économique, environnementale actuelle.
Que signifie la qualification de « trou noir » pour analyser le capitalisme mondial aujourd’hui ?
Jean-Marie Harribey. Je procède à une analogie avec les trous noirs découverts par les astrophysiciens. Un trou noir est un corps astrophysique dont le noyau absorbe toute matière et tout rayonnement lumineux à cause de sa force gravitationnelle. On le dit noir parce qu’aucune lumière provenant de lui ne peut nous parvenir. En ce début de XXI e siècle, le capitalisme mondialisé a porté sa logique d’extension jusqu’à vouloir tout engloutir, de la moindre activité humaine jusqu’aux éléments naturels et tout le vivant, en passant par les connaissances. Engloutir, c’est-à-dire tout soumettre à la loi de la rentabilité, du profit et de l’accumulation du capital. Tout est promis à la marchandisation. Et pour cela, des droits de propriété doivent être instaurés sur toutes matières, naturelles ou produites, ou, sinon, sur leur usage, comme celui de l’air pour y envoyer sans retenue des gaz à effet de serre modifiant le climat.
Pourquoi insistez-vous sur le fait que « c’est bien le capitalisme qui est en crise » et non pas le « productivisme », en général, ou le
« néolibéralisme » en particulier ?
Jean-Marie Harribey. Dans la première partie de mon livre, que j’annonce comme résolument marxienne parce que, utilisant les outils théoriques critiques de Marx, je montre que ce qui fait la spécificité de la crise mondiale actuelle, c’est la conjonction inédite dans l’histoire
humaine (et donc du capitalisme) de contradictions sociales et écologiques qui minent la rentabilité du capital et donc la dynamique même de l’accumulation. D’un côté, malgré l’essor de nouvelles techniques, de l’informatique, de la robotique, le capital ne réussit pas à faire croître significativement la productivité du travail. Pire, cette productivité connaît une progression qui diminue d’année en année partout dans le monde. En moyenne, elle ne dépasse guère plus, dans les pays développés, 1 % par an. Or, au final, c’est toujours la productivité du travail qui commande la rentabilité du capital dans un contexte donné du rapport de forces. D’un autre côté, le gigantisme du productivisme et du consumérisme saccage la planète, épuise ou pollue les ressources et modifie le climat. Le capitalisme se heurte donc à des limites infranchissables. Pour ne prendre qu’un exemple, le taux de retour énergétique (énergie produite par rapport à l’énergie utilisée pour la produire) décline pour toutes les énergies fossiles. Alors, la conjonction de l’impossibilité de pousser l’exploitation de la force de travail jusqu’au point où les marchandises ne peuvent plus trouver suffisamment de demandeurs avec l’impossibilité de pousser l’exploitation de la nature au-delà des limites de la Terre explique le caractère systémique de la crise du capitalisme.
"Le coronavirus a mis le feu, mais la poudre a été répandue par un demi-siècle d’un capitalisme de plus en plus dément, c’est-à-dire conforme à son « idéal type »".
Il ne reste plus à celui-ci que la fuite en avant de la financiarisation, surfant sur le grossissement d’un capital fictif qui est, tôt ou tard, frappé de nullité. La dynamique même du capitalisme est contradictoire avec une responsabilité sociale et écologique parce qu’elle ne peut durer qu’en exploitant les humains et la nature. C’est dans ce contexte-là que survient la pandémie du Covid-19, qu’il faut prendre comme un déclencheur de catastrophe mais non comme la cause profonde de celle-ci. Le virus a mis le feu à la poudre, mais la poudre avait été répandue par un demi-siècle d’un capitalisme de plus en plus dément, c’est-à-dire conforme à son « idéal type ». Nous sommes davantage dans la période du capitalocène que dans celle de l’anthropocène qui dédouane la logique du système et qui place abusivement tous les humains à égalité de responsabilité dans la dégradation écologique.
Vous référant à la fois à Marx, Polanyi et Keynes, vous mettez en avant la nécessité d’engager diverses « bifurcations possibles » pour sortir de l’impasse historique actuelle. Quelles sont-elles ?
Jean-Marie Harribey. La première partie de mon livre appliquait les concepts de Marx pour comprendre cette réalité. La seconde tire parti de l’avertissement prémonitoire de l’anthropologue Karl Polanyi au milieu du XX e siècle : si le travail, la terre et la monnaie étaient marchandisés, ce serait la mort de la société. Alors, j’esquisse trois voies pour sortir de la nasse et amorcer une grande bifurcation : réhabiliter le travail, instituer les communs et socialiser la monnaie. Réhabiliter le travail, c’est dire que, parce que le travail est « vivant », il est central dans la vie des individus, pour leur intégration dans la société et par son rôle de médiateur de relations sociales. Il est central aussi, bien sûr, dans la production de valeur économique, et la répartition de celle-ci est un indicateur-clé de l’état du rapport de forces avec le capital. Or, le capitalisme dans sa phase néolibérale, parce que les ressorts de sa rentabilité étaient grippés, n’a eu de cesse que de dévaloriser le travail, amoindrir ses droits et exiger des travailleurs qu’ils adhèrent aux objectifs de l’entreprise pour servir des dividendes aux actionnaires. Il
s’ensuit que réhabiliter le travail reposerait sur trois moyens principaux. Le premier est que les salaires et les prestations sociales ne progresseraient jamais moins vite que la productivité du travail, une fois que le chômage est drastiquement abaissé par la réduction du temps de travail. Le deuxième moyen est la restauration d’un droit du travail protecteur. Le troisième est l’instauration de la démocratie dans les entreprises, par la création de conseils économiques et sociaux, de telle sorte que le pouvoir de décision du type de production, des
investissements, des conditions d’emploi et de travail soit dissocié de la propriété du capital. Les finalités du travail seraient redéfinies pour cerner quels sont les besoins essentiels à satisfaire et les activités vraiment utiles.
"Le capitalisme dans sa phase néolibérale, parce que les ressorts de sa rentabilité étaient grippés, n’a eu de cesse que de dévaloriser le travail."
On rejoint alors le deuxième volet des bifurcations. Celui-ci concerne l’institution des « communs » de façon à mettre en cohérence les objectifs sociaux et les objectifs écologiques de transformation de la société. La notion de commun(s), utilisée au singulier et au pluriel, vise, d’une part, à renouveler de fond en comble la conception traditionnelle des biens publics et des services collectifs. Il s’agit de transformer le mode de gestion de ce qui est aujourd’hui réalisé sous l’égide de l’État et des collectivités territoriales pour en faire une chose commune autogouvernée et autogérée par les populations concernées au plus près possible de leur existence. Ce n’est pas une mise en cause de la propriété publique mais c’est la transformer pour qu’elle devienne véritablement sociale. D’autre part, il s’agit de donner le statut de biens communs à tous les éléments essentiels à la vie, qui doivent être soustraits à la marchandisation. Cela concerne les ressources naturelles comme l’eau, l’air, le vivant, tout ce que Polanyi désignait par « la terre », ainsi que les connaissances, les institutions sociales donnant accès à l’éducation, à la protection sociale. L’objectif est donc double : instituer une gestion commune de biens érigés au rang de communs.
Pouvez-vous préciser ce que vous appelez la « socialisation de la monnaie » et nous indiquer ce que seraient ses mécanismes ?
Jean-Marie Harribey. Oui, c’est le troisième volet du triptyque de la grande bifurcation. Le capitalisme néolibéral a procédé à une sorte de privatisation de la monnaie, qui est pourtant une institution sociale à part entière. Dans le cadre de la liberté qui a été accordée aux
capitaux de circuler dans le monde et du développement sans entrave des marchés financiers, le rôle dévolu aux banques centrales a été, depuis quarante ans, de veiller à la stabilité de la rente financière. C’est particulièrement vrai pour la Banque centrale européenne (BCE),
rendue totalement indépendante du reste de la société et du pouvoir politique. Ce dogme est en train heureusement de voler en éclats. Aujourd’hui, on peut et on doit resocialiser la monnaie, c’est-à-dire retrouver la maîtrise du crédit et donc de la création monétaire pour
financer les énormes investissements de transition écologique. La crise du coronavirus montre à quel point on a besoin d’un pôle bancaire public, d’un contrôle social sur celui-ci et d’une banque centrale qui soit celle de l’ensemble de la société.
"Aujourd’hui, on peut et on doit resocialiser la monnaie, c’est-à-dire retrouver la maîtrise du crédit et donc de la création monétaire pour financer les énormes investissements de transition écologique."
Au lieu d’obliger les États à emprunter sur les marchés financiers soit directement, soit indirectement via le Mécanisme européen de stabilité, la BCE devrait financer directement les dépenses publiques. C’est-à-dire étendre ce que la Banque d’Angleterre vient de décider pour financer les seules dépenses liées au redémarrage de l’économie paralysée par la pandémie. Ainsi, on utilise l’énorme avantage d’une banque centrale qui, seule, a la possibilité de créer à volonté de la monnaie s’il faut effectuer des dépenses et des investissements publics essentiels. Le risque d’inflation est nul lorsque des forces de travail et des équipements productifs sont inemployés et donc disponibles.
Un autre des points sur lesquels vous insistez est le caractère nécessairement démocratique et pluriel que doivent prendre les chemins de l’alternative que vous appelez de vos vœux. Pourquoi ?
Jean-Marie Harribey. Parce que les chemins de la révolution aboutissent à des impasses quand elle n’est pas pensée comme un processus démocratique. C’est toute la leçon du XXe siècle. C’est en ce sens que la planification de la transition écologique et sociale peut servir de boussole de transformation. Loin d’une étatisation de l’économie et d’une centralisation des décisions, la planification peut prouver son efficacité si elle s’insère dans le processus de socialisation, c’est-à-dire de remise dans les mains de collectifs de travailleurs et de citoyens
des décisions d’orientation de la vie collective.
"Les chemins de la révolution aboutissent à des impasses quand elle n’est pas pensée comme un processus démocratique. C’est toute la leçon du XXe siècle."
L’épidémie du Covid-19 a mis sur la table ce qu’on croyait impossible : distinguer les besoins essentiels des futiles ou nocifs, et donc désigner quelles sont les activités les plus utiles à la société : produire du soin par des soignants ou de la publicité par des agences de com, produire de l’éducation par des enseignants ou de l’e.commerce sur des plateformes, mener de la recherche scientifique ou de la spéculation par des traders ? En bref, le confinement vient de prouver que la vraie richesse, ce n’est pas la marchandise et sa valeur d’échange, mais la valeur d’usage des biens et services essentiels.
La crise sanitaire mondiale actuelle ne met-elle pas également en évidence la nécessité d’une réponse universelle concrète, en opposition à la dérive mortifère du capitalisme ?
Jean-Marie Harribey. La mondialisation capitaliste est en cause. Elle a abouti à un désastre social, écologique, économique et aujourd’hui sanitaire. Et elle nous menace de déflagrations géopolitiques, voire guerrières. Tout ce qu’elle a construit doit être démantelé : circulation
effrénée des capitaux, marchés dérégulés, droits fondamentaux de la personne humaine bafoués, notamment ceux des migrants. L’heure est à la construction de solidarités et de coopérations aux échelons régionaux, à la restauration d’une régulation internationale sous l’égide de l’ONU, dont les décisions doivent être respectées. Les scientifiques donnent l’exemple d’une coopération pour le « bien commun » : c’est le cas des climatologues du Giec, c’est celui de tous les virologues qui échangent en ce moment leur savoir librement, hors de toute contrainte de brevets lucratifs.
Entretien réalisé par Jérôme Skalski
21/04/2020
Chers amis,
Le Professeur Luc Montagnier est passé à l’antenne de Fréquence Médicale et Pourquoi Docteur, le 16 avril 2020.
En tant que spécialiste des virus (il a découvert le VIH), il a étudié le nouveau coronavirus. Ses conclusions sont intéressantes.
Quand l’information est sortie, ça m’a agacé de n’avoir que des bribes de cet entretien radiophonique.
Chaque journaliste y allait de son petit commentaire pour nous rappeler que le Pr Luc Montagnier est un scientifique controversé[1].
Oui, ça va, ça va, merci pour les précautions d’usage messieurs les journalistes. Si vous pouviez cesser de nous infantiliser… ce serait le bonheur !
Croyez bien que si nous aimons écouter le Pr Luc Montagnier ou le Pr Didier Raoult, c’est précisément parce que nous aimons la diversité d’opinion, et les scientifiques qui parlent franchement.
Donc, pour les libres-penseurs parmi vous, j’ai pris l’initiative de retranscrire les propos de Luc Montagnier sans coupures. Ainsi, vous pourrez vous faire votre propre idée.
Bonne lecture !
Joachim
Jean-François Lemoine : Professeur Montagnier, bonjour. Ce coronavirus a été décodé assez rapidement par rapport à d'autres comme celui du VIH qui vous a valu votre prix Nobel de médecine. Mais selon vous ce décryptage est incomplet.
Luc Montagnier : C'est-à-dire que le laboratoire de la ville de Wuhan s'est spécialisé sur les coronavirus depuis très longtemps, depuis le début des années 2000. Donc, ils ont une expertise dans ce domaine et c’est ce qui m'a poussé à regarder de près la description de ce génome — la séquence de l’acide nucléique, qui est un ARN, de ce virus. Voilà alors ça c'est le début d'une analyse qui a été faite non seulement par moi, mais aussi surtout par mon collègue mathématicien : Jean-Claude Pérez. Et qui continue maintenant de développer ce que j'appellerais une biomathématique, c'est-à-dire l'application des mathématiques à la biologie. Donc, il a fouillé dans les moindres détails de la séquence. On n'a pas été les premiers puisqu’un groupe de chercheurs indiens a publié, enfin a essayé de publier une analyse qui montrait que le génome complet de ce nouveau coronavirus avait des séquences d'un autre virus, qui est, ô surprise pour moi, le VIH (le virus du sida). Alors, donc ceci a été publié d'abord par le groupe indien. On les a obligés à se rétracter. Il y a une énorme pression pour que la vérité fasse jour. Mais la vérité scientifique finit toujours par dominer, par émerger même de tout ce qu’on veut cacher.
Jean-François Lemoine : On peut comprendre que trouver des morceaux de VIH dans ce coronavirus a dû vous troubler mais n'est ce pas tout simplement une mutation naturelle de ce virus dans l'organisme d'un malade atteint du sida ?
Luc Montagnier : Non, parce que si vous voulez, pour insérer une séquence de VIH dans le génome, il faut avoir des outils moléculaires. Ce n'est pas le patient qui va le faire, c'est l'homme de laboratoire. Il y a quelques années c’était dur, maintenant c'est beaucoup plus facile.
Jean-François Lemoine : Cette hypothèse naturelle étant levée, ce ne peut être donc qu'une manœuvre délibérée ?
Luc Montagnier : Alors, l'hypothèse est que ce virus sort du laboratoire de Wuhan. Il y a un laboratoire de haute sécurité. Malgré tout, ce virus a échappé peut-être à ses promoteurs. Et donc l'histoire du marché aux poissons est une belle légende si vous voulez mais ce n'est pas possible, enfin, il y a très peu de chances avec un virus de chauve-souris. Au départ, ils ont travaillé sur un modèle qui est le virus de chauve-souris, et c'est ce virus-là qu'ils ont modifié.
Jean-François Lemoine : Mais leur but était de fabriquer une arme biologique avec un virus agressif ou, ce qui serait plus tolérable, fabriquer un vaccin contre le sida ?
Luc Montagnier : Je pense… c'est l'hypothèse la plus raisonnable, c’est qu’ils voulaient faire un vaccin contre le VIH en utilisant un coronavirus qui (en principe) pouvait être atténué et ne pas donner de maladie. Ce coronavirus est utilisé comme vecteur, comme porteur des antigènes, enfin des parties de molécules du virus du sida qui pouvaient servir à un vaccin.
Jean-François Lemoine : C'est donc l'histoire de l'arroseur arrosé version tragique ?
Luc Montagnier : Voilà. C'est un travail d'apprenti sorcier. On connaît beaucoup de choses en biologie moléculaire. On peut faire des bricolages, mais on n’a pas perçu le fait que nos ancêtres sont dans la nature depuis des millions d'années. Et la nature ne tolère pas n'importe quoi. C’est-à-dire qu’il y a des harmonisations et ce que mon collègue Pérez a beaucoup développé dans les années précédentes. C'est-à-dire que la nature n’admet pas n’importe quelle construction moléculaire. Et si elle les trouve, elle essaie de les éliminer.
Jean-François Lemoine : Et c'est ce qui est en train de se passer selon vous : la nature nous offre un rattrapage ?
Luc Montagnier : Alors c’est la deuxième partie de mon message. Ce qui est en train de se passer, c’est que la nature élimine ces corps étrangers du génome du coronavirus et on assiste à un nombre de mutations spectaculaires : ce qu’on appelle maintenant des déductions, parce qu’on enlève des morceaux qui ont été insérés, des morceaux du VIH, la nature les enlève spontanément au fur et à mesure que le virus passe d’un patient à l’autre. Et ça, on le voit maintenant surtout chez les patients américains qui ont été les derniers affectés. On voit ça sur la côte Ouest, la côte Pacifique des États-Unis, à Seattle par exemple où là, justement, le virus qui infecte commence une dégringolade énorme dans cette petite partie du génome du coronavirus.
Jean-François Lemoine : Une lueur d'espoir ?
Luc Montagnier : C’est une lueur d'espoir. Il faut penser que même si on ne fait rien les choses vont s'arranger. Mais quand même au prix de beaucoup de morts. Donc si on peut accélérer cela... et moi, j'ai des propositions à faire. Mais pour ça j’ai besoin de beaucoup de moyens, mais je pense qu'on peut, par des ondes interférentes, avec les ondes qui sont derrière ces séquences d’ARN, on pourrait peut-être éliminer, même chez des patients, on pourrait éliminer ces séquences par des ondes.
Jean-François Lemoine : Tout ce que vous venez nous expliquer, professeur Montagnier, est à la fois clair mais aussi terrifiant. Vous avez la crédibilité du chercheur reconnu et l'aura de votre prix Nobel. Mais ne risque-t-on pas de vous taxer de complotiste ?
Luc Montagnier : Non les complotistes, c’est plutôt le camp inverse, celui qui cache la vérité. Je vois que les Chinois... et j’ai beaucoup d’amis en Chine. J’ai d’ailleurs passé plusieurs semaines en Chine juste avant l’histoire du corona. J’estime que le gouvernement chinois faciliterait beaucoup les choses en reconnaissant qu'il y a eu des choses qui se sont passées dans son laboratoire de haute sécurité à Wuhan. De toute façon la vérité va éclater. Ce que j’ai dit sur les insertions de séquences étrangères, il n'y a pas seulement les rétrovirus, il y a aussi d'autres séquences du germe de la malaria, etc. Donc, tout ceci indique que quelques personnes, je ne sais pas qui, et ce n’est pas mon rôle d’accuser quelqu’un, quelques personnes ont voulu profiter peut-être, avoir l’idée de faire un vaccin contre le virus du sida, en insérant des séquences dans ce coronavirus. Voilà. Alors, si le gouvernement chinois reconnaissait ça, ça faciliterait les choses. Mais c'est à lui de prendre ses responsabilités. Et je répète que l’interdiction de publier actuellement des publications sur l'origine du corona sans avoir le visa des autorités gouvernementales chinoises… c'est une aberration. Et surtout ça donne l'idée que la science maintenant ne dépend pas de la vérité des choses, mais de la volonté de personnes. Alors ça c'est très, très mauvais pour la réputation de la science. Personne à ce moment-là n’aura confiance dans ce qu'on vous dit sur la science, sur les résultats qui sont fabriqués, n'est-ce pas ? Et on empêche la vérité d'éclater. Donc c'est une très mauvaise position. J'espère que le gouvernement chinois ira jusqu'au bout. Ils commencent à reconnaître que des travaux ont été faits sur le corona. Il faut savoir qu’il y a eu une aide américaine financière importante au moins, mais peut-être scientifique à ces équipes chinoises. Donc ce n'est pas seulement une origine chinoise de cette affaire. Mais, mon but n'est pas de faire une enquête policière et d’accuser des personnes. Je pense que c'est une erreur. Errare humanum est disait-on en latin. L’erreur est humaine. Autre exemple récent : l’Iran a tué beaucoup de personnes d'un avion en se trompant. Ils l'ont reconnu. Bon, voilà… j'espère que la Chine est assez grande pour pouvoir reconnaître une erreur.
Jean-François Lemoine : Merci professeur Montagnier c'est clair. Clair et glaçant.
Fin de l’entretien
La version audio est ici.
21/04/2020
C'était il y a presqu'un an : en mai 2019, le groupe britannique Luxfer, avait fermé le site de Gerzat dans le Puy de Dôme, et licencié ses 136 salariés. Cette fermeture avait signé la fin des bouteilles d'oxygène à usage médical utilisées par les hôpitaux et les sapeurs-pompiers produites par l'usine. Mais en pleine crise du coronavirus, devant l'impérieux besoin pour le pays de relancer sa production, les salariés se disent toutefois prêts à revenir dans les ateliers pour remettre les machines en route. Et, faute d'accord avec l'actionnaire britannique, ils demandent la nationalisation de leur outil de production. Nous soutenons une telle démarche, notamment à travers une pétition disponible ici. Signataire de notre appel pour la nationalisation de l’usine Luxfer à Gerzat en Auvergne, le président du groupe Gauche démocrate et républicaine à l’Assemblée nationale, élu du Puy-de-Dôme, vient de demander la réquisition du site au Premier ministre, Edouard Philippe. Voici pourquoi.
Marianne : Pourquoi demander directement à Edouard Philippe la réquisition du site par l’Etat après en avoir demandé la nationalisation ?
André Chassaigne : Cette usine est la seule dans l’Union européenne à fabriquer des bouteilles de gaz à haute pression indispensable à l’oxygénation des malades. Elles sont utilisées en ambulances, dans les hôpitaux de campagne et même par les pompiers. Ces bouteilles sont rechargeables mais elles ne doivent pas dépasser une durée de vie. Or, les syndicats gaziers viennent d’obtenir du gouvernement la possibilité de dépasser la date limite. Ces bouteilles peuvent porter en elles des copeaux métalliques ou des fissures de nature à faire courir un risque sanitaire. Au-delà de cette dérogation, un autre problème de souveraineté se profile : il y a un risque de pénurie en bouteilles d’oxygène. Le stock était évalué à 20 000 unités en début de crise. Or, la fermeture de cette usine contraint la France à en importer. Rien ne dit que – à l’instar des masques – les pays producteurs ne réserveront pas à leurs concitoyens l’usage de ces bouteilles vitales.
Mais, le gouvernement peut-il d’autorité réquisitionner un site propriété d’un groupe britannique ?
A.C : Oui. Il vient même de se le permettre avec sa loi d’urgence du 23 mars 2020. L’article 2 confie aux Pouvoirs publics le droit « d’ordonner la réquisition de tous biens et services nécessaires à la lutte contre la catastrophe sanitaire ». Dans un deuxième temps, viendra la question de la nationalisation du site. Il peut y avoir d’autres pistes avec un repreneur mais aussi avec les salariés à travers la mise en place d’une Scop. Quant au véto de Bruxelles, l’expérience montre que la volonté politique peut dépasser le règlement européen. La capacité à faire face au Covid-19 l’emporte sur des considérations de droit et l’État doit se doter des moyens d’y faire face. L’argument européen sert souvent à justifier soit l’inaction, soit la marche en avant vers la privatisation de tous les pans de l’économie.
Dans notre appel, votre signature voisine avec celles de l’ancien Ministre socialiste Arnaud Montebourg, de l’ex-conseiller de Nicolas Sarkozy Henri Guaino et du centriste Jean-Luc Borloo. C’est l’Union sacrée ?
A.C : Sans oublier Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste. Nous sommes à un croisement politique, à un carrefour où peuvent se rencontrer et s’unir des républicains authentiques capables de faire front autour de l’indépendance économique et de la souveraineté nationale. Et dans ce cadre, par-delà les étiquettes, il faut pouvoir se rassembler pour que des productions névralgiques comme le site de Luxfer soient sous maîtrise publique.
20/04/2020
Emmanuel Macron ne choisit jamais par hasard les titres de presse dans lesquels il s’exprime. La semaine passée, il aura donné deux grands entretiens à destination internationale. Signe qu’après avoir assuré le rôle de commandant en chef de la France « en guerre », il est
maintenant temps pour lui de jouer le VRP du « monde d’après » sur la scène internationale.
Le 14 avril, c’est à RFI, radio française principalement destinée à l’Afrique francophone, qu’il prend les devants pour proposer un moratoire sur la dette des pays africains, voire, à terme, son annulation massive. Puis, vient une seconde interview, le 16 avril, dans le grand quotidien économique britannique Financial Times, titre de référence en Europe et dans le monde. Le président de la République y défend la nécessité de repenser le capitalisme aux niveaux européen et international.
Lapalissades en cascade
Emmanuel Macron y exprime sa conviction, dit-il, que la crise du coronavirus va « changer la nature même de la mondialisation dans laquelle nous vivons depuis quarante ans. Il est clair qu’elle arrive à la fin d’un cycle et qu’elle affaiblit la démocratie », poursuit-il. Pour faire face, le chef de l’exécutif plaide pour que l’Union européenne retrouve un « projet politique » et montre qu’elle n’est pas juste un « projet de marché ».
« Quand c’est un projet politique, d’abord, l’humain est au premier chef, détaille-t-il. Il y a des notions de solidarité qui se jouent, et ensuite l’économique en procède. N’oublions jamais que l’économie est une science morale. »
Le président français continue l’entretien en jouant la carte écologique : la pandémie est, selon lui, l’opportunité historique d’affronter le échauffement climatique. Là-dessus, Emmanuel Macron est un peu Christophe Colomb découvrant l’Amérique : la moitié de l’humanité est déjà au courant, mais il espère en tirer le plein mérite. Quitte à débiter des lapalissades : « Le risque climatique semble lointain quand il affecte l’Afrique ou le Pacifique. Mais quand il nous atteint, c’est l’heure du réveil. » Analysant la crise comme un « profond choc anthropologique », il pense que ce choc nous aura appris que « personne n’hésite à prendre des choix profonds, brutaux, quand il s’agit de sauver des vies. C’est la même chose pour le climat ».
Voilà pour le discours. Sur la forme, rien de très nouveau en soi : Emmanuel Macron a toujours soigné et teinté de vert son image de jeune eader dynamique sur la scène internationale, jamais avare en punchlines de communicant. On se souvient de son « Make Our Planet Great
Again », censé marquer sa différence avec son homologue américain Donald Trump. Une belle leçon de marketing politique mais la planète, elle, attend toujours.
En France, des aides aux secteurs polluants
En France, on peine à entrevoir la traduction en actes du fameux « jour d’après ». Exemple avec le projet de loi de finances rectificative (PLFR), voté samedi à l’Assemblée. Le texte jette les bases législatives du plan d’urgence de 110 milliards d’euros annoncé le 15 avril et promet
20 milliards aux grandes entreprises « stratégiques » – parmi lesquelles Air France ou Renault, des secteurs polluants. Les députés de la majorité ont refusé les amendements de la députée écologiste Delphine Batho ou de l’ex-macroniste Matthieu Orphelin qui proposaient des contreparties environnementales à ces firmes en échange de l’aide d’État, comme la réduction de leur empreinte carbone. « L’État actionnaire va à l’encontre de l’État-stratège », regrette Matthieu Orphelin, rejoint par le porte-parole de Greenpeace, Clément Sénéchal : « On repart tout droit vers le monde d’avant, à vitesse grand V. »
Si un amendement de LaREM a été voté dans la nuit pour que ces entreprises soient « exemplaires » en termes de responsabilité sociale et environnementale, « en particulier en matière de lutte contre le changement climatique », il est prescriptif et n’impose rien. Pour le choix
« brutal et profond », on repassera.
Seuls groupes à avoir voté contre le texte, les députés insoumis et communistes ont également dénoncé l’absence de contreparties sociales et environnementales, et rappelé que le projet de loi refuse de mettre à contribution grandes entreprises et grosses fortunes, en rejetant toute discussion sur un retour de l’ISF. « Ne refaisons pas comme en 2008, où on a socialisé les pertes et privatisé les profits ! » s’est ainsi indigné Éric Coquerel (FI) dans l’Hémicycle. « Vous faites payer le travail, comme avant. Nous voulons faire participer le capital », a aussi tancé Fabien Roussel (PCF). Il faut croire que le « choc anthropologique » que vit le chef de l’État n’a pas encore atteint les bancs de sa majorité.
02/04/2020
Le professeur Christian Perronne est chef du service infectiologie de l'hôpital Raymond Poincaré de Garches. Spécialiste de la maladie de Lyme, il a été président de la commission spécialisée maladies transmissibles du Haut Conseil de la santé publique. Il est aussi coresponsable des cours en maladies infectieuses et tropicales pour l’université de Versailles-Saint-Quentin, et membre de l'OMS. Il s'inscrit en faux contre ce qu'il considère comme une vision erronée de la médecine de la part des experts médicaux ayant critiqué la méthodologie des essais du Professeur Raoult sur l'hydroxychloroquine. De même, il revient sur les suspicions concernant les effets secondaires de ce médicament, qu'il juge disproportionnées au vu de sa connaissance personnelle de ce dernier.
Marianne : Pourquoi avoir pris position en faveur du professeur Didier Raoult et de ses essais cliniques sur l'hydroxychloroquine, au moment où nombre d'experts médicaux entendent rester prudents ?
Christian Perronne : Je suis un scientifique pragmatique. Et cela me désole de voir l'ampleur qu'a pris, en France, l'esprit des statistiques sur le véritable esprit de la médecine. Il consiste à laisser penser que la médecine ne procède que de chiffres, de tirages au sort, d'équations… Cela est efficient lorsqu'on peut procéder sur le long terme, mais devient totalement inopérant dans certains secteurs de la médecine, comme celui des maladies rares.
Il est consternant de constater que dans la médecine actuelle la démarche empirique puisse être méprisée, sous prétexte qu'on n'ait pas recouru à des tests en randomisation avec tirage au sort. Ce qui est impossible actuellement, alors que nous sommes dans une situation d'urgence, une crise sanitaire comme nous n'en avons pas connue depuis un siècle. En cela nous nous devons plutôt de considérer une méthode de "médecine de guerre", bien loin des préceptes méthodologiques que prêchent les experts médicaux.
Certains relèvent tout de même des problèmes méthodologiques dans le premier essai clinique de Didier Raoult... La méthodologie du test européen "Discovery" en cours n'est-elle pas meilleure ?
Reprenons quelque peu. Avant la publication des études de Didier Raoult, des études chinoises avaient déjà relevé les vertus de la chloroquine pour baisser la charge virale du coronavirus, ce que de nombreux experts chinois ont pu confirmer depuis. Comme ce fut le cas dans une étude ce mardi, qui valide le protocole de Didier Raoult en montrant que l'hydroxychloroquine améliore l'état des patients en début d'infection.
Il semble que cela en dérange beaucoup de voir que le protocole marseillais fonctionne.
On a critiqué Didier Raoult après sa première étude, dont il a révélé les résultats le 16 mars dernier, car il n'avait pas 500 malades et un test en double aveugle disponible sous la main. Mais, en réalité, nul besoin de 300 malades pour démontrer que la charge virale baisse. Si l'on sait des médecins chinois que le virus peut persister jusqu'à trois semaines d'une part, et que le protocole du professeur Raoult diminue la charge virale au bout de quelques jours d'autre part, nous nous devons d'avancer sur la base du succès de ce protocole. Mais cela en dérange beaucoup de voir que le protocole marseillais fonctionne. Ce qui n'empêche pas d'évaluer le protocole par la suite, avec la méthode de long terme qui convient.
Quant au test "Discovery", il ne prend pas en compte le protocole du professeur Raoult (hydroxychloroquine et azithromycine dès l'apparition des premiers symptômes), mais uniquement l'hydroxychloroquine, et ce sur des cas dans des situations de pathologies aggravées. Pour cela, ce test fait preuve d'absence d'éthique. On leur dit qu'ils vont être tirés au sort, et éventuellement ne pas être traités, tout en connaissant très bien les chiffres de mortalité élevés de cette maladie.
Les autorités sanitaires mettent par ailleurs en garde contre les effets secondaires de ce médicament…
C'est intellectuellement malhonnête. Ce médicament était en vente libre depuis plus de cinquante ans jusqu'au mois de janvier. Il n'avait fait l'objet d'aucun signal d'alerte de pharmacovigilance. Je le prescris moi-même depuis vingt ans, et n'ai jamais rencontré aucun problème à son sujet. Il a des effets secondaires bien connus, c'est vrai. Il faut être prudent, notamment avec les personnes cardiaques, et plus spécifiquement les personnes âgées prenant simultanément plusieurs médicaments.
Ce traitement doit être pris sous surveillance médicale en respectant la dose. Quant aux problèmes rétiniens, ils ne peuvent survenir qu'après avoir pris des doses très fortes pendant plusieurs années. Mais, de toute façon, les prescriptions du protocole de Didier Raoult ne concernent que quelques jours pendant lesquels on peut facilement surveiller les patients.
On assiste à une multiplication imaginaire du nombre d'effets secondaires depuis huit jours…
On constate surtout un gros problème médiatique et de nombreux fantasmes concernant la question de ces effets secondaires. On a quasiment dit, par exemple, qu'un Américain était mort à cause du médicament… alors que ce dernier, n'ayant pas réussi à se le procurer, a avalé une cuillère à café de phosphate de chloroquine, d'un produit pour nettoyer son aquarium. Aucun rapport, donc. On assiste à une multiplication imaginaire du nombre d'effets secondaires depuis huit jours… Cela est surtout lié à des problèmes d'égo du côté des experts médicaux.
Qu'entendez-vous par là ?
La chloroquine ne coûte pas cher, est un vieil anti-paludique, tombe comme un cheveu sur la soupe pour soigner une telle maladie virale : ne serait-ce pas un peu dérangeant pour nos amis virologues ? Oui, je formule l'idée que les tirs de barrage reçus par Didier Raoult sont aussi liés à des querelles d'égos, à son caractère iconoclaste et à son déficit d'académisme pour les "experts" médicaux parisiens, qui voient cela comme une atteinte manifeste à leur pré carré et à leurs dogmes. Dans cette situation de guerre, ces postures ne sont pas acceptables.
Nous ? Quand nous finirons par réagir, car nous réagirons, c'est inévitable, nous serons pris au dépourvu.
Le gouvernement pouvait-il faire autrement ?
Dans certaines régions, notamment aux États-Unis, les médecins se sont rendu compte qu'en donnant le médicament et en traitant suffisamment tôt, ils avaient à faire face à beaucoup moins d'hospitalisations. Un grand nombre de pays y recourt désormais. En Italie, tous les médecins généralistes ont désormais la possibilité de traiter avec ce médicament leurs patients, même avec des signes débutants.
L'administration américaine a elle aussi tergiversé, avant de donner son feu vert ce dimanche. D'autant que les États-Unis sont en train de faire main basse sur les stocks mondiaux depuis des semaines.
Nous ? Quand nous finirons par réagir, car nous réagirons, c'est inévitable, nous serons pris au dépourvu. Car Sanofi ne pourra pas produire en quelques jours des doses pour l'ensemble du pays… Et le marché international aura été raflé. Le même épisode auquel nous assistons aujourd'hui avec les masques. Je ne comprends pas cette imprévision, qui pour moi est totale.
Nous avions des indices sous les yeux depuis des semaines...
L'exemple de l'hésitation de notre gouvernement sur l'encadrement de l'hydroxychloroquine le montre. La position officielle consiste à expliquer qu'il faut l'utiliser uniquement dans les formes désespérées, sauf que le professeur Raoult dit l'inverse : il faut commencer dès les premiers symptômes, et éviter que la maladie ne bascule subitement dans des formes graves.
Nous avions des indices sous les yeux depuis des semaines... Et même si ce sont des indices, gouverner c'est prévoir. Et il fallait prévoir que cela pourrait marcher. D'autant que ce médicament ne coûte pas cher, que nous avons Sanofi à disposition pour le produire… Pourquoi aucun ordre n'est-il venu pour enjoindre ce groupe à produire ? Nous sommes désormais à 500 morts par jour. Combien de milliers de morts ce gouvernement aura-t-il sur la conscience ? Mais qui les conseille ? C'est révoltant.
Document d'origine :
27/03/2020
Vous le savez, je ne suis pas un inconditionnel de la chloroquine.
Dès le 3 mars dernier, je vous disais que le rapport bénéfice/risque de certains traitements naturels était probablement supérieur, face au coronavirus.
Mais je vous disais aussi que, parmi les médicaments chimiques, c’était le plus prometteur.
Et c’est toujours le cas, au moment où je vous écris !
C’est pourquoi la polémique actuelle autour de la chloroquine et du protocole du Pr Raoult est invraisemblable.
Je vais vous expliquer pourquoi en détail dans une seconde.
Vous allez voir la raison choquante pour laquelle les grands Professeurs de Médecine parisiens n’arrêtent pas de cracher leur venin sur le Pr Raoult et son traitement.
Mais d’abord, je vous invite à regarder cette vidéo du Dr Ménat, et à la partager d’urgence autour de vous.
Elle est en accès gratuit sur Youtube depuis jeudi, et elle fait fureur sur Internet, avec déjà plus de 100 000 vues.
Dans cette vidéo de 10 minutes, le Dr Ménat pousse un énorme « coup de gueule » au sujet de la chloroquine – il faut absolument la voir et la diffuser :
Revenons sur la polémique actuelle.
Pour moi, on cherche à saboter le protocole du Pr Raoult.
Cela paraît fou, je sais.
Et pourtant :
Vous avez peut-être entendu parler de cet Américain qui est mort parce qu’il a avalé de la chloroquine.
Tous les médias en ont parlé – même le Ministre de la Santé !
Mais ce qu’ils ne vous ont pas dit, c’est que cet Américain a avalé du désinfectant pour aquarium (contenant de la chloroquine) !!!
Ce qu’il a avalé n’est pas le médicament chloroquine, et encore moins le médicament recommandé par le Pr Raoult (l’hydroxychloroquine).
Je suis désolé de le dire, c’est triste, mais cet Américain est mort de sa propre bêtise.
(Et je suis certain que des Français vont mourir d’une hépatite fulminante à cause des déclarations irresponsables du Ministre de la Santé sur l’intérêt du paracétamol contre le coronavirus – mais ces morts-là, on ne vous en parlera pas).
Une autre histoire dont les médias ne vous parlent pas, c’est celle d’un médecin new-yorkais, qui a des résultats très prometteurs avec le protocole du Pr Raoult[1].
Il s’agit du Dr Vladimir Zelenko, qui a développé le protocole suivant pour les malades du coronavirus avant leur hospitalisation :
Et les résultats semblent prometteurs.
Sur 350 patients traités, il rapporte :
Tout cela, sans effet indésirable majeur, en dehors de 10 % des patients ayant eu des nausées et des diarrhées transitoires (un effet indésirable bien connu de l’azithromycine).
Je précise qu’il n’a pas appliqué ce traitement à tous les testés positifs au coronavirus.
Non, il l’a réservé aux patients ayant des difficultés respiratoires ET aux patients à haut risque ayant des symptômes légers.
Pour moi, le choix du Dr Zelenko est très pertinent, à tous points de vue :
Bien sûr, ces résultats ne valent pas une étude scientifique en bonne et due forme.
Mais vu l’urgence de la situation, il n’y a aucune bonne raison de ne pas l’essayer avec les patients les plus à risques – ceux qui risquent de mourir ou de finir en soins intensifs !
En plus, ce protocole ne coûte rien, ou presque : 20 euros environ par patient !
Et pourtant, le gouvernement français ne cesse de mettre des bâtons dans les roues à ceux qui voudraient le prescrire :
Il y a quelques jours, le Haut conseil de la santé publique français a demandé de réserver le traitement du Pr Raoult « aux cas les plus graves ».
Réaction du Pr Raoult, avec son franc-parler : « Ce sont des conneries car il faut traiter avant que cela ne soit grave ».
Et il a raison, évidemment !
On sait que la charge virale est faible quand les patients sont dans un état grave : le virus a déjà fait tous les dégâts dont il est capable, et il est trop tard pour le combattre !
Voici ce qu’a très bien expliqué le Pr Raoult :
« On est en train de voir que les malades au moment où ils ont une insuffisance respiratoire, où ils rentrent en réanimation, en réalité, ils n’ont presque plus de virus.
C’est quand ils ont des formes modérées, moyennes ou qui commencent à s’aggraver qu’il faut les traiter parce qu’à ce moment-là, on contrôle les virus qui se multiplient.
Quand vous faites entrer des gens de plus 80 ans en réanimation, le problème ce n’est plus le virus. Moi, je plaide pour qu’on commence à traiter les gens avant. »
Et pourtant, les autorités françaises viennent de décider… le contraire !
Après plusieurs revirements, le gouvernement vient de publier un décret hyper restrictif :
« Ces prescriptions (d’hydroxychloroquine) interviennent, après décision collégiale, dans le respect des recommandations du Haut conseil de la santé publique et, en particulier, de l’indication pour les patients atteints de pneumonie oxygéno-requérante ou d’une défaillance d’organe » (décret du 27 mars[2]).
En clair, ils n’autorisent ce traitement que lorsque c’est trop tard !
Et bien sûr, ils le réservent aux médecins hospitaliers, ce qui empêche les médecins de ville d’utiliser ce traitement avant l’hospitalisation, au moment où il serait le plus prometteur !
En France, les médecins généralistes n’ont donc pas le droit de suivre l’exemple du Dr Zelenko, à New York.
Je vous le dis comme je le pense : il vaudrait mieux, pour nos autorités, que ce protocole se révèle inefficace, sans quoi ils auront des morts sur la conscience.
Et vous savez quoi ?
On dirait qu’ils se sont déjà organisés pour conclure à l’inefficacité de ce traitement !!
Ce n’est pas de la théorie du complot.
Lisez très attentivement ce qui suit :
Scène hallucinante à la télé, le 24 mars dernier, sur LCI.
David Pujadas interroge Karine Lacombe, infectiologue et cheffe de service à l’hôpital Saint-Antoine à Paris.
Je précise que Karine Lacombe a tenu des propos hyper violents contre le Pr Raoult, quelques jours plus tôt : « Ce qui se passe à Marseille est scandaleux. Utiliser un médicament comme ça hors autorisation de mise sur le marché en exposant les personnes qui le prennent à des complications sans avoir vérifié les conditions d’utilisation de base, c’est en dehors de toute démarche éthique »[3].
Vous allez comprendre dans une seconde pourquoi cette femme est si « remontée » contre le Pr Raoult.
Mais d’abord, il faut voir (pour le croire) ce qu’elle a dit, le 24 mars, sur LCI : « Grâce à Didier Raoult, et on le remerciera pour ça, on a mis en place beaucoup plus rapidement que prévu les essais qu’il fallait et on montrera très rapidement que la chloroquine ne marche pas et que d’autres marchent »[4].
Donc, Madame Lacombe sait déjà que la grande étude clinique européenne visant à évaluer la chloroquine montrera que ce médicament ne marche pas.
Pourtant, l’étude a commencé deux jours plus tôt, le dimanche 22 mars… alors comment pourrait-elle déjà connaître ses conclusions ?
Réponse : peut-être parce que tout a été fait pour qu’on conclut à l’inefficacité de la chloroquine !!
Et en effet, dans l’étude Discovery :
Bref, il y a en effet de fortes chances que cet essai clinique conclut à l’inefficacité de l’hydroxychloroquine… mais cela ne voudra pas dire que le protocole du Pr Raoult était inutile !
Et ce n’est pas tout : pourquoi la Pr Lacombe est-elle si certaine que « d’autres médicaments prouveront leur efficacité » ?
Serait-ce parce qu’elle touche de belles sommes d’argent des laboratoires qui commercialisent ces autres médicaments ??
C’est un fait : le Pr Lacombe a été rémunérée par :
Bref, elle a touché de l’argent des laboratoires qui fabriquent les deux autres médicaments (hors de prix) testés dans l’étude Discovery.
Le plus fou, c’est qu’il n’y a aucune raison majeure de penser que ces médicaments ont de grandes chances de marcher.
Figurez-vous qu’on a déjà une étude fiable, publiée dans le New England Journal of Medicine montrant l’inefficacité du Kaletra[6].
Et en plus, ces médicaments ant-viraux ont des effets indésirables beaucoup plus graves que ceux de l’hydroxychloroquine.
D’après le Dr Ménat, certains anti-viraux testés sont même « hypertoxiques » !
Je rappelle aussi qu’on n’a aucun recul sur la dangerosité du Remdesivir de Gilead, qui n’est même pas encore commercialisé !
Alors qu’on a des dizaines d’année de connaissance sur l’hydroxychloroquine et l’azithromycine, qui ont des risques faibles et bien maîtrisés !!
On nage en plein délire !
Et je ne vois qu’une seule explication à tout ça : nos grands « pontes » sont arrosés d’argent par l’industrie pharmaceutique !
Le cas du Pr Karine Lacombe n’est pas isolé, loin de là.
Je vous ai parlé dans mes dernières lettres du Pr Yazdanpanah, coupable d’avoir refusé de tester la chloroquine dès le début du mois de mars… et qui a été comme par hasard au conseil scientifique de Gilead et Abbvie.
Mais il y a encore beaucoup d’autres exemples !
Prenez François-Xavier Lescure, de l’hôpital Bichat à Paris, qui a également critiqué vertement l’hydroxychloroquine et le Pr Raoult[7].
Eh bien lui aussi a été au conseil scientifique du laboratoire Gilead[8] !
Même conflit d’intérêts pour un autre chef de service de la Pitié Salpêtrière à Paris[9]… et mêmes critiques acides de sa part contre la chloroquine[10] !
Vous voyez comment fonctionne notre système médical ??
C’est une HONTE !!!
Et tout ça, en violation flagrante des règles éthiques les plus élémentaires !
Écoutez ce qu’a déclaré la courageuse Dr Nicole Delepine, sur Sud Radio : « Il y a une loi en France qui dit que tout médecin qui s’exprime en public doit déclarer ses liens d’intérêt avec des laboratoires susceptibles de produire des produits que l’on va utiliser sur la maladie dont on discute »[11].
Mais aucun de ces « pontes » n’a révélé ses liens d’intérêt avant de parler à la télé !
Bref, vous voyez pourquoi il y a des raisons d’être en colère.
Cela fait des années que je dénonce la main-mise de Big Pharma sur notre santé.
Cette crise va-t-elle, au moins, permettre aux Français d’ouvrir les yeux ?
Espérons-le.
Transmettez ce message autour de vous.
Diffusez la vidéo du Dr Ménat.
C’est important.
Cette crise doit au moins servir à ça.
Je compte sur vous,
Xavier Bazin
PS : une note plus positive pour finir.
Les chiffres que vous donnent les médias ne sont pas les plus pertinents pour suivre l’évolution de l’épidémie.
Le chiffre le plus fiable, en réalité, est le nombre d’hospitalisations en soins intensifs.
Et de ce point de vue, contrairement à ce qu’on vous dit, les chiffres italiens sont encourageants : l’Italie compte 30 % de patients en moins admis en réanimation depuis une semaine environ[12].
[1] https://www.herald.ng/new-york-doctor-treats-350-patients-with-chloroquine
[2] https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do
[3] https://www.francetvinfo.fr/4-questions-sur-la-chloroquine
[4] https://www.lci.fr/replay/video-24h-pujadas-du-mardi-24-mars-2020
[5] https://journals.lww.com/Real_World_Efficacy_of_Daclatasvir_and_Sofosbuvir,.14.aspx
[6] https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2001282
[7] https://www.lepoint.fr/a-l-hopital-bichat-le-raout-sur-la-chloroquine-nous-affecte
[8] https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0229977
[9] http://sitegpr.com/fr/qui-sommes-nous/
[10] https://actu.orange.fr/le-pr-gilbert-deray-prend-position-contre-la-chloroquine-pour-tous
[11] https://www.sudradio.fr/on-nous-dit-que-la-chloroquine-est-dangereuse-cest-un-mensonge/
22/03/2020
Le coronavirus montre que la mondialisation capitaliste est biologiquement insoutenable (Photo by LILLIAN SUWANRUMPHA/AFP via Getty Images)
Coronavirus est le vieux film que nous regardons encore et encore depuis que le livre de Richard Preston, The Hot Zone, paru en 1995, nous a fait découvrir le démon exterminateur, né dans une mystérieuse grotte de chauves-souris en Afrique centrale, connue sous le nom d'Ebola. Ce n'était que la première d'une série de nouvelles maladies qui ont fait leur apparition dans le "champ vierge" (c'est le terme approprié) du système immunitaire inexpérimenté de l'humanité. Le virus Ebola a été rapidement suivi par la grippe aviaire, qui a frappé les humains en 1997, et par le SRAS, qui est apparu fin 2002. Les deux cas sont apparus d'abord à Guangdong, le centre manufacturier mondial.
Hollywood, bien sûr, a accueilli ces épidémies avec convoitise et a produit une vingtaine de films pour nous titiller et nous effrayer. (Le film Contagion de Steven Soderbergh, sorti en 2011, se distingue par sa science exacte et son anticipation inquiétante du chaos actuel). En plus des films et des innombrables romans passionnants, des centaines de livres sérieux et des milliers d'articles scientifiques ont réagi à chaque épidémie, dont beaucoup soulignent l'état effroyable de la préparation mondiale pour détecter ces nouvelles maladies et y répondre.
Un nouveau monstre
Corona passe donc la porte d'entrée comme un monstre familier. Le séquençage de son génome (très similaire à celui de sa sœur bien étudiée, le SRAS) était du gâteau, mais il manque encore beaucoup d'informations. Alors que les chercheurs travaillent jour et nuit pour caractériser l'épidémie, ils sont confrontés à trois défis majeurs.
Premièrement, la pénurie persistante de kits de test, en particulier aux États-Unis et en Afrique, a empêché d'estimer avec précision des paramètres clés tels que le taux de reproduction, la taille de la population infectée et le nombre d'infections bénignes. Il en est résulté un chaos de chiffres.
Deuxièmement, à l'instar des grippes annuelles, ce virus est en train de muter en traversant des populations dont la composition par âge et les conditions sanitaires sont différentes. La variété que les Américains sont le plus susceptibles de contracter est déjà légèrement différente de celle de l'épidémie initiale de Wuhan. Une nouvelle mutation pourrait être bénigne ou pourrait modifier la répartition actuelle de la virulence qui atteint des sommets après l'âge de 50 ans. Le coronavirus représente au minimum un danger mortel pour les Américains qui sont âgés, ont un système immunitaire faible ou des problèmes respiratoires chroniques.
Troisièmement, même si le virus reste stable et peu muté, son impact sur les cohortes d'âge les plus jeunes pourrait être radicalement différent dans les pays pauvres et parmi les groupes de population très pauvres. Considérons l'expérience mondiale de la grippe espagnole en 1918-19 qui, selon les estimations, a tué 1 à 3 % de l'humanité. Aux États-Unis et en Europe occidentale, la grippe H1N1 a été la plus meurtrière pour les jeunes adultes. Cela s'explique généralement par le fait que leur système immunitaire, relativement plus fort, a réagi de manière excessive à l'infection en attaquant les cellules pulmonaires, ce qui a entraîné une pneumonie et un choc septique.
Quoi qu'il en soit, la grippe a trouvé un créneau privilégié dans les camps de l'armée et les tranchées des champs de bataille où elle a fauché les jeunes soldats par dizaines de milliers. Cela est devenu un facteur majeur dans la bataille des empires. L'effondrement de la grande offensive allemande du printemps 1918, et donc l'issue de la guerre, a été attribué par certains au fait que les Alliés, contrairement à leur ennemi, pouvaient réapprovisionner leurs armées malades avec des troupes américaines nouvellement arrivées.
Mais la grippe espagnole dans les pays plus pauvres avait un profil différent. Il est rarement admis qu'une part importante de la mortalité mondiale se soit produite au Pendjab, à Bombay et dans d'autres régions de l'Inde occidentale où les exportations de céréales vers la Grande-Bretagne et les pratiques brutales de réquisition ont coïncidé avec une grande sécheresse. Les pénuries alimentaires qui en ont résulté ont conduit des dizaines de personnes pauvres au bord de la famine. Elles sont devenues les victimes d'une sinistre synergie entre la malnutrition qui a supprimé leur réponse immunitaire aux infections et a produit une pneumonie endémique aussi bien bactérienne que virale.
Cette histoire - en particulier les conséquences inconnues des interactions entre la malnutrition et les infections existantes - devrait nous avertir que le COVID-19 pourrait prendre un chemin différent et plus mortel dans les bidonvilles denses et malsains d'Afrique et d'Asie du Sud. Avec l'apparition de cas à Lagos, Kigali, Addis-Abeba et Kinshasa, personne ne sait (et ne saura pas avant longtemps en raison de l'absence de tests) comment il peut interagir avec les conditions sanitaires et les maladies locales. Certains ont affirmé que la population urbaine d'Afrique étant la plus jeune du monde et que la pandémie n'aura donc qu'un impact modéré. À la lumière de l'expérience de 1918, il s'agit d'une extrapolation insensée. Tout comme l'hypothèse selon laquelle la pandémie, comme la grippe saisonnière, reculera avec le réchauffement climatique.
L'héritage de l'austérité
Dans un an, nous pourrons regarder en arrière avec admiration les succès de la Chine dans l'endiguement de la pandémie, mais avec horreur l'échec des États-Unis. L'incapacité de nos institutions à garder la boîte de Pandore fermée n'est bien sûr pas une surprise. Depuis au moins 2000, nous avons constaté à plusieurs reprises des défaillances dans les soins de santé de première ligne.
Les saisons de la grippe 2009 et 2018, par exemple, ont submergé les hôpitaux du pays, mettant en évidence la pénurie choquante de lits d'hôpitaux après des années de réduction des capacités d'hospitalisation pour des raisons de rentabilité. La crise remonte à l'offensive des entreprises qui ont porté Ronald Reagan au pouvoir et ont converti les principaux démocrates en ses porte-parole néolibéraux. Selon l'American Hospital Association, le nombre de lits d'hôpitaux a connu une baisse extraordinaire de 39 % entre 1981 et 1999. Le but était d'augmenter les profits en augmentant le pourcentage de lits occupés. Mais l'objectif de la direction de 90 % d'occupation signifiait que les hôpitaux n'avaient plus la capacité d'absorber l'afflux de patients lors des épidémies et des urgences médicales.
Au cours du nouveau siècle, la médecine d'urgence a continué à être réduite dans le secteur privé par l'impératif de "valeur actionnariale" qui consiste à augmenter les dividendes et les profits à court terme, et dans le secteur public par l'austérité fiscale et la réduction des budgets de préparation des États et du gouvernement fédéral. En conséquence, il n'y a que 45 000 lits de soins intensifs disponibles pour faire face à l'afflux prévu de cas graves et critiques de d'infection par le coronavirus. (En comparaison, les Sud-Coréens disposent de plus de trois fois plus de lits disponibles pour mille personnes que les Américains). Selon une enquête menée par USA Today, "seuls huit États disposeraient d'assez de lits d'hôpital pour traiter le million d'Américains de 60 ans et plus qui pourraient tomber malades avec COVID-19".
Dans le même temps, les républicains ont repoussé tous les efforts visant à reconstruire les filets de sécurité mis en pièces par les coupes budgétaires de la récession de 2008. Les services de santé locaux et nationaux, première ligne de défense vitale, ont aujourd'hui 25 % de personnel en moins qu'avant le Lundi noir, il y a douze ans. De plus, au cours de la dernière décennie, le budget du Centre de surveillance des maladies a diminué de 10 % en termes réels. Sous Trump, les insuffisances budgétaires n'ont fait que s'aggraver. Le New York Times a récemment rapporté que "21 % des services de santé locaux ont fait état de réductions budgétaires pour l'exercice 2017". M. Trump a également fermé le bureau de la Maison Blanche sur la pandémie, une direction créée par Obama après l'épidémie d'Ebola de 2014 pour assurer une réponse nationale rapide et bien coordonnée aux nouvelles épidémies.
Nous en sommes aux premiers stades d'une version médicale de l'ouragan Katrina. Après avoir désinvesti dans la préparation médicale d'urgence alors que tous les experts ont recommandé une augmentation très forte des capacités, nous manquons de fournitures de base de faible technicité ainsi que de respirateurs et de lits d'urgence. Les stocks nationaux et régionaux ont été maintenus à des niveaux bien inférieurs à ce qu'indiquent les modèles d'épidémie. La débâcle des kits de test a donc coïncidé avec une grave pénurie d'équipements de protection pour les travailleurs de la santé. Les infirmières militantes, notre conscience sociale nationale, veillent à ce que nous comprenions tous les graves dangers créés par des stocks insuffisants de fournitures de protection comme les masques faciaux N95. Elles nous rappellent également que les hôpitaux sont devenus des serres pour les superbactéries résistantes aux antibiotiques telles que Staphylococcus aureus et Clostridioides difficile, qui peuvent devenir des tueurs secondaires majeurs dans les services hospitaliers surchargés.
Une crise inégalitaire
L'épidémie a instantanément mis en évidence le fossé entre les classes sociales dans le secteur de la santé aux États-Unis. Les personnes qui bénéficient d'un bon régime de santé et qui peuvent également travailler ou enseigner chez elles sont confortablement isolées, à condition de respecter des mesures de protection prudentes. Les fonctionnaires et autres groupes de travailleurs syndiqués bénéficiant d'une couverture décente devront faire des choix difficiles entre revenu et protection. Pendant ce temps, des millions de travailleurs des services à bas salaire, d'employés agricoles, de chômeurs et de sans-abri sont abandonnés à leur sort.
Comme nous le savons tous, une couverture universelle, au plein sens du terme, nécessite une disposition universelle pour les congés de maladie payés. Actuellement, 45 % de la main-d'œuvre se voit refuser ce droit et est pratiquement obligée de transmettre l'infection ou de plus manger. De même, 14 États ont refusé de promulguer la disposition de la loi sur les soins abordables qui étend l'accès à Medicaid aux travailleurs pauvres. C'est pourquoi près d'un Texan sur cinq, par exemple, n'est pas couvert.
Les contradictions mortelles des soins de santé privés en période de peste sont les plus visibles dans le secteur des maisons de retraite à but lucratif qui stocke 1,5 million de personnes âgées américaines, la plupart d'entre elles bénéficiant de Medicare. Il s'agit d'une industrie hautement compétitive qui tire profit des bas salaires, du manque de personnel et des réductions de coûts illégales. Des dizaines de milliers de personnes meurent chaque année du fait que les établissements de soins de longue durée négligent les procédures de base de contrôle des infections et que les gouvernements ne tiennent pas la direction responsable de ce qui ne peut être qualifié que d'homicide volontaire. Beaucoup de ces établissements trouvent qu'il est moins coûteux de payer des amendes pour des violations sanitaires que d'embaucher du personnel supplémentaire et de lui fournir une formation adéquate.
Il n'est pas surprenant que le premier épicentre de la transmission communautaire ait été le Life Care Center, une maison de soins infirmiers dans la banlieue de Seattle, à Kirkland. J'ai parlé à Jim Straub, un vieil ami qui est responsable syndical dans les maisons de retraite de la région de Seattle. Il a qualifié le centre comme "l'un des plus mal dotés en personnel de l'État" et l'ensemble du système des maisons de retraite de Washington "comme le plus sous-financé du pays - une oasis absurde de souffrances austères dans une mer d'argent technologique".
Straub a souligné que les responsables de la santé publique négligeaient le facteur crucial qui explique la transmission rapide de la maladie du Life Care Center à neuf autres maisons de retraite voisines : "Les travailleurs des maisons de repos, sur le marché locatif le plus cher d'Amérique, ont universellement plusieurs emplois, généralement dans plusieurs maisons de repos." Il affirme que les autorités n'ont pas réussi à trouver les noms et les lieux de ces seconds emplois et ont donc perdu tout contrôle sur la propagation de COVID-19.
Dans tout le pays, de nombreuses autres maisons de retraite vont devenir des points chauds pour les coronavirus. De nombreux travailleurs finiront par choisir la banque alimentaire plutôt que de travailler dans de telles conditions et resteront chez eux. Dans ce cas, le système pourrait s'effondrer - et il ne faut pas s'attendre à ce que la Garde nationale vide les bassins de lit.
La voie à suivre
La pandémie illustre les arguments en faveur de la couverture universelle des soins de santé et des congés payés à chaque étape de son avancée mortelle. Alors que Joe Biden sera probablement opposé à Trump lors des élections générales, les progressistes doivent s'unir, comme le propose Bernie Sanders, pour instaurer l'assurance maladie pour tous. Les délégués réunis de Sanders et Warren ont un rôle à jouer à la Convention nationale démocratique de Milwaukee en juillet, mais le reste d'entre nous a un rôle tout aussi important dans les rues, à commencer dès maintenant par la lutte contre les expulsions, les licenciements et les employeurs qui refusent d'indemniser les travailleurs en congé.
Mais la couverture universelle et les revendications qui y sont associées ne sont qu'un premier pas. Il est décevant de constater que, lors des débats primaires, ni Sanders ni Warren n'ont mis en évidence l'abdication des Big Pharma dans la recherche et le développement de nouveaux antibiotiques et antiviraux. Sur les 18 plus grandes entreprises pharmaceutiques, 15 ont totalement abandonné le domaine. Les médicaments pour le cœur, les tranquillisants pour la dépendance et les traitements pour l'impuissance masculine sont des leaders en matière de profit, et non des défenses contre les infections hospitalières, les maladies émergentes et les tueurs tropicaux traditionnels. Un vaccin universel contre la grippe - c'est-à-dire un vaccin qui cible les parties immuables des protéines de surface du virus - est une possibilité depuis des décennies, mais n'a jamais été jugé suffisamment rentable pour être une priorité.
Avec le recul de la révolution antibiotique, les anciennes maladies réapparaîtront en même temps que les nouvelles infections et les hôpitaux deviendront des charniers. Même Trump peut opportunément se plaindre des coûts absurdes des prescriptions, mais nous avons besoin d'une vision plus audacieuse qui cherche à briser les monopoles pharmaceutiques et à assurer la production publique de médicaments vitaux. (C'était le cas auparavant : pendant la Seconde Guerre mondiale, Jonas Salk et d'autres chercheurs ont été engagés pour mettre au point le premier vaccin contre la grippe). Comme je l'ai écrit il y a quinze ans dans mon livre Le monstre à notre porte - La menace mondiale de la grippe aviaire :
L'accès aux médicaments vitaux, y compris les vaccins, les antibiotiques et les antiviraux, devrait être un droit de l'homme, universellement disponible et gratuit. Si les marchés ne peuvent pas fournir des incitations à produire ces médicaments à bas prix, alors les gouvernements et les organisations à but non lucratif devraient assumer la responsabilité de leur fabrication et de leur distribution. La survie des pauvres doit à tout moment être considérée comme une priorité plus importante que les profits des grandes entreprises pharmaceutiques.
La pandémie actuelle élargit l'argument : la mondialisation capitaliste semble désormais biologiquement non viable en l'absence d'une infrastructure de santé publique véritablement internationale. Mais une telle infrastructure n'existera jamais tant que les mouvements populaires ne briseront pas le pouvoir des Big Pharma et des soins de santé à but lucratif.
Cela nécessite une conception socialiste indépendante pour la survie de l'humanité qui inclut - mais va au-delà - un second New Deal. Depuis l'époque de l'occupation, les progressistes ont réussi à placer la lutte contre l'inégalité des revenus et des richesses en première page - une grande réussite. Mais maintenant, les socialistes doivent passer à l'étape suivante et, avec les industries de la santé et pharmaceutique comme cibles immédiates, préconiser la propriété sociale et la démocratisation du pouvoir économique.
Nous devons également procéder à une évaluation honnête de nos faiblesses politiques et morales. L'évolution vers la gauche d'une nouvelle génération et le retour du mot "socialisme" dans le discours politique nous réjouissent tous, mais il y a un élément inquiétant de solipsisme national dans le mouvement progressiste qui est symétrique au nouveau nationalisme. Nous ne parlons que de la classe ouvrière américaine et de l'histoire radicale de l'Amérique (en oubliant peut-être qu'Eugene V. Debs était un internationaliste dans l'âme).
En s'attaquant à la pandémie, les socialistes devraient trouver toutes les occasions de rappeler l'urgence de la solidarité internationale. Concrètement, nous devons inciter nos amis progressistes et leurs idoles politiques à exiger une augmentation massive de la production de kits de test, de fournitures de protection et de médicaments vitaux à distribuer gratuitement aux pays pauvres. C'est à nous de faire en sorte que la garantie de soins de santé universels et de qualité devienne une politique étrangère aussi bien qu'intérieure.
Source en langue anglaise :
http://inthesetimes.com/article/22394/coronavirus-crisis-capitalism-covid-19-monster-mike-davis
21/03/2020
Partout, les témoignages des personnels soignants et des médecins de ville sont les mêmes : nous n'avons pas assez de masques pour travailler. Après avoir fait leurs fonds de tiroirs, les hôpitaux font face à de grandes difficultés pour équiper correctement l'ensemble des équipes. Ils manquent particulièrement de masques de type FFP2, de l'anglais filtering facepiece et que nous pourrions traduire par "pièce faciale filtrante". En forme de "bec de canard" et recouvrant le bas du visage, le FFP2 est considéré comme le plus protecteur contre le Covid-19.
Comment expliquer la pénurie ? Interrogé à ce sujet le 19 mars à l'Assemblée nationale, Olivier Véran a expliqué : "Nous disposons d’un stock d’État d’environ 150 millions de masques chirurgicaux et d'aucun stock de masques FFP2. Il avait été décidé, suite aux crises sanitaires précédentes – je remonte pour cela à 2011 et 2013 – qu’il n’y avait plus lieu de conserver des stocks massifs de masques dans le territoire." Le ministre des Solidarités et de la Santé avait déjà tenu les mêmes propos le 3 mars dernier lors de la séance des Questions au gouvernement.
Ainsi, d'après Olivier Véran, l'absence de stock de FFP2 serait due à des décisions passées. LCI a remonté le fil et vous explique tout sur la gestion des stocks stratégiques d’État en matière de masque.
L’acquisition et la gestion des masques chirurgicaux et de type FFP2 pour la prévention des maladies - dont la transmission s’effectue par voie respiratoire - ont été dévolues à l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus). Ce dernier a été créé par la loi du 5 mars 2007 relative à la préparation du système de santé à des menaces sanitaires de grande ampleur. À l'époque, l'objectif est de constituer un stock suffisant pour faire face aux prochaines épidémies. Ce qui arrivera dès 2009 avec la grippe A H1N1.
Pour faciliter la gestion des stocks nationaux, la décision est prise de construire un immense hangar à Vitry-le-François (Marne) pour un coût de 33 millions d'euros. Le bâtiment accueille également des boîtes de Tamiflu, un médicament préventif contre les grippes, ou des combinaisons de protection.
En 2016, la loi du 26 janvier 2016 de modernisation du système de santé dissout les missions de l'Eprus au sein d'un nouvel établissement public : Santé Publique France. La gestion des stocks stratégiques de produits de santé et de médicaments est alors attribuée à l’Unité Établissement pharmaceutique. La décision d’acquisition ou de renouvellement des stocks stratégiques appartient exclusivement au ministre chargé de la Santé, telle qu'énoncé dans l'article L. 1413-4 du code de la santé publique.
Si aujourd'hui il semble impossible d'avoir une réponse précise à cette question, les chiffres ont été plus clairs par le passé. En 2009, un rapport sénatorial, intitulé "Chronique d'une pandémie annoncée : la gestion du 'stock national santé' par l'Eprus", indiquait que l’État détenait 723 millions de masques FFP2 et un milliard de masques chirurgicaux, tous répartis sur différents sites.
Les chiffres précis les plus récents que LCI a pu obtenir sont les prévisions de 2012, d'après une note de la Direction générale de la santé (DGS) datant de février 2011. Il y avait dans les stocks d'Etat 600 millions de masques FFP2 et 800 millions de masques chirurgicaux.
Enfin en 2011, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a émis l'avis : "Stock - État de masques respiratoires - Utilisation et dimensionnement'. Il recommande une gestion tournante des stocks - en raison de la péremption des FFP2 - et demandent à ce qu’ils soient rapidement mobilisables pour "couvrir toutes les populations et les personnels soignants" en situation de crise. Toutefois, aucun chiffre minimum de FFP2 à détenir n'est préconisé.
D'après Olivier Véran, l’État dispose aujourd'hui seulement d'un stock de 150 millions de masques chirurgicaux et d'aucun stock de masques FFP2 en raison de décisions précédentes.
Nous retrouvons effectivement la trace d'une nouvelle stratégie instaurée en 2013 par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) - qui relève du Premier ministre - avec la publication d'une note intitulée : 'Doctrine de protection des travailleurs face aux maladies hautement pathogènes à transmission respiratoire'. Désormais, le stock national géré par l’Eprus concerne uniquement les masques de protection chirurgicaux à l’attention des personnes malades et de leurs contacts, tandis que la constitution de stocks de masques de protection des personnels de santé - notamment les masques FFP2 pour certains actes à risques - sont à la charge des employeurs, publics ou privés.
Deux ans après, en 2015, le Sénat publie un nouveau rapport sur le sujet : ‘L'Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus) : comment investir dans la sécurité sanitaire de nos concitoyens ?’. Il est clairement précisé, à propos des masques, que la décision a été prise "de ne pas renouveler certains stocks arrivant à péremption, par exemple, en raison de la plus grande disponibilité de certains produits et de leur commercialisation en officine de ville ou du transfert de la responsabilité de constituer certains stocks vers d'autres acteurs (par exemple, les établissements de santé et les établissements médico-sociaux pour les masques de protection FFP2 de leur personnel). [...] Du point de vue des finances publiques, [cela] permettrait également de réaliser des économies considérables en termes de coût d'achat, de stockage."
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