Le site photo de Jean-Jacques MILAN

 

Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1793)

 

Article 19  -  Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de reprendre sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

 

Article 35  -  Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

 

Je ne suis pas toujours entièrement d'accord avec le contenu des documents mentionnés dans ce blog,

notamment dans les Annales, 

mais je vous les signale car ils posent de vrais problèmes et peuvent vous faire réfléchir, réagir, ou

vous amener à voter autrement la prochaine fois !

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Pénurie de masques

20/03/2020

Mais où sont donc passés les masques FFP2 permettant de se protéger contre le virus du Covid-19 ? Selon Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, l’État n'a plus de stock stratégique en raison de décisions prises par ses prédécesseurs. LCI fait le point sur ce nouvel imbroglio en pleine épidémie de coronavirus.

 

Partout, les témoignages des personnels soignants et des médecins de ville sont les mêmes : nous n'avons pas assez de masques pour travailler. Après avoir fait leurs fonds de tiroirs, les hôpitaux font face à de grandes difficultés pour équiper correctement l'ensemble des équipes. Ils manquent particulièrement de masques de type FFP2, de l'anglais filtering facepiece et que nous pourrions traduire par "pièce faciale filtrante". En forme de "bec de canard" et recouvrant le bas du visage, le FFP2 est considéré comme le plus protecteur contre le Covid-19. 

 

 

Lire aussi

 

 

Comment expliquer la pénurie ? Interrogé à ce sujet le 19 mars à l'Assemblée nationale, Olivier Véran a expliqué : "Nous disposons d’un stock d’État d’environ 150 millions de masques chirurgicaux et d'aucun stock de masques FFP2. Il avait été décidé, suite aux crises sanitaires précédentes – je remonte pour cela à 2011 et 2013 – qu’il n’y avait plus lieu de conserver des stocks massifs de masques dans le territoire." Le ministre des Solidarités et de la Santé avait déjà tenu les mêmes propos le 3 mars dernier lors de la séance des Questions au gouvernement

Ainsi, d'après Olivier Véran, l'absence de stock de FFP2 serait due à des décisions passées. LCI a remonté le fil et vous explique tout sur la gestion des stocks stratégiques d’État en matière de masque. 

 

 

Qui est chargé de la gestion des stocks de masques ?

 

L’acquisition et la gestion des masques chirurgicaux et de type FFP2 pour la prévention des maladies - dont la transmission s’effectue par voie respiratoire - ont été dévolues à l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus). Ce dernier a été créé par la loi du 5 mars 2007 relative à la préparation du système de santé à des menaces sanitaires de grande ampleur. À l'époque, l'objectif est de constituer un stock suffisant pour faire face aux prochaines épidémies. Ce qui arrivera dès 2009 avec la grippe A H1N1. 

 

Pour faciliter la gestion des stocks nationaux, la décision est prise de construire un immense hangar à Vitry-le-François (Marne) pour un coût de 33 millions d'euros. Le bâtiment accueille également des boîtes de Tamiflu, un médicament préventif contre les grippes, ou des combinaisons de protection. 

 

En 2016, la loi du 26 janvier 2016 de modernisation du système de santé dissout les missions de l'Eprus au sein d'un nouvel établissement public : Santé Publique France. La gestion des stocks stratégiques de produits de santé et de médicaments est alors attribuée à l’Unité Établissement pharmaceutique. La décision d’acquisition ou de renouvellement des stocks stratégiques appartient exclusivement au ministre chargé de la Santé, telle qu'énoncé dans l'article L. 1413-4 du code de la santé publique

 

 

Lire aussi

 

 

Combien de masques la France a-t-elle en réserve ?

 

Si aujourd'hui il semble impossible d'avoir une réponse précise à cette question, les chiffres ont été plus clairs par le passé. En 2009, un rapport sénatorial, intitulé  "Chronique d'une pandémie annoncée : la gestion du 'stock national santé' par l'Eprus", indiquait que l’État détenait 723 millions de masques FFP2 et un milliard de masques chirurgicaux, tous répartis sur différents sites. 

 

Les chiffres précis les plus récents que LCI a pu obtenir sont les prévisions de 2012, d'après une note de la Direction générale de la santé (DGS) datant de février 2011. Il y avait dans les stocks d'Etat 600 millions de masques FFP2 et 800 millions de masques chirurgicaux. 

 

Enfin en 2011, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a émis l'avis : "Stock - État de masques respiratoires - Utilisation et dimensionnement'. Il recommande une gestion tournante des stocks - en raison de la péremption des FFP2 - et demandent à ce qu’ils soient rapidement mobilisables pour "couvrir toutes les populations et les personnels soignants" en situation de crise. Toutefois, aucun chiffre minimum de FFP2 à détenir n'est préconisé.

 

Voir aussi

 

 

Où sont passés les masques FFP2 ?

 

D'après Olivier Véran, l’État dispose aujourd'hui seulement d'un stock de 150 millions de masques chirurgicaux et d'aucun stock de masques FFP2 en raison de décisions précédentes. 

 

Nous retrouvons effectivement la trace d'une nouvelle stratégie instaurée en 2013 par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) - qui relève du Premier ministre - avec la publication d'une note intitulée : 'Doctrine de protection des travailleurs face aux maladies hautement pathogènes à transmission respiratoire'. Désormais, le stock national géré par l’Eprus concerne uniquement les masques de protection chirurgicaux à l’attention des personnes malades et de leurs contacts, tandis que la constitution de stocks de masques de protection des personnels de santé - notamment les masques FFP2 pour certains actes à risques - sont à la charge des employeurs, publics ou privés. 

 

Deux ans après, en 2015, le Sénat publie un nouveau rapport sur le sujet : ‘L'Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus) : comment investir dans la sécurité sanitaire de nos concitoyens ?’. Il est clairement précisé, à propos des masques, que la décision a été prise "de ne pas renouveler certains stocks arrivant à péremption, par exemple, en raison de la plus grande disponibilité de certains produits et de leur commercialisation en officine de ville ou du transfert de la responsabilité de constituer certains stocks vers d'autres acteurs (par exemple, les établissements de santé et les établissements médico-sociaux pour les masques de protection FFP2 de leur personnel). [...] Du point de vue des finances publiques, [cela] permettrait également de réaliser des économies considérables en termes de coût d'achat, de stockage." 

 

Document d'origine :

https://www.lci.fr/sante/coronavirus-epidemie-covid-19-pourquoi-la-france-est-en-penurie-de-masques-ffp2-2148489.html

 

Face à l’épidémie, l’hôpital public a besoin de moyens tout de suite

13/03/2020

Charlie Hebdo : En quoi consiste votre travail, votre activité au quotidien ?

François Salachas : Je suis neurologue, praticien hospitalier, c’est-à-dire que j’ai un poste de titulaire à l’Assistance publique, dans le groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, ça fait un peu plus de 25 ans que je travaille dans cet hôpital, et je dirige ce qu’on appelle un Centre de référence maladies rares où l’on traite, notamment, cette maladie connue sous le nom de maladie de Charcot – qui est une pathologie neurodégénérative très sévère, avec une espérance de vie moyenne de l’ordre de trois ans. On reçoit 450 nouveaux cas par an, une file active de 1 300 patients – c’est-à-dire vus au moins une fois dans l’année. La prise en charge est lourde, avec parfois la mise en place d’appareils de ventilation, ce qui n’est pas sans poser problème en ce moment avec les besoins en ressources respiratoires générés par le Coronavirus.

 

Vous avez déclaré qu’aujourd’hui pour soigner vos patients il ne suffit plus de vous occuper d’eux, vous devez aussi interpeller directement les décideurs. Qu’est-ce qui a changé, qu’est-ce qui vous a fait sortir de votre bureau de consultation ?

Des années et des années de déni et d’absence d’écoute de la part de ceux qui ont le pouvoir de faire quelque chose pour l’hôpital public. Un mouvement de défense de l’hôpital public est né il y a dix ans au moment de la loi HPST, quand Nicolas Sarkozy et Roselyne Bachelot ont dit «  on veut un seul patron à l’hôpital, et ce sera un administratif. » La mobilisation a été importante à l’époque, mais très vite les choses sont rentrées dans l’ordre, la loi est passée et les médecins ont perdu toute capacité d’action dans l’hôpital, et la main mise administrative a, petit à petit, aboutit à une forme de maltraitance institutionnelle à l’endroit des soignants, et par voie de conséquence à l’endroit des patients. Et les économies qu’on nous demande de faire à l’hôpital chaque année depuis huit ans, ont été calculées de façon cumulée autour de 9 milliards d’euros. Ce sont des économies qui ont des conséquences d’abord sur la masse salariale, sur les salaires du personnel hospitalier, qui a été complètement gelée, ce qui a mécaniquement retiré des postes (puisqu’il y a une augmentation des salaires suivant l’indice de la fonction publique, donc pour réguler la masse salariale il a fallu retirer des postes chaque année). L’administration nous dit «  rendez-nous des postes  » – comme si on les leur avait pris. Chaque année l’AP-HP a un plan qui dit « à la fin de l’année il faut qu’on ait x postes en moins. » Et comme nous n’avons pas de levier pour agir sur notre administration directe, l’idée est vite venue de s’adresser aux personnes qui sont en position de décider. Ça a été Agnès Buzyn, et plus récemment Olivier Véran, mais on a compris que ça ne se déciderait certainement pas au niveau d’un ministère mais au plus haut, au niveau d’Emmanuel Macron. Agnès Buzyn a abandonné l’idée de sauver l’hôpital public pour sauver sa carrière politique.

 

Pourquoi un Collectif inter-hôpitaux ?

Ce collectif a été créé en octobre 2019. On a besoin d’être unis avec des valeurs communes et un objectif commun. Ce qui est inédit dans ce collectif – et ça intéresse habituellement moyennement les journalistes –, c’est qu’il rassemble des médecins, des infirmières, des aides-soignantes, des psychologues, des kinés, des gens de tous les métiers, et puis des usagers. Et ça aussi c’est nouveau : les usagers nous soutiennent. On a tout fait pour les mobiliser, on est allé sur les marchés pour leur faire signer une pétition pour saisir le Conseil économique, social et environnemental, pour faire prendre conscience aux usagers que leur hôpital public était en danger à très court terme, et ça a plus ou moins bien marché : c’est surtout depuis le 27 février, quand j’ai eu l’occasion d’interpeller directement le président, qu’il y a un afflux d’usagers qui disent « c’est très bien il était temps de dire les choses comme vous les avez dites, mais qu’est-ce qu’on peut faire de notre côté ? ». Comme nous ne sommes pas écoutés, on doit s’inviter. Le Collectif s’est invité auprès de notre président pour le sensibiliser et qu’il donne suite. On demande également aux députés LREM qui ont voté les budgets de l’hôpital s’ils trouvent ça normal. On leur demande s’ils valident leurs décisions. Est-ce que c’est un manque de connaissance de la situation ? Est-ce qu’ils ont été intoxiqués avec les éléments de langage, désinformés ? Il y avait une grosse désinformation dans la façon de présenter le budget. Donc on se bat sur ce plan-là : c’est une bataille de communication. Agnès Buzyn disait : « mon plan pour l’hôpital est formidable mais il est complexe, vous ne le comprenez pas. »

 

Le 27 février Emmanuel Macron vous a répondu qu’il était prêt à venir parler avec vous, ça en est où ?

On a demandé à le rencontrer lui directement, il s’est engagé devant témoin à le faire, il a notamment dit « il faut qu’on les voie vite » : il a ainsi de fait reconnu la légitimité du Collectif inter-hôpitaux comme interlocuteur. Même si quelques heures plus tard, lors d’une conférence de presse à Naples, il se trompait en parlant d’un collectif intersyndical – alors que nous ne sommes pas du tout un syndicat. Et puis il a essayé à ce moment-là de disqualifier mon propos en disant qu’il était venu à la Salpêtrière pour le coronavirus, et que « ce médecin qui est neurologue n’avait rien à faire là ». Alors que la question est bien de savoir si l’hôpital public dans son ensemble va être capable de faire face à la crise sanitaire. Découpler le problème de la prise en charge du coronavirus des forces en présence, c’est quand même témoigner d’une absence de prise en compte de la réalité. Et quand on oublie la réalité elle se charge de se rappeler rapidement à nous.

Justement, l’hôpital public est-il en mesure de réagir à l’épidémie de coronavirus ?

On nous dit qu’on a assez de moyens, qu’il y a seulement un problème de gestion, nous on a dit depuis longtemps qu’on ne réorganise pas un hôpital dans la pénurie, ça ne marche pas, c’est une vision folle du système. Pour réorganiser l’hôpital, il faut d’abord lui donner des moyens. On a dit ça directement aux différents ministres de la Santé, sans succès. Le président a dit qu’il voulait nous voir avant fin mars, c’était le 27 février, nous avons la garantie que le mail demandant ce rendez-vous lui est bien parvenu, on en est là pour l’instant.

 

Agnès Buzyn a abandonné l’idée de sauver l’hôpital public pour sauver sa carrière politique.

Où en est la grève du codage des actes ? (voir Charlie hebdo n°1442)

Il y a plein d’autres actions à venir, mais pour ce qui est de l’arrêt partiel ou complet du codage des actes, c’est l’hôpital Robert Debré qui a été en pointe sur cette action : cet hôpital ne code plus du tout depuis septembre dernier. Non seulement ils ne codent plus, mais ils ne rendront jamais les codes. Parce qu’il faut savoir qu’il y a plusieurs façons de faire : soit on ne code pas du tout les factures des actes médicaux, soit on les code mais on les met de côté, on ne les transmet pas à la sécu, et en fonction de l’évolution du mouvement on relâche ou pas. À Saint-Louis, ils ne facturent plus du tout depuis six mois, les factures n’arrivent pas à la sécurité sociale, donc en théorie elle ne paye pas l’hôpital, sauf que pour l’instant elle continue à payer, avec à terme un risque de perdre une partie du financement ; mais ça pourra se négocier. À la Pitié, la direction a menacé de ne plus fournir les molécules onéreuses si on ne reprenait pas le codage des actes. Cette action a été complétée par la démission de très nombreux médecins de leurs fonctions administratives. On nous a abreuvé de fausses informations mais il se trouve que nous avons beaucoup amélioré notre culture : nous sommes devenus des spécialistes du financement, on s’en serait volontiers passé, mais ça fonctionne dans notre Collectif, avec une intelligence collective, avec un espoir d’efficacité important. Notre revendication numéro 1, c’est une augmentation des salaires du personnel paramédical, les infirmiers et les autres, qui sinon ne reviendront pas à l’hôpital public. Et pour l’instant sur ce point on a rien obtenu. On veut en parler directement avec Emmanuel Macron. Là-dessus, il y a le coronavirus. Ça change l’échelle du temps : avant l’épidémie on parlait de trois à six mois pour essayer de faire revenir du personnel, maintenant c’est une question de jours.

 

Concrètement, ça a quels effets sur votre travail ?

Ici en neurologie on a déjà fermé 15 lits il y a trois semaines, et hier on a fermé 15 lits de plus, pour que le personnel puisse être dirigé vers notre unité de réanimation neurologique, qui va devoir accueillir des patients qui débordent des autres services de l’hôpital qui sont en première ligne pour accueillir les patients positifs au Covid. C’est un effet domino. Avec une réelle perte de chance pour nos patients pendant la période de l’épidémie. Comme on n’a pas de personnel suffisant, en situation de crise, on privilégie la prise en charge du Covid, le personnel ruisselle vers les autres services et ne peuvent plus soigner leurs patients habituels.

L’urgence de faire revenir là tout de suite du personnel, c’est pour soigner les patients Covid, mais c’est aussi tout ce qu’on appelle les sur-accidents. Le Samu étant saturé par les appels « Covid », quelqu’un qui fait un accident cardiaque risque de ne pas pouvoir joindre le Samu et donc de ne pas être pris en charge dans les temps. C’est pour ça qu’on demande instamment au président de la République une réunion d’urgence de notre Collectif avec lui parce qu’on pense avoir des choses très concrètes à lui dire, que ses conseillers ne lui disent pas : il faut se débrouiller pour avoir un afflux massif d’infirmières dans le mois qui vient, par des mesures exceptionnelles. Il faut être réaliste,dans un premier temps ce sera des grosses primes pour faire venir travailler du personnel ; l’épidémie c’est dans les jours qui viennent qu’elle va se jouer : c’est tout de suite qu’il nous faut le personnel ; il faut le payer, et puis il faut lui garantir des conditions de travail en sécurité : d’une part pour bien prendre en charge les patients, et d’autre part de se protéger de la contamination. Quand il y a trop de patients, on n’a pas le temps, on ne fait pas les gestes de sécurité nécessaires pour se protéger. Parce qu’il y a tellement d’incertitudes sur la gravité et sur qui peut être touché, que forcément ça ne se bouscule pas pour venir s’occuper des patients infectés : le personnel est plein d’abnégation, mais ils ne vont pas non plus se sacrifier. C’est un peu le scénario Tchernobyl : ceux qui sont allé éteindre le cœur, on sait ce qu’ils sont devenus. Ils ont une demande légitime de conditions de sécurité pour eux et pour leurs familles, et si on ne comprend pas ça tout de suite, on ne comprend rien à la gestion d’urgence de la crise. Nous, praticiens de terrains, les médecins et aussi les cadres de santé, qui ont tout à fait pris la mesure des problèmes sur le terrain, nous savons ce qu’il faut faire. Écouter le terrain, c’est le bon sens, c’est le discernement, c’est le rôle d’un décideur. La montée en flèche de l’épidémie, c’est pour les jours qui viennent.

Sidération

12/03/2020

 

Chère amie, cher ami,

 

Voilà l’état dans lequel se trouve le monde. 

 

Des pans entiers de l’économie fonctionnent au ralenti, voire sont à l’arrêt. 

 

Les responsables politiques sont montés au créneau. 

 

Chaque jour qui passe, ils annoncent des mesures de plus en plus radicales devant des citoyens inquiets ou perplexes. 

 

Des pays ou des régions entières sont fermées au monde. C’est le Hubei en Chine.

 

C’est encore l’Italie, où écoles, musées et commerces sont fermés.  Seuls les magasins de bouche restent ouverts. Mais il y des quotas de personnes par épicerie [1] ! Le gouvernement italien pourrait mettre en place des tickets de rationnement… Les rues sont désertes, les gens restent chez eux. Ils attendent.

 

L’Espagne et la France suivent le même chemin. 

 

Les établissement scolaires sont fermés. Ils le seront probablement pendant trois semaines. Avec les vacances, les enfants seront déscolarisés pendant plus d’un mois [2].

 

Les personnes âgées ne doivent plus être visitées.

 

A défaut de mourir d’une maladie pulmonaire attisée par le coronavirus, elles mourront d’ennui...

 

Les rassemblements de plus de cent personnes sont interdits [3], en Corse vous ne pouvez plus vous réunir à plus de 50 et tant pis pour l’enterrement de grand-mère. Que les morts s’enterrent entre eux… [4]

 

En Belgique, les rassemblements religieux sont limités. Les messes sont interdites et il est recommandé aux musulmans de suivre les préconisations des autorités pour la prière du vendredi soir. 

 

Ailleurs, en Amérique tous les vols en provenance d’Europe continentale ont été interdits [5]. Si vous êtes Français, il ne vous est pas non plus possible de vous rendre en Inde ou en Israël, au Liban ou au Kazakhstan [6]

 

Un peu partout les événements sportifs sont reportés, annulés ou tenus à huis clos. Heureusement qu’il y a la télévision !

 

Bref, c’est une mise en quarantaine générale.

 

 

Est-ce grave docteur ? 

 

Au vu de ces décisions drastiques, on se dit que la situation n’a probablement jamais été aussi grave. 

 

Et chacun de se sentir, plus ou moins confusément, menacé. 

 

On se regarde différemment. 

 

Les personnes âgées craignent les enfants. On se tient éloigné de son voisin. On redoute les Chinois…

 

Vous me direz que tout cela est nécessaire. Que c’est une grave crise sanitaire, la plus grave que notre pays ait jamais connu depuis 100 ans, il paraît. 

 

Ils n’ont pas osé au-delà. Comparer la situation avec la guerre de 14, aurait peut-être paru exagéré...

 

 

Et pourtant

 

Les chiffres officiels, ceux qui justifient toutes ces mesures, restent très limités. 

 

Vous me direz que sans le confinement, ils le seraient moins. 

 

Ainsi, un site de santé naturelle américain estime que depuis que Donald Trump a pris au sérieux le virus et décidé de fermer le pays, leurs prédictions de morts pour les États-Unis d’ici le mois de juillet sont passées de 1 million à 283 000. [6]

 

Voilà qui est très précis. Et tout cela est démontré avec des chiffres, des tableaux, des cartes marquées de grands cercles rouges… [7]

 

Quelle démesure !

 

Car en attendant la réalité officielle est la suivante [7] :

 

 

Personnes infectées

Décès

Guérisons

Chine

82 000

5000

70 000

Italie

12 500

850

1 050

France 

2 300

50

12


Donc, en Chine, moins de 1% de la population a été infectée et 85% des personnes infectées sont guéries, d’autres sont encore en convalescence et 6% sont décédées.

 

En Italie, le plus gros foyer d’infection européen, moins de 1% de la population est touchée, 8% des personnes infectées sont guéries et 7% sont décédées. 

 

Sans doute, le niveau de guérison devrait augmenter dans les jours qui viennent. Visiblement, il faut du temps pour guérir, alors que le décès peut survenir assez vite. 

 

Ces chiffrent montrent qu’il y a un problème et qu’une petite minorité de la population est touchée. 

 

Et que par conséquent, il faut agir. 

 

Mais on reste surpris du décalage entre ces chiffres et la panique qui semblent s’être saisie de nos responsables politiques.

 

 

Le profil des personnes touchées 

 

Car, il y a, en définitive, peu de morts, même si cela paraît un peu froid de le formuler ainsi.

 

Gardez en tête, que :

 

  • 10 personnes contaminées sur 12 ont entre 12 et 70 ans [8]. Les enfants sont épargnés (mais on ferme les écoles…) ; 

  • le taux de mortalité chez les moins de 40 ans est de 0,2 % [8] ;

  • 80% des personnes décédées avaient plus de 60 ans [8] ;

  • 64% des personnes décédées étaient des hommes [8] ;

  • En France, la plupart des personnes décédées ont plus de 80 ans. L’enseignant décédé à 60 ans dans l’Oise représente une exception. 

  • Le taux de mortalité du virus (6%) est plus faible que celui du SRAS (10%) d’il y a quelques années .

Par ailleurs, selon une étude chinoise sortie il y a quelques jours [8]

 

  • la présence de maladies cardiovasculaires augmenterait le risque de mortalité de 10,5%, 

  • un diabète de 7,3%, 

  • une maladie respiratoire chronique de 6,3%, 

  • une hypertension de 6%, 

  • un cancer de 5,6%. 

Les personnes déjà malades ou très âgées ont donc un risque lié aux maladies infectieuses, dont celle-ci. Ces personnes-là doivent être protégées. 

 

Enfin, notez que ce n’est pas nécessairement le virus qui tue. Souvent, il vient affaiblir un système immunitaire déjà à l’agonie. 

 

 

La situation dans les pays nordiques 

 

La Scandinavie est elle aussi atteinte par le virus. On y recense autour de 1 500 cas. Pourtant, seul un décès a eu lieu en Suède. Aucun mort en Norvège, ni au Danemark ni en Islande. 

 

Pourquoi ? 

 

La population, même âgée, y est en bien meilleure santé qu’ailleurs. 

 

Comme le remarque le professeur Olsvik "Quand on a 80 ans en Chine, on est très vieux, tandis qu'un octogénaire norvégien peut faire Birken (une célèbre course de ski de fond) ou rallier Oslo à Trondheim à vélo".

 

En Suède, cela fait 20 ans que le gouvernement intègre la notion de santé environnementale dans sa définition de la santé publique.

 

C’est l’un des rares pays au monde à reconnaître l’hypersensibilité aux ondes et à prendre en compte cet aspect de la santé pour tous. 

 

Les magasins biologiques sont la norme, les magasins de nourriture chimique et transformée sont l’exception. 

 

La qualité de l’eau y est très surveillée, comme par ailleurs, la population y est moins dense qu’ailleurs, l’air y est peu pollué. Le nombre de fumeurs y est plus faible qu’ailleurs. 

 

Cette politique a permis d’augmenter l’espérance de vie en bonne santé des populations, notamment des hommes. 

 

Il y a 30 ans en Suède, hommes et femmes vivaient jusqu’à 80 ans, mais les hommes devenaient dépendants autour de 65 ans. Aujourd’hui, les hommes font jeu égal avec les femmes et restent en bonne santé jusqu’à 73 ans [9].

 

La crise sanitaire actuelle permet de valider les choix de santé de ces pays depuis 20 ans. 

 

 

Actions radicales et réalité de terrain 

 

En France, en Italie tout cela n’existe pas.  

 

Le gouvernement préfère fermer les écoles et laisser les enfants à l’abandon alors qu’ils ne courent aucun risque sanitaire. Je pense aux collégiens, aux lycéens. Comment vont-ils rester concentrés sur leur travail en étant loin des cours pendant un mois ? Les meilleurs s’en sortiront, c’est sûr. Et les autres ? 

 

En revanche, les mesures sanitaires élémentaires, appliquées en Asie lors des épidémies, ne sont pas prises. 

 

Pour éviter les pénuries, le ministère de la santé préfère prétendre que les masques ne servent à rien [10]. Les Japonais, qui les utilisent avec succès depuis 50 ans, n’auraient donc rien compris ? 

 

Il faut dire qu’en France, même les hôpitaux n’en sont pas toujours équipés, sauf les services infectieux (tout de même !). Au point que l’on déplore dans ces établissements publics de santé des vols de masques et - tenez-vous bien - même de gel hydroalcoolique. 

 

Et lorsque vous retirez un colis à la Poste, vous signez de votre doigt sur le même appareil électronique que tous ceux qui sont passés avant vous…

 

 

La France n’était pas prête 

 

Si pour les autorités françaises, il est essentiel que le virus ne se propage pas, c’est d’abord parce que le système de santé est saturé. Le nombre de lits dans les hôpitaux est compté. Les personnels de santé sortent à peine d’une longue grève pour dénoncer leurs conditions de travail et le manque de moyen des hôpitaux. 

 

Un médecin m’a signalé il y a quelques jours qu’il existait deux médicaments à base de chloroquine, un traitement utile face au virus. 

 

  • la Nivaquine aurait été mise en rupture de stock dès les premiers jours de l’épidémie ! Personne ne sait pourquoi. L’État a-t-il réquisitionné ce médicament, comme il l’a fait pour les masques ? [12]

  • le Plaquenil est hautement toxique et tout à fait déconseillé. Il vous tuerait plus vite que n’importe quel virus !

Et évidemment toutes les solutions naturelles pour renforcer votre immunité sont moquées, ignorées ou simplement interdites par les autorités…

 

En clair, la France n’était absolument pas prête à faire face à ce type d’épidémie. Les grandes annonces, les effets de manches, les mesures radicales, ne semblent servir, in fine, qu’à masquer la pauvreté de la préparation et de la réflexion des autorités de santé. 

 

Compte tenu de la situation, voici quelques recommandations qui m’ont été données par des médecins et qui pourraient s’avérer utiles, au moins pour protéger votre immunité. 

 

 

5 remèdes homéopathiques du Dr Gardénal

 

le 1er de chaque mois, en alternant tous les 8 jours :

 

  • INFLUENZINUM 15CH

  • SERUM DE YERSIN 15CH

  • STAPHYLOCOCCINUM 15CH

  • STREPTOCOCCINUM 15CH

  • ISOTHÉRAPIE DU VACCIN PNEUMOCOQUE 15CH

+  3 ou 4 granules 1 fois par semaine de jusqu'à la fin de l'hiver ou de l'épidémie :

 

  • INFLUENZINUM 15CH

  • ISOTHÉRAPIE DU VACCIN PNEUMOCOQUE 15CH

 

8 remèdes du Dr Eraud

 

  • 1/2 citron chaud pressé par jour ;

  • 1/2 cc miel ;

  • 1 infusion de thym bio (1 tasse par jour) ;

  • 1 goutte d’huile essentielle de ravintsara et niaouli à appliquer derrière les oreilles, sur les poignets et sur le plexus solaire sans frotter ;

  • 10 gouttes dans l’eau sauf le week-end d’extrait de pépins de pamplemousse ;

  • gouttes homéopathiques d'échinacée : 10 gouttes 2 fois par jour ;

  • propolis : 1 gélule par jour (sauf le week-end).

Différents médecins conseillent également :

 

  • la quercétine ;

  • la Vit D3 ;

  • les tisanes Afra et d'artemisia annua

Tous ces remèdes relèvent de la prévention uniquement. Si vous hésitez, allez voir votre médecin et/ou votre pharmacien. 

 

Enfin, puisque cette situation nous impose le chômage technique et les enfants à la maison, profitez-en pour aller marcher en forêt et vous détendre un peu. 

Je ne parle pas des parcs bien-sûr, car d’ici peu, ils risquent d’être fermés !

 

Naturellement vôtre,

 

Augustin de Livois

 

 

 

Références :


[1] https://www.lefigaro.fr/conjoncture/j-ai-l-impression-d-etre-a-paris-un-15-aout-en-italie-la-vie-en-territoire-fantome-20200309
[2] https://www.lemonde.fr/planete/live/2020/03/12/suspension-des-voyages-aux-etats-unis-etat-d-alerte-en-france-la-crise-du-coronavirus-en-direct_6032730_3244.html
[3] http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-la-france-interdit-les-rassemblements-de-plus-de-1000-personnes-08-03-2020-8275455.php
[4] https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/coronavirus-apres-la-fermeture-des-ecoles-le-prefet-de-corse-interdit-les-rassemblements-de-plus-de-50-personnes-sur-l-ile-1229493.html
[5] https://www.rtl.fr/actu/international/coronavirus-donald-trump-interdit-aux-europeens-d-entrer-aux-etats-unis-7800238756
[6] https://sante.journaldesfemmes.fr/maladies/2608487-coronavirus-voyage-pays-touches-infectes-fermes-interdit-aux-francais-zone-risque/
[7] https://www.naturalnews.com/2020-03-11-trump-just-changed-the-trajectory-of-the-coronavirus-pandemic.html
[8] https://gisanddata.maps.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6
[9] https://sante.journaldesfemmes.fr/maladies/2622115-coronavirus-victimes-homme-femme-age-deces-france/?output=amp
[10] https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/02/19/la-france-mal-classee-pour-l-esperance-de-vie-en-bonne-sante_5425315_1650684.html
[11] https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/epidemie-grippe-coronavirus-masque-il-protection-efficace-13135/
[12] https://www.lefigaro.fr/economie/requisition-de-masques-que-dit-le-droit-20200306

 

Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
21 rue de Clichy
75009 PARIS
www.ipsn.eu

 

Le conte du samouraï insulté

29/02/2020

Un vieux samouraï se consacrait à enseigner son art aux jeunes. Il était réputé pour sa sagesse et on murmurait qu’il était capable de battre n’importe quel adversaire.

Un jour arriva un guerrier que l’on connaissait pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d’une intelligence rare pour profiter des erreurs de l’autre, il contre-attaquait avec la rapidité de l’éclair.

Ce jeune guerrier n’avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du vieux samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire. Le vieux maître accepta le défi.


Ils se réunirent alors sur une place et tous les élèves vinrent encourager leur maître. Le jeune guerrier commença à insulter son adversaire, puis lui lança des pierres et lui cracha au visage. Pendant des heures, il fit tout pour provoquer le maître qui restait impassible. À la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, le guerrier se retira.

Dépités d’avoir vu leur maître accepter autant d’insultes et de provocations, les élèves l’interrogèrent :

– “Comment avez-vous pu supporter une telle humiliation ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée pour vous défendre ?”

– “Si quelqu’un vous tend un cadeau et que vous ne l’acceptez pas, à qui appartient le cadeau ?”, demanda le vieux samouraï.

– “À celui qui voulait le donner ?” suggéra l’un des disciples.

– “C’est exact. Et cela vaut aussi pour la rage et les insultes,” dit le maître. “Lorsqu’elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui les porte dans son cœur.”



Chère lectrice, cher lecteur,

En lisant ce conte, j’ai pensé à vous, c’est pourquoi je me suis permis de vous l’envoyer.

Il nous rappelle que le seul pouvoir que les autres ont sur nous, c’est celui que nous acceptons de leur donner.

Ainsi, si quelqu’un nous critique, ou nous complimente, et que nous adaptons notre comportement pour qu’il cesse de nous critiquer et qu’il renouvelle ses compliments, c’est comme si nous acceptions de devenir sa marionnette, et de laisser tirer les fils pour nous faire bouger.

Mais nous ne sommes pas faits pour être, toute notre vie, la marionnette d’un autre.

Nous pouvons nous en accommoder quelques temps, en particulier dans l’enfance.

Mais dans la vie adulte, nous avons une partie de nous qui réclame de pouvoir vivre une vie autonome, indépendante du regard, et donc de la volonté, des autres.

Ignorer cela, ou chercher à être heureux tout en étant l’esclave de quelqu’un d’autre, est illusoire. Cela ne marche jamais sur le long terme.

Ainsi le samouraï qui laisse l’autre l’insulter, le provoquer, sans se laisser dicter sa conduite, sans se laisser déterminer par les paroles de l’autre, est-il un modèle de sagesse, et de bonheur.

Ce n’est pas facile, évidemment, de l’imiter. Mais c’est la voie vers la sérénité.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Prostate

13/02/2020

NOTE PRÉLIMINAIRE

 

Avant de passer à la lettre de Florent Cavaler, quelques mots sur mon expérience personnelle.

 

Il y a 5 ans, après l'essai d'une énième statine, gros problèmes de prostate. Ayant déjà subi pendant presque un an les effets secondaires de ces produits, je les ai depuis totalement abandonnés. Presque du jour au lendemain, il fallait que je me lève 4 ou 5 fois par nuit pour aller uriner, avec pas mal de difficulté. Je ne confonds évidemment pas simultanéité et corrélation mais la présomption de causalité est forte !

 

Si j'avais écouté le corps médical je me serais gavé de médicaments ou j'aurais déjà été opéré. Heureusement, tout s'est arrangé grâce à la consommation quotidienne de 15 à 20 g de graines de courges. Au bout de plusieurs semaines de ce traitement

mon "régime de croisière" est désormais d'un seul réveil vers 6-7 h du matin, voire pas de réveil du tout.

 

Les effets des graines de courges sont bien connus en Allemagne et en Autriche, notamment, et c'est d'ailleurs de ce dernier pays que proviennent pour l'essentiel celles que l'on trouve facilement en France (il en vient aussi de Chine, elles sont plus petites). Peut-être ne pourront-elles pas résoudre votre problème de prostate, si vous en avez un, mais un essai un peu prolongé ne vous coûtera pas grand chose et de toute manière vous n'aurez aucun effet secondaire à redouter, sauf éventuellement une improbable allergie.

 

J'ai laissé en place la partie "publicitaire" de la lettre. Toutefois, je ne vois guère d'intérêt à absorber de l'"extrait de graines de courges", plutôt que de croquer les graines elles-mêmes, qui sont d'ailleurs communément offertes à l'apéritif comme "amuse-gueule".

 

Jean-Jacques MILAN

 

 

 

 

 

Dans cette lettre, vous découvrirez :

  • Comment pourrait évoluer votre prostate si vous ne vous en occupez pas

  • Quelle taille peut atteindre votre prostate à 40, 60, 80 ans ?

  • Pourquoi il faut relativiser sur le cancer de la prostate

  • Ce que vous font les médicaments contre l’hypertrophie de la prostate (et ça ne va pas vous plaire…)

  • Pourquoi la chirurgie de la prostate ne devrait être utilisée qu’en dernier recours

  • … et peut-être une façon naturelle de soulager les troubles liés à la prostate, grâce à 6 ingrédients hors-norme identifiés par les chercheurs comme l’alternative n°1 pour tous les hommes de plus de 45 ans !


 

 

 

 

 

Chère lectrice, cher lecteur,

 

Ici Florent Cavaler.

 

La plupart des hommes n’osent pas en parler. Ils savent que cela risque de leur arriver, mais ils préfèrent ne pas y penser. Pourtant, 2 hommes sur 3 seront concernés, à partir de 50 ans[1]

Les pathologies de la prostate marquent une frontière entre l’homme mûr, en pleine possession de ses moyens… et le petit vieux qui multiplie les aller-retours aux toilettes.

 

Voilà pourquoi la plupart des hommes n’en parlent pas : ils craignent de passer « de l’autre côté » de la barrière.

 

Chaque année, des centaines de milliers d’hommes souffrent d’inconfort urinaire, jusqu’à en perdre le sommeil. Leur libido s’effondre en même temps, leur vie intime disparaît.

 

Chaque année, on opère toujours plus d’hommes pour leur retirer la prostate (6 000 opérations en 1998, 27 000 en 2007, rien qu’en France[2]).

Chaque année, on leur prescrit toujours plus de médicaments, avec pour beaucoup des effets secondaires désastreux…

 

Mais tous ces hommes continuent de se laisser faire, et avancent vers l’abattoir comme un troupeau de moutons… pourquoi ?

 

Tout simplement parce qu’ils n’y connaissent rien. Ils ne savent pas comment changer la donne, reprendre le contrôle de leur prostate… et de leur destin.

 

C’est pour cette raison que j’ai décidé d’intervenir.

 

On vous a raconté n’importe quoi sur votre prostate – bienvenue au cours de rattrapage. Prenez le temps de lire ces quelques informations, elles pourraient bien vous sauver la vie.

 

 

Bienvenue à « l’opération de sauvetage » de votre appareil génito-urinaire

 

Je sais que vous avez dû entendre beaucoup de choses au sujet de votre prostate. On vous parle de prostate grosse comme un melon, de sonde dans l’urètre et de mutilations chirurgicales… de seins qui poussent, d’incontinence, d’urine toxique



Mais la vérité, c’est que toutes ces informations vous sont livrées pêle-mêle pour vous faire peur. Je vous donne un exemple : parmi toutes ces images atroces que je viens de citer, savez-vous lesquelles sont la conséquence d’une prise de médicaments ? D’une chirurgie ? Ou est-ce ce qui arrivera si vous ne faites rien ?

 

Bien sûr, personne ne vous en parle. C’est parce que les informations ne sont pas claires que j’ai voulu apporter ma pierre à l’édifice.

 

Dans cette lettre, vous allez apprendre tout ce que vous devez savoir pour reprendre le contrôle de votre prostate – et plus largement, de votre appareil génito-urinaire.

 

 

3 scénarios pour votre prostate

 

La vérité est la suivante : il existe 3 scénarios pour votre prostate :

 

  1. Vous ne faites rien

  2. Vous prenez des médicaments

  3. Vous faites une chirurgie

Dans ce rapport spécial, nous allons explorer chacun de ces trois scénarios pour comprendre quels sont les choix que vous devez faire en fonction de votre situation. Je vous parlerai aussi d’un quatrième scénario qui pourrait changer la donne – mais vous le découvrirez bien assez vite.

 

Avant d’aller plus loin, j’aimerais reprendre la base avec vous.

 

 

Qu’est-ce qu’une prostate, et à quoi sert-elle ?

 

La prostate est un organe situé dans votre bas-ventre, juste en-dessous de la vessie. Il s’agit d’une glande, qui entoure le confluent des voies urinaires et spermatiques.

 

Elle sécrète le liquide prostatique, qui fait partie du liquide séminal, un des composants du sperme. Le liquide prostatique sert à fluidifier le sperme et à neutraliser l’acidité vaginale[3].



 

 

Chez un jeune homme de 20 ans, la prostate fait la taille d’une noix ou d’une châtaigne, pour un poids d’environ 20 grammes[4].

 

C’est là que se trouve tout le problème avec la prostate : à 20 ans, tout va bien… mais ensuite, les choses déraillent pour l’écrasante majorité des hommes.

 

Les changements hormonaux affectent la prostate en premier lieu – c’est l’organe de la virilité par excellence. Or, à partir de 20 ans, un compte à rebours s’enclenche ; votre prostate grossit sous l’effet de la DHT (ou dihydrotestostérone), une hormone dérivée de la testostérone.

 

Votre taux de DHT augmente avec l’âge, tandis que votre taux de testostérone diminue. Ce « transfert » est dû à une enzyme dont je vous parlerai plus loin : la 5-alpha-réductase.

Le gonflement de la prostate est tout sauf anodin – voici ce qui pourrait se passer si vous ne faites rien.


Votre prostate finira-t-elle par faire la taille d’un melon ?

 



Ce graphique montre ce qui pourrait arriver à votre prostate – notamment si vous ne faites rien. À partir de 45 ans, on vous proposera peut-être des médicaments, voire de la chirurgie, pour enrayer le grossissement de votre prostate – j’aborderai ces scénarios dans les lignes qui suivent.

 

Vous voyez que d’une noix à 20 ans, votre prostate pourrait faire la taille d’un pamplemousse à 80 ans… Voire avant, selon votre production de DHT[5].

 

On parle d’hypertrophie bénigne de la prostate[6] – ou d’adénome de la prostate. Cette pathologie touche plus de la moitié des hommes à partir de 50 ans, plus des deux tiers à 60 ans… et 9 hommes sur 10 à partir de 80 ans.

 

Lorsqu’elle n’est pas contrôlée, cette hypertrophie peut engendrer de sérieux désagréments.

 

 

La mort du désir à 40 ans ? Ne vous laissez pas prendre au piège !

 

Quand votre prostate gonfle, elle compresse vos conduits spermatiques ainsi que votre urètre. Il devient plus difficile de maintenir une érection au-delà de quelques minutes… et le besoin permanent d’uriner n’arrange rien.

 

Petit à petit, la « panne » occasionnelle devient la norme. Vous ne pouvez plus satisfaire votre partenaire à cause d’un souci mécanique : l’érection ne vient plus, ou ne dure pas.

Dans ces conditions, on aurait tendance à ne plus se sentir homme… mais je vais vous dire la vérité : ce n’est pas une fatalité, et si vous souffrez de problèmes d’érection, vous pouvez espérer retrouver une bonne fonction érectile sans céder aux petites pilules bleues.

 

Être homme, c’est aussi aller au-devant des difficultés et agir en conséquence. Ce n’est pas « bander comme à 20 ans » indéfiniment… En fait, cela n’a rien à voir avec la virilité. Être un homme, c’est accepter le changement mais trouver des solutions – je vous en parlerai bientôt, car ces solutions sont nombreuses et naturelles !

 

Il est important de pas renoncer à votre vie intime, car à 40 ans, la femme est au sommet de son pic hormonal. Elle sait ce qu’elle aime et connait son corps. La ménopause approche, des années difficiles en perspective, alors il faut en profiter maintenant. Malheureusement, cela coïncide souvent avec les premiers problèmes d’érection chez l’homme.

Je ne suis pas sexologue, mais je pense que vous comprendrez qu’une vie sexuelle épanouie avant la ménopause permet au couple d’affronter cette épreuve sereinement… et de retrouver une intimité complice dès que la ménopause s’achève.

 

Si le désir est mort avant, il sera bien plus compliqué de raviver la flamme… en particulier si vous ne faites rien, et que votre prostate continue de gonfler exagérément.

 

Bien sûr, les problèmes érectiles sont en grande partie la conséquence des problèmes urinaires, un des symptômes les plus flagrants d’un problème de prostate.

 

 

Un bouillon qui macère dans votre bas-ventre

 

À mesure que votre prostate gonfle, elle écrase petit à petit tous les organes qui l’entourent… à commencer par votre vessie, qui prend une forme inadaptée à l’évacuation de l’urine. En même temps, celle-ci est en train de se ramollir et de se distendre avec l’âge.

 

En effet, ses parois se relâchent. Elles étaient jadis tendues, capables de se contracter pour faire jaillir l’urine. Mais vous ne pouvez plus la contracter comme à 20 ans… Ses parois devenues molles empêchent l’urine de sortir, surtout que votre prostate gonflée déforme la vessie un peu plus chaque jour. Vous êtes en train de vieillir.

 

Vous devenez incapable de vider complètement votre vessie[7]. Vous ne pouvez plus faire de longues balades tranquillement… Toutes les heures, vous devez vous arrêter pour uriner. Les longs trajets deviennent un supplice.

 

Vous êtes obligé de vous relever quatre, cinq fois par nuit, voire plus, pour aller aux toilettes… Dès que vous commencez à vous endormir, il faut y retourner – c’est pire que d’avoir un nouveau-né qui ne fait pas ses nuits. Vous êtes épuisé, mais vous ne pouvez pas faire autrement. Vous êtes devenu l’esclave de votre prostate.

 

Le problème, c’est qu’à chaque fois, vous n’arrivez pas à vous « vider » complètement : vous n’éliminez que le trop plein – ce qui peut avoir des conséquences dramatiques.

 

Petit à petit, l’urine qui stagne au fond de votre vessie devient un bouillon. Ce bouillon macère, tourne, comme du lait qu’on oublie trop longtemps.



 

Les bactéries se développent et se multiplient. Vous êtes en train de vous faire ronger par une soupe toxique… Quand vous parvenez à uriner, c’est un liquide brûlant qui passe dans votre urètre.

Vous souffrez atrocement, et vous comprenez l’expression « pisser des lames de rasoir »… comme si on déchiquetait votre urètre de l’intérieur. Mais ce n’est pas tout. Le bouillon est peut-être empoisonné ; vous risquez de développer infection sur infection, avec à chaque fois un risque élevé de complications.

 

 

4 gestes simples pour éviter les « accidents du quotidien »

 

Avant d’aborder d’autres scénarios, je voudrais déjà vous donner une liste de gestes et d’habitudes qui peuvent changer radicalement votre quotidien, et vous permettre d’éviter les « accidents » dus à la prostate… sans avaler quoi que ce soit, et sans aucun effet secondaire : 

 

La double miction : quand vous allez uriner, prenez le temps de vider votre vessie au maximum, asseyez-vous une minute, détendez-vous… et essayez d’uriner à nouveau

 

La technique « anti-gouttes » : il arrive, à cause d’une prostate qui écrase l’urètre, que quelques gouttes retardataires coulent après que vous êtes sorti des toilettes. Pour éviter ce désagrément, massez l’urètre depuis la base du pénis vers le gland en fin de miction, puis secouez doucement le pénis pour vider le canal de l’urètre. Vous pouvez aussi tousser pour évacuer le maximum d’urine. 

 

L’entraînement du périnée : pour limiter les fuites urinaires, il existe un entraînement qui renforcera votre périnée et vous permettra d’éviter l’incontinence ponctuelle. Posez l’extrémité de l’index et du majeur sur le périnée et imaginez que vous tentez de retenir une envie d’aller à la selle, ne bloquez pas votre respiration. Si vous sentez un frémissement sous la peau, ce sont bien les muscles du périnée que vous sollicitez. Contractez le périnée sur l’inspiration, relâchez sur l’expiration. Répétez 3 à 5 fois de suite, et faites-le si possible plusieurs fois par jour.

 

Ayez une vie sexuelle : Une étude américaine publiée dans le journal European Urology a démontré qu’éjaculer entre 13 et 21 fois par mois contribuerait à réduire le nombre de cellules vieillissantes dans la prostate susceptibles d’évoluer en cancer.

Malgré ces gestes « de premier secours », l’hypertrophie va peu à peu vous gâcher la vie. Très vite, les petites habitudes ne suffiront plus. Vous comprenez donc l’intérêt d’agir par d’autres moyens quand votre prostate commence à grossir :

 

  • Vous pourriez maintenir une vie intime satisfaisante avec des érections longues et fermes.

  • Vous pourriez uriner comme à 20 ans, en une seule fois avec un jet puissant, sans urine stagnante ni 36 aller-retours aux toilettes

Bien sûr, vous devez vous demander COMMENT vous pouvez agir pour reprendre le contrôle de votre prostate, et plus largement de votre appareil génito-urinaire. Ne vous inquiétez pas : c’est bien pour cela que j’ai écrit ce document.

D’abord, voyons la probabilité qui s’offre à vous : les médicaments.  

 

 

Scénario n°2 : un bras de fer avec vos hormones

 

Pour comprendre le rôle des médicaments, je vais vous expliquer pourquoi votre prostate grossit tout au long de votre vie.  

C’est assez mécanique : avec les années, une partie de plus en plus importante de votre testostérone va être transformée en dihydrotestostérone (DHT) sous l’effet d’une enzyme, la 5-alpha-réductase.

Seulement, la DHT fait grossir la prostate… jusqu’à 5 fois plus vite que la testostérone.

 

 

 

 

Ainsi, plus vous avez de DHT, plus votre prostate grossit rapidement. C’est simple, mécanique… et « aussi normal que d’avoir des cheveux blancs » selon de nombreux médecins.

 

Cette hypertrophie bénigne de la prostate concerne plus de deux tiers des hommes à partir de 60 ans, et 90% d’entre eux à 80 ans.

 

C’est un marché énorme pour les médicaments dont je vais vous parler. À l’heure actuelle, il existe deux familles de traitements :

 

  • Les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase

  • Les alpha-bloquants

 

Inhibiteurs de la 5-alpha-réductase :

pour vous sauver, ils veulent vous grimer… en femme !

 

Les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase sont parmi les médicaments les plus prescrits contre l’hypertrophie bénigne de la prostate.

Leur rôle est d’inhiber l’action de l’enzyme 5-alpha-réductase (vous l’avez deviné…) pour empêcher la transformation de la testostérone en DHT… et donc, garder votre taux de DHT le plus bas possible.

 

La promesse ? Que votre prostate commence à rétrécir… dans 6 mois. Et bien sûr, il n’y a aucune garantie.

 

Les effets secondaires, eux, ne se font pas attendre. Le principal problème de ces médicaments est qu’ils bloquent la production de DHT dans tout votre organisme – pas seulement dans la prostate.

 

Or, c’est dans la prostate qu’elle pose problème, tandis qu’elle est indispensable à l’échelle de votre corps. Sa fonction est de développer et de maintenir les caractères masculins chez les humains. Comme c’est un dérivé de la testostérone, on peut dire qu’elle contribue à faire de vous un homme.

 

Aussi, l’effondrement de votre taux de DHT a une conséquence violente : vous risquez de ressembler de plus en plus… à une femme[8].

Vous pensez peut-être que j’exagère, mais c’est la vérité. Puisque vos hormones ne sont plus celles d’un homme sous l’effet des médicaments, votre corps commence à changer. Rapidement, vous constaterez des effets secondaires tels que :

 

  • Chute drastique de la libido

  • Troubles de l’érection et dysfonction érectile

  • Gynécomastie (des seins commencent à vous pousser)

  • Féminisation du corps

  • Chute des cheveux

  • Fatigue nerveuse et physique



Monsieur, êtes-vous prêt pour votre ménopause ?

 

Par ailleurs, les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase, puisqu’ils vous rapprochent d’une femme, peuvent déclencher une « ménopause » chez l’homme : bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, épuisement et problèmes de libido… Tous les symptômes classiques de la ménopause vous frappent de plein fouet.

 

En somme, ces médicaments vous transforment en femme pour sauver votre prostate…

 

…mais pour cela, vous accepter le risque de sacrifier votre vie intime ET votre masculinité.

 

Vous risquez de perdre votre libido, de ne plus avoir d’érections… et chemin faisant, de vous arrondir, de perdre vos poils, d’avoir des seins qui poussent… pour finir dans cet entre-deux, ni homme ni femme, où vous ne savez plus qui vous êtes.

 

C’est pourquoi je vous pose la question : êtes-vous prêt à devenir une femme pour échapper à l’hypertrophie de la prostate ? Ou préférez-vous chercher une autre façon de contrôler votre prostate ?

 

Ce n’est pas tout. L’autre famille de médicaments contre l’hypertrophie bénigne de la prostate offre son lot de complications elle aussi… Et vous devez être mis au courant.

 

 

Alpha-bloquants : vous pourriez éjaculer dans votre vessie

 

Les alpha-bloquants sont eux aussi censés combattre l’hypertrophie bénigne de la prostate, mais ils ne s’attaquent pas au même problème que les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase[9].

Leur rôle est de combattre la prolifération cellulaire dans votre prostate.

 

C’est-à-dire que votre taux de DHT fait gonfler la prostate… mais cela dépend aussi de la sensibilité des récepteurs de votre prostate. Parfois, ce n’est pas un taux excessif de DHT qui cause le problème, c’est que les récepteurs de votre prostate sont trop sensibles à la DHT, même en quantités modérées. C’est pour cela qu’on vous prescrit des alpha-bloquants.

 

Leur fonction première est de « faire dégonfler » la prostate pour réduire la pression exercée sur l’urètre… et donc vous permettre d’uriner mieux

 

Mais comme pour les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase, je dois vous avertir : il y a des effets secondaires.

 

L’un des plus fréquents est l’éjaculation rétrograde. Le nom vous dit quelque chose ?

 

Pour faire simple, au moment d’éjaculer, le sperme ne sort pas par l’extrémité de la verge à travers l’urètre… Mais prend le mauvais canal et jaillit à l’intérieur de votre vessie. Plus tard, il sera évacué dans votre urine[10].

 

Bien sûr, puisque le sperme reste à l’intérieur, vous êtes infertile. Mais la plupart du temps, vous n’arrivez même pas à maintenir une bonne érection, comme pour les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase… et ce n’est pas fini.

 

 

Vertiges, somnolence, hypotension…

Les alpha-bloquants, une drogue dure en accès libre

 

Les alpha-bloquants sont connus pour provoquer de la somnolence et des vertiges… ce qui, à terme, peut rendre difficile le simple fait de conduire une voiture. Toute activité physique devient pénible, et vous n’arrivez pas à vous concentrer[11].

 

Aussi, pour sauver votre prostate, vous devrez renoncer aux activités courantes, vous affaler dans votre canapé et regarder le temps qui passe… une des meilleures façons de vieillir prématurément.

Un autre effet inquiétant des alpha-bloquants est l’hypotension. C’est pourquoi ils doivent être prescrits avec précaution aux patients âgés et/ou coronariens – et plus largement, à toute personne fragile du cœur. Soyez particulièrement prudent si vous prenez des médicaments contre l’hypertension… l’effet « cocktail » avec le rôle hypotenseur des alpha-bloquants pourrait être très dangereux.

 

Je crois qu’à présent, vous comprenez pourquoi les traitements classiques pour la prostate sont aussi controversés… et les effets secondaires possibles sont si violents que même les organismes comme l’Association Française d’Urologie, bien tenus par les discours officiels, vous supplient de faire attention.

 

Maintenant, je voudrais vous rassurer : il existe une solution naturelle surpuissante, qui vous permettrait de reprendre un contrôle total sur votre prostate.

 

Cette solution est un espoir pour tous les hommes d’âge mûr, l’espoir de bien vieillir, avec une prostate de taille normale, et des fonctions urinaires et érectiles en bon état.

 

Seulement, cela implique de sortir des sentiers battus… mais je vous en reparlerai très bientôt

 

Avant cela, il nous reste à voir le scénario n°3 : la chirurgie. En effet, avec plus de 20 000 opérations par an, le « curetage » ou l’ablation de la prostate est une pratique courante, très courante si vous avez plus de 65 ans.

 

En effet, dans ma dernière lettre, j’insistais sur l’absence de garantie de ces médicaments : beaucoup d’entre eux ne suffisent pas à ralentir l’hypertrophie de votre prostate, et ne vous rendent ni confort urinaire ni capacité érectile.

 

C’est pourquoi entre 20 000 et 25 000 hommes subissent une opération de la prostate chaque année en France. Pour beaucoup, il s’agit d’une ablation totale de la prostate (on parle de prostatectomie radicale) suite au dépistage d’un cancer… et pour d’autres, d’un curetage de la prostate.

 

Quelles sont ces opérations ? Comment s’y prennent les chirurgiens pour atteindre votre prostate ? Quels sont les résultats espérés, et les effets secondaires de telles interventions ? Dans les lignes qui suivent, je vais répondre à toutes les questions que vous vous posez sur la chirurgie de la prostate.

 

 

La résection endoscopique, une machine infernale à travers votre urètre

 

La résection endoscopique est une opération pénible et risquée qui vous sera prescrite après l’échec des médicaments.

 

Si votre traitement ne permet pas de réduire assez la taille de votre prostate, ni de vous permettre d’uriner correctement, votre médecin vous orientera vers cette opération.

Il s’agit d’élargir l’urètre au niveau du passage de la prostate (car l’urètre est branché sur la vessie et passe par la prostate afin d’atteindre votre verge). Pour élargir le canal, le chirurgien va introduire un résectoscope dans votre verge, et l’enfoncer dans l’urètre jusqu’à la prostate.



Pour ceux qui l’ignorent, voici ce qu’est un résectoscope…

Ensuite, il va découper des petits copeaux de prostate pour donner de la place à l’urètre. Les petits copeaux seront analysés pour détecter certaines complications (présence de tissus cancéreux, par exemple).

Résection endoscopique

Après l’opération, les médecins installent une « sonde vésicale » dans votre urètre. Il s’agit d’un petit tuyau qui va jusqu’à la vessie pour évacuer l’urine. Cette sonde sera maintenue quelques jours pour laver la vessie en continu et éviter la formation de caillots.

 

Vous resterez à l’hôpital environ une semaine, gavé d’antidouleurs, jusqu’à ce que vous arrêtiez d’uriner du sang – il faut compter deux à trois mois pour une cicatrisation complète.

 

Pendant un mois, tout effort est à proscrire, rapports sexuels inclus… et pour la suite, les choses ne sont pas réjouissantes : vous souffrirez d’éjaculation rétrograde dans 90% des cas[12] (au lieu d’être propulsé à l’extérieur au moment de l’orgasme, votre sperme est envoyé dans votre vessie), et vous pouvez être sujet à des infections urinaires.

Bien sûr, il y a un risque non nul d’incontinence urinaire… Mais cette opération reste la version « bénigne » de la chirurgie prostatique.

 

 

Prostatectomie radicale : votre urologue va vouloir tout couper !

 

L’opération la plus courante (et la plus lourde) en cas d’hypertrophie bénigne ou de cancer de la prostate est l’ablation totale de votre prostate, ou « prostatectomie radicale ». Elle est pratiquée massivement depuis une vingtaine d’années[13]… à cause d’une peur panique du cancer de la prostate.

Le principe est simple : il s’agit d’enlever toute votre prostate, avec les vésicules séminales et les ganglions reliés – c’est tout l’appareil prostatique qu’on vous retire. L’opération peut durer jusqu’à 4 heures, selon la méthode utilisée[14] :

 

  • Voie rétropubienne (incision pratiquée sous l’abdomen)

  • Voie périnéale (incision pratiquée entre le scrotum et l’anus)

  • Voie coelioscopique (incisions multiples dans l’abdomen)

 

 

Peu importe ce qui vous sera prescrit : l’ablation de la prostate est une opération lourde avec de nombreux effets secondaires, qui peut parfois même être réalisée… sans motif valable.

 

 

Biopsie de la prostate :

le thermomètre qui donne la fièvre ! (ou comment traiter un cancer imaginaire)

 

La prostatectomie radicale survient quand votre hypertrophie bénigne de la prostate échappe à tout contrôle (et qu’une résection endoscopique ne suffit pas), mais surtout en cas de dépistage positif au cancer de la prostate.

 

Mais la méthode de dépistage, justement, pose parfois problème. Le toucher rectal, tout d’abord, est là pour détecter une anomalie – il n’indique rien de définitif.

 

Si anomalie il y a, l’étape suivante, décisive, est l’analyse sanguine pour mesurer le PSA (antigène spécifique de la prostate). Or, un niveau élevé de PSA n’est pas synonyme de cancer[15] : une inflammation de la prostate, ou une hypertrophie, suffisent à faire monter le taux de PSA.

 

À cause d’erreurs d’interprétation, de nombreux patients subissent des traitements lourds et violents : radiothérapie ou chimiothérapie… et parfois même chirurgie !

 

Avant de comprendre que le cancer n’existe pas.

 

Ce n’est pas tout : si votre taux de PSA est inquiétant et que votre médecin veut être sûr avant d’entamer tout traitement (ce qui est sage), il vous fera faire une biopsie de la prostate. Il s’agit de prélever de petits morceaux de prostate à l’aide d’une longue aiguille introduite dans le rectum.

 

Cette technique intrusive va créer une inflammation… et donc faire monter artificiellement votre taux de PSA : c’est le thermomètre qui donne la fièvre !![16]

 

D’autant que l’examen est souvent imprécis : de nombreuses biopsies sont effectuées en dehors de la zone tumorale. Il peut donc y avoir de faux négatifs si le prélèvement tape « à côté », comme des faux positifs si l’on se concentre trop sur le taux de PSA.

 

 

Rendez-vous au rayon « couches pour adultes » de votre supermarché

 

Vous comprenez qu’avec toutes ces erreurs, toutes ces approximations… De nombreuses prostatectomies (ablation de la prostate) pourraient être évitées. C’est d’autant plus important que cette opération peut entraîner une cascade d’effets secondaires particulièrement violents :

 

Incontinence urinaire voire fécale : vous ne contrôlez plus votre vessie et vous vous « faites » dessus fréquemment[17]… dans certains cas, vous pouvez également perdre le contrôle de votre rectum, et vous vous déféquez dessus. Vous comprenez pourquoi les grandes surfaces sont de plus en plus nombreuses à vendre des couches pour adultes.

 

Diminution de la taille du pénis[18] : la zone uro-génitale est complètement désorganisée suite à l’ablation de votre prostate. Votre pénis « s’enfonce » à l’intérieur, et perd en moyenne 1,3 cm (la taille d’une phalange) pendant un an – si vous avez de la chance.

 

Impuissance et dysfonction érectile : comme la plupart des solutions à l’hypertrophie bénigne de la prostate, l’ablation de la prostate vous rend impuissant pendant de longs mois[19]… et même au-delà, seuls 10% des hommes opérés retrouvent une fonction érectile satisfaisante.

 

Et tout ça pour quoi ? Parce qu’on a peur du cancer de la prostate. Mais connaissez-vous vraiment cette maladie ? Bien sûr, c’est le plus fréquent chez l’homme : (26% de l’ensemble des cancers masculins) avec environ 60 000 nouveaux cas et 8 000 décès par an en France[20].

 

Pourtant, le cancer de la prostate est loin d’être le pire… En fait, on le surnomme même la « tortue » des cancers car il met beaucoup de temps à devenir dangereux. De nombreux hommes meurent d’« autre chose », alors même qu’ils ont développé un cancer de la prostate… sans même le savoir !

 

C’est dû à la fois à la lenteur à laquelle il se développe, mais aussi à l’âge moyen tardif auquel il apparaît.

 

Il doit être pris au sérieux… mais avec une hygiène de vie adaptée et des dépistages fréquents, il est de ces maladies qu’on peut prendre à temps, et sur lesquels ils est possible d’avoir un contrôle sans céder à la panique. Voilà un conseil important pour vous : RÉFLÉCHISSEZ avant de vous faire retirer la prostate.

D’autant que si vous êtes vraiment affecté par les soucis liés à une prostate hypertrophiée, il existe une alternative à ces 3 scénarios ; une alternative que peu connaissent, que la médecine classique ignore, mais qui pourrait bel et bien vous éviter toutes ces complications et ces effets secondaires… je vous en parle dans quelques lignes.

 

 

Aucun de ces 3 scénarios ne vous fait envie… mais il existe une quatrième voie

 


Ces complications ne sont pas systématiques, mais fréquentes

Je sais que pour certains, ces informations sont éprouvantes à lire… et dans chaque scénario, on constate qu’il faudrait sacrifier tout un pan de sa vie pour espérer rester en bonne santé, ou retrouver un peu de confort au quotidien…

 

  • L’absence de traitement mène souvent aux problèmes urinaires, d’érection, voire au cancer de la prostate…

  • Les médicaments peuvent enterrer votre vie sexuelle et provoquer l’éjaculation rétrograde… sans oublier qu’ils vous font ressembler à une femme

  • La chirurgie peut engendrer saignements, impuissance, éjaculations rétrogrades voire une incontinence totale…

Mais vous me connaissez. Je ne suis pas du genre à baisser les bras. Après des semaines de recherches où j’ai épluché toutes les solutions naturelles pour votre prostate… J’ai trouvé quelque chose d’extraordinaire.

 

Ce n’est pas une « petite avancée ». C’est une révolution qui concerne tous les hommes de plus de 50 ans (et celles qui les aiment).

C’est pourquoi je voudrais vous parler du quatrième scénario pour votre prostate – et plus largement, pour toutes vos fonctions génito-urinaires.

 

Ce scénario n’est pas connu du grand public. Vous n’en entendrez pas parler à la télé, dans les journaux ou sur l'internet.

Pourtant, il permettrait à de nombreux hommes de retrouver un confort urinaire et une vie sexuelle épanouie.

Vous pourriez agir efficacement contre cet inconfort permanent :

 

  • Plus besoin de vous relever trois, quatre fois par nuit pour aller uriner

  • Plus cette impression de « ne pas avoir fini » en sortant des toilettes

  • Moins d’inconfort, de gênes, d’accidents

  • Moins de problèmes d’érection, ni de craintes de faire l’amour parce que vous ne savez pas si « vous allez pouvoir »

Imaginez-vous libéré de ce poids : c’est toute la vieillesse que vous repoussez. Vous pouvez continuer votre vie comme avant, sans craindre de devenir un vieillard incontinent, obligé de porter des couches.

 

Vous retrouvez sérénité, confiance en vous et joie de vivre… Vous pouvez faire du sport, voyager, jouer avec vos petits-enfants, faire la fête… Parce que vous n’êtes plus l’esclave de votre prostate, et vous sentez que rien ne peut vous arriver.

 

Mais je ne vous fais patienter plus longtemps : je vais vous la donner, cette alternative.

 

Dans les lignes qui suivent, vous allez découvrir comment la recherche a mis au point un ARSENAL 100% naturel composé d’actifs prévus pour reprendre le contrôle de ces troubles liés à la prostate.

 

 

3 trésors de la nature pour prendre soin de votre appareil génito-urinaire

 


Ce petit arbuste est un palmier nain, aussi appelé Sabal… sans doute l’actif naturel le plus puissant qui existe dans la nature pour soulager les troubles liés prostate.

Les substances qu’ils contient permettent de soutenir votre flux urinaire pour réussir à « tout sortir d’un coup ».  

 

Une étude, datant de 2004 et menée sur environ 4 000 personnes, a donné des résultats sensationnels : en 6 mois, les participants ont vu leur flux urinaire augmenter de 70% - ce qui veut dire qu’ils avaient beaucoup moins besoin d’aller aux toilettes. Le palmier nain vous permet donc de contrôler la taille de votre prostate ET de retrouver un flux urinaire correct en même temps.



Reconnaissez-vous ces pépins ? Ils pourraient vous garantir des nuits sans interruption…

Avec le palmier nain, l’extrait de graine de courge est un autre trésor de la nature pour votre prostate.

Son rôle est complémentaire avec celui du palmier nain :

 

  • Avec le palmier nain, vous maintenez un bon débit urinaire…

  • … et avec le pépin de courge, vous y retournez moins souvent – vos envies sont espacées et vous permettent de dormir correctement.

Une étude sur 60 hommes atteints d’hypertrophie bénigne de la prostate a montré que 90% d’entre eux ont noté une très bonne amélioration de leur confort urinaire après moins d’un an de supplémentation en pépins de courge[21]. La plupart d’entre eux ont souligné qu’ils se levaient beaucoup moins souvent la nuit et qu’il leur était moins pénible d’uriner.

 

L’épice la plus précieuse du monde, pour une vie intime heureuse et épanouie

Le troisième actif naturel dont je vais vous parler aujourd’hui est le safran, l’épice la plus précieuse au monde. Elle n’a pas de lien avec la fonction urinaire, mais sert à soutenir votre fonction sexuelle – or, la prostate est par définition un organe sexuel.

 

Différentes études ont conclu que le safran était un très bon stimulant pour la libido masculine, et permettait le maintien de la fonction érectile[22].

 

Or, souvenez-vous des gestes santé dont je vous ai parlé… Le journal européen d’urologie préconise entre 13 et 21 éjaculations par mois pour contribuer à réduire le risque de cellules qui dégénèrent en cancer de la prostate chez l’Homme. Or, l’hypertrophie bénigne de la prostate multiplie par deux le risque de problèmes d’érection – voilà une solution naturelle pour que vous puissiez maintenir une vie intime satisfaisante.

 

 

3 actifs naturels au renfort de votre prostate

 

Maintenant que je vous ai présenté ces trois plantes, vous devez vous demander…

 

« Ok, c’est bien gentil… mais qu’est-ce que je vais faire de ça ? Est-ce suffisant pour que ma prostate ne dégénère pas ? »

 

Je vais vous répondre honnêtement : c’est presque suffisant. C’est déjà beaucoup, et cela vous permettrait de soulager une bonne partie de vos soucis urinaires.

Mais il y a mieux. Et surtout, je ne voulais pas proposer une solution au rabais. 

Après des années de recherche, des équipes de recherche du monde entier ont identifié 3 autres ingrédients qui peuvent avoir une action positive sur les troubles liés à la prostate : 

 

  • Le lycopène (un caroténoïde, qu’on retrouve notamment dans la tomate)

  • Le zinc (un oligo-élément présent dans les huîtres, le germe de blé, les crevettes et le bœuf)

  • Le sélénium (un oligo-élément indispensable à l’Homme, qu’on retrouve sous forme de traces dans le crabe, le thon et certaines noix)

Vous devez vous demander ce que ces actifs viennent faire ici… la réponse est simple :

 

À propos du lycopène, certaines études semblent dessiner un lien entre sa consommation et le ralentissement de l’HBP[23]… même si l’on manque encore de recul sur ces études, certaines traditions anciennes semblent confirmer l’utilisation de lycopène chez les hommes vieillissants pour maintenir la santé de leur prostate.

 

À propos du zinc, l’EFSA confirme qu’il contribue au maintien d’un taux de testostérone normal dans le sang. On sait que la concentration en zinc dans la prostate est très élevée dans la prostate par rapport aux autres organes… et que chez les patients atteints d’hypertrophie bénigne de la prostate ou de cancer de la prostate, cette concentration en zinc diminue[24]. Ces études indiquent que le zinc joue un rôle important dans le fonctionnement de la prostate.

 

À propos du sélénium, on sait qu’il protège les cellules contre le stress oxydatif, qu’il contribue au fonctionnement normal du système immunitaire, et qu’il participe à une spermatogenèse (production de spermatozoïdes) saine et normale.

Mais ce n’est pas tout.

 

 

Profitez de l’effet synergie pour reprendre le contrôle de votre prostate

 

De puissantes synergies ont été constatées entre ces 6 ingrédients pour améliorer le fonctionnement de votre prostate.

 

Par exemple, en combinant Palmier nain et Extrait de graine de Courge, le nombre de réveils nocturnes pour aller urine

r baisse de près de 40%[25] chez des patients atteints d’HBP !!

 

 

Les exemples sont nombreux, mais sachez que je n’ai pas « le droit » de vous en parler : l’Union Européenne ne m’y autorise pas. Pour chaque ingrédient, il existe une liste « d’allégations » autorisées, et la plupart des ingrédients naturels, qui ne sont pas soutenus par des lobbys, en sont dépourvus…

 

 

6 trésors de la nature réunis dans une formule de choc

 

  • Palmier Nain

  • Extrait de pépin de courge

  • Safran

  • Lycopène

  • Sélénium

  • Zinc

Ces 6 actifs sont ce qui se fait de mieux pour maintenir la santé de votre prostate. Ils vous permettent de :

 

  • Maintenir votre confort urinaire (vous permet de vous « vider » correctement, de réduire le nombre d’aller-retours aux toilettes, de passer des nuits paisibles) – grâce au palmier nain notamment, et aux pépins de courge

  • Maintenir ou retrouver une vie sexuelle heureuse (conserver une bonne libido et une fonction érectile stable) – le safran et le zinc jouent ce rôle à merveille

Chacun d’entre eux a un rôle différent pour votre prostate, votre libido ou votre confort urinaire. Mais comme vous l’avez vu, il existe aussi de puissantes synergies entre les différents ingrédients que je viens de vous citer.

Jusqu’à maintenant, il n’était pas possible de trouver cette formulation dans le commerce… mais après le succès du premier complément alimentaire de PureSanté, j’ai décidé de me lancer à nouveau dans l’aventure !

 

Je connais bien les conséquences d’une hypertrophie de la prostate – les hommes de ma famille ont connu ça. Je sais que c’est un sujet de santé qui concerne plus de 8 hommes sur 10, et qui pourtant reste tabou. Et je sais que cette combinaison d’ingrédients est la plus puissante que je connaisse.

 

 

C’est pourquoi j’ai décidé de créer la Formule Prostate de PureSanté.

 

 

Une boîte comme celle-ci contient 120 gélules, soit un mois de supplémentation. À raison de quatre gélules par jour, vous pouvez espérer des résultats au bout de quelques semaines… et un confort retrouvé au bout de quelques mois.

 

 

Que pouvez-vous attendre de la Formule Prostate ?

 

Concrètement, cette formule a été pensée comme une façon pour tous les hommes de plus de 45 ans de garder ou reprendre le contrôle sur leurs fonctions urinaires ou sexuelles.

 

Voici ce que vous pouvez attendre des ingrédients – toutes ces allégations ont été validées par l’EFSA, l’autorité européenne de la sécurité des aliments :

 

  • Maintenir une fonction prostatique normale

  • Maintenir une fonction urinaire normale

  • Conserver un débit urinaire normal

  • Conserver un taux de testostérone normal

  • Soutenir votre système immunitaire et lutter contre le stress oxydatif

  • Soutenir votre spermatogenèse (production de spermatozoïdes)

  • Stimuler votre libido

  • Maintenir de bonnes érections

Maintenant, vous devez vous demander combien coûte ce produit qui pourrait vous permettre de récupérer une prostate en bon état ?

 

 

Comment obtenir votre Formule Prostate au meilleur prix ?

 

Je ne vais pas vous mentir : une formule qui contient autant d’ingrédients aussi coûteux est très difficile à produire.

 

Quand on est une petite structure, comme PureSanté, cela demande de prendre un risque : pour l’heure, 4 000 boîtes sont déjà prêtes à partir, stockées dans nos entrepôts, et cela nous a coûté plusieurs centaines de milliers d’euros d’investissements.

 

Voilà pourquoi une boîte de Formule Prostate (120 gélules, soit un mois de supplémentation) coûte 44,90€ (hors frais de port).

 

 

Mais vous pouvez faire des économies !

 

Il existe par ailleurs un moyen de faire baisser les prix (et de me simplifier la vie) : c’est de me dire, dès maintenant, combien vous en voulez

Vous pourrez faire jusqu’à 120€ d’économies par an. Votre Formule Prostate vous coûterait à peine plus d’1€ par jour - soit 39,90€ par mois.  (frais de ports offerts)

 

Voilà pourquoi je vous propose un abonnement. Grâce à cet abonnement, non seulement vous faites des économies supplémentaires… Mais surtout, vous n’avez pas besoin de repasser commande dès que votre boîte de Formule Prostate est finie ! 

 

C’est un service premium que j’ai baptisé la formule Harmonie

De votre côté, vous avez de nombreux avantages : 

 

  • Vous payez moins cher qu’en achetant « boîte par boîte » 

  • Votre prix est garanti à vie (même en cas d’EXPLOSION du cours du safran, du palmier nain, ou de n’importe quel ingrédient)

  • Vous économisez sur les frais de livraison (je vous les offre)

  • Vous êtes prioritaire sur les envois

  • Vous n’êtes jamais à court de Formule Prostate, et pouvez constater sans interruption ses effets de long terme

Quant à moi, j’ai une meilleure visibilité sur mes stocks… ce qui me permet de garantir les prix les plus attractifs possibles. 

 

La formule Harmonie est complètement flexible. Vous pouvez modifier quand vous voulez la fréquence et le volume d’envoi, sans frais, en contactant notre service client (ils sont très sympathiques, et très qualifiés). 

 

Et évidemment, c’est un abonnement sans engagement : vous êtes libre d’arrêter quand vous voulez. Il n’y a pas de coûts cachés. 

 

Pour commander Formule Prostate, vous n’avez qu’à cliquer sur le lien ci-dessous, et choisir la formule qui vous convient le mieux.

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BONUS de dernière minute : 3 cadeaux gratuits pour vous !

 

Vous savez que mon cœur de métier, c’est l’information. Je suis avant tout journaliste santé, éditeur, rédacteur en chef… et c’est récemment que je me suis lancé dans l’aventure des compléments alimentaires, en engageant des scientifiques qui partagent les mêmes valeurs que moi.

Voilà pourquoi en plus de votre Formule Prostate, je vous offre 3 e-books.

 

Ces documents arriveront dans votre boîte e-mail dès que vous aurez passé votre commande. En attendant l’arrivée de votre Formule Prostate, ils vous permettre de prendre dès maintenant votre santé en main.

Cadeau 1 – Tout comprendre à la prostate

 

 

Cet e-book regroupe tout ce que vous devez savoir sur la prostate, son fonctionnement, ses pathologies, et comment en prendre soin. Il complète à merveille le complément alimentaire Formule Prostate, et vous aide à éloigner autant que possible les complications autour de la prostate.

Vous saurez tout sur l’hypertrophie bénigne et le cancer de la prostate, l’hygiène de vie la plus adaptée pour maintenir une prostate en pleine forme, les gestes santé qui peuvent faire la différence…

 

Cadeau 2 – Vitamines et minéraux : ce qu’il faut savoir pour se supplémenter sans s’intoxiquer

 

 

Ce document sera votre machette dans la jungle des compléments alimentaires : quoi prendre ? Où suis-je carencé ? Quelle posologie respecter ? Toutes les réponses à vos questions sur la nutrition se trouvent dans ce rapport.

 

Cadeau 3 – Libido : le guide des solutions naturelles

 

 

Ce guide synthétique regroupe tout ce que vous devez savoir pour optimiser vos libido, affronter les éventuelles « pannes » et retrouver une vie intime épanouie et satisfaisante… parce qu’il n’y a pas d’âge pour s’aimer, et que rien n’est jamais définitif.

Si vous voulez pimenter votre vie de couple, retrouver vigueur et passion, ou simplement en apprendre davantage sur la libido masculine, ce guide va vous passionner.

Ces 3 cadeaux vous seront envoyés GRATUITEMENT dès que vous aurez passé commande - peu importe la formule que vous choisissez. Votre Formule Prostate arrivera dans les jours suivants par la Poste, mais vous aurez déjà tout ce qu’il faut pour l’utiliser au mieux selon vos besoins. 

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Efficacité GARANTIE ou REMBOURSÉE

 

Je vous disais que vous pouvez tester GRATUITEMENT la Formule Prostate… 

 

Je m’explique. 

 

Je suis tellement certain de la qualité révolutionnaire de mon produit que j’ai décidé d’appliquer la garantie Satisfait ou Remboursé de PureSanté sur la Formule Prostate.

 

C’est simple : pendant 15 jours, vous êtes Satisfait ou Remboursé intégralement, et sans conditions. Il vous suffit de nous renvoyer vos boîtes fermées. Nous prenons même en charge les frais de réexpédition

Au-delà de 15 jours, vous êtes remboursé au prorata du nombre de boîtes fermées.

 

Cela signifie que si vous nous renvoyez 6 boîtes, dont 5 non utilisées, nous vous remboursons les 5, même si cela fait plus de 15 jours que vous avez reçu votre commande.

 

Vous ne prenez donc pas de risques, et vous avez tout le temps d’observer les effets de Formule Prostate

 

Alors, si vous souhaitez tester la Formule Prostate en avant-première… c’est le moment !

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Merci de m’avoir lu jusqu’ici. 


Amicalement,

Florent Cavaler

 

 
 

[1] http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/prostate/11851-prostate-symptomes-diagnostic.htm

[2] https://www.lejdd.fr/Societe/Sciences/Le-business-de-la-prostate-827716

[3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Prostate

[4] https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/adenome-prostate/definition-adenome-prostate

[5] https://www.hifu-prostate.fr/la-prostate/

[6] https://www.urofrance.org/congres-et-formations/formation-initiale/referentiel-du-college/hypertrophie-benigne-de-la-prostate.html

[7] https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-r%C3%A9naux-et-des-voies-urinaires/obstruction-des-voies-urinaires/obstruction-des-voies-urinaires

[8] https://pharmacomedicale.org/medicaments/par-specialites/item/medicaments-de-l-hypertrophie-benigne-de-la-prostate

[9] https://pharmacomedicale.org/medicaments/par-specialites/item/alpha-bloquants

[10] https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89jaculation_r%C3%A9trograde

[11] https://www.urofrance.org/congres-et-formations/formation-initiale/referentiel-du-college/hypertrophie-benigne-de-la-prostate.html

[12] https://ramsaygds.fr/vous-etes-patient-en-savoir-plus-sur-ma-pathologie/operation-dun-adenome-de-la-prostate-par-les-voies-naturelles

[13] https://fr.wikipedia.org/wiki/Prostatectomie

[14] https://www.revmed.ch/RMS/2003/RMS-2461/23451

[15] https://www.revmed.ch/RMS/2014/RMS-N-425/Cancer-de-la-prostate-les-chiffres-francais-de-l-exces-de-depistage-et-de-ses-complications

[16] https://www.liberation.fr/societe/2012/04/04/prostate-la-fausse-piste-du-test_808091

[17] https://www.techniciendesante.fr/prostatectomie-effets-secondaires-incontinence/

[18] https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/cancerologie/la-taille-du-penis-victime-de-traitements-du-cancer-prostatique

[19] https://www.revmed.ch/RMS/2009/RMS-228/Fonction-sexuelle-apres-prostatectomie-radicale-revue-et-prise-en-charge-en-2009

[20] https://www.urofrance.org/congres-et-formations/formation-initiale/referentiel-du-college/tumeurs-de-la-prostate.html

[21] A. Hamvas and others, ‘Experience with the Peponen Capsule in the Management of Benign Prostatic Hyperplasia’, International Urology and Nephrology, 23.1 (1991), 51–55.

[22] Amirhossein Modabbernia and others, ‘Effect of Saffron on Fluoxetine-Induced Sexual Impairment in Men: Randomized Double-Blind Placebo-Controlled Trial’, Psychopharmacology, 223.4 (2012), 381–88 

[23] https://www.lanutrition.fr/les-news/le-lycopene-empeche-la-prostate-de-grossir

[24] Costello LC et al., The metabolism of prostate malignancy: insights into the pathogenesis of prostate cancer and new approaches for its diagnosis and treatment. Oncol Spectr. 2001 ; 2: 452–457.

[25] Samantha Coulson and others, ‘A Phase II Randomised Double-Blind Placebo-Controlled Clinical Trial Investigating the Efficacy and Safety of ProstateEZE Max: A Herbal Medicine Preparation for the Management of Symptoms of Benign Prostatic Hypertrophy’, Complementary Therapies in Medicine, 21.3 (2013), 172–79

L’AFMT S’INSURGE !!!

30/01/2020

 

 

Bourret le 1er février 2020

 

 

Les patients ont «droit à la vérité» et l’ANSM a un « devoir d’information  objective »

 

Le « 4ème Rapport sur le Lévothyrox »  présenté le 27 janvier est le parfait exemple du contraire.

 

Les « Associations » ont été invitées à participer à sa présentation. Mais il n’a été, ni tenu compte, ni même fait état de leurs avis, dans le communiqué final. Notre présence n’a été qu’un simple alibi.

– L’ANSM  a délibérément choisi  de ne s’intéresser  qu’aux seuls « CAS GRAVES » :

« Décès », « mise en jeu du pronostic vital », « Hospitalisation », « incapacité/invalidité »,….

– Des situations très rares (2,77 % des « d’Événements indésirables » dans le 2ème rapport et 1,5 % dans le 3ème) qui ne reflètent (heureusement !!!) pas le quotidien de l’immense majorité des victimes.

– Comme si pour suivre l’épidémie de « coronavirus » l’OMS ne publiait que le seul chiffre des décès et passait sous silence le nombre des malades !!!

 

 

Une façon pour l’ANSM de tenter de tourner la page de cette crise, pour satisfaire MERCK

 

– L’ANSM présente comme un  «succès» la baisse du nombre de ces « CAS GRAVES »

– Drôle de succès alors qu’il y a  encore, « 10 CAS GRAVES /MOIS »  c’est à dire autant CHAQUE MOIS  qu’il n’y avait, CHAQUE ANNÉE de cas (« graves » ET « non graves »)avec l’Ancienne Formule. Et dire que l’ANSM prétendait que « la  NF [NDLR : Nouvelle Formule] améliorerait la sécurité »  !!!

 

 

Une façon pour l’ANSM de minimiser les graves effets de la « NF », pour ne pas «fâcher» MERCK

 

Les 192 « cas GRAVES  retenus par l’ANSM : Un risque très majoré avec la « NF »

Le Lévothyrox « NF » c’est 72 % des utilisateurs mais 90,1 % des cas graves

La L thyroxine HENNING  c’est 21 % des utilisateurs mais seulement  6,25 % des cas graves

L’EUTHYROX  c’est 5% des utilisateurs mais seulement  1,56 % des cas graves

(Les effectifs concernant les « autres » alternatives sont trop faibles pour être analysés)

En clair cela signifie : Qu’un patient  sous LEVOTHYROX « NF » court 4 fois plus de « risques de survenue d’un cas grave »  que s’il était sous L Thyroxine HENNING ou sous EUTHYROX.

– Il s’agit pourtant là  d’une information capitale,  particulièrement importante pour guider les choix thérapeutiques des malades et de leur médecins et pour prévenir la survenue de  tels « CAS GRAVES ».

–  Que l’ANSM (Agence «dite» de Sécurité du Médicament) ait choisi de taire ces résultats, issus de ses propres chiffres, constitue donc à nos yeux un manquement coupable à ses obligations de sécurité.

 

 

Il est vrai que depuis le début de la crise l’ANSM s’est toujours refusée à mettre en cause la « NF »

 

Le « Switch» vers une Alternative beaucoup plus efficace  que le maintien sous « NF »

Rapport 2020 : S’agissant des 86 « CAS GRAVES » suffisamment complets pour être évaluables :

–  Sur les 49 patients ayant « Switché de la NF vers une des « alternatives » il y a 39 cas de   « Guérison ou amélioration », soit 80 %

– Sur les 37 patients restés sous NF (avec ou sans modification des doses)  il y a que 14 cas de « Guérison ou amélioration », soit 37,8 % seulement.

– Rapport de Janvier 2018 » : Étude  portant sur 1 745 Patients dont les  résultats sont très semblables :

Amélioration si « SWITCH » vers une alternative 65 % !!! , Amélioration si maintien de la NF AVEC modification des doses : 14 % et  si maintien de la NF SANS modification des doses : 7%

–  Ne pas communiquer (en 2020, comme en 2018)  sur l’efficacité  incontestable du  Switch relève d’une volonté délibérée de l’ANSM : Ne rien faire qui puisse inciter les médecins et les patients à «switcher», de la « NF » vers une alternative, alors que c’est la solution de loin la plus  efficace .

 

 

Ce faisant l’ANSM privilégie les intérêts de  MERCK  sur la guérison rapide des patients concernés.

 

 La «TSH» un TRÈS MAUVAIS marqueur pour les troubles survenant  sous «NF»

– Rapport 2020 : 60 % des  patients présentant des « cas graves »   ont une « TSH normale, »

– Là encore cela confirme le Rapport 2018 :  67 % des victimes avaient une « TSH normale »

– Autant, il serait déraisonnable de contester le fait que  la TSH est le marqueur ESSENTIEL pour dépister une Hypothyroïdie et pour suivre «l’équilibre » de son traitement du moins  lorsque la spécialité utilisée est bien tolérée.

– Autant, au vu de ces rapports, il serait tout aussi déraisonnable de prétendre que la seule normalité de la TSH permette d’éliminer la responsabilité de la « NF »   encas de survenus « d’Effets Indésirables » inexpliqués qui peuvent être liés à la Lévothyroxine utilisée.

 

 

Le silence de l’ANSM sur les limites de signification de la « TSH» s’explique là encore par sa volonté de ne fâcher ni MERCK ni les prétendus « experts » (qui ont souvent des liens d’intérêt avec Merck).

 

L’ANSM s’est crue autorisée à analyser, unilatéralement,  15 cas de décès  :

– Mr le Procureur de la République de Marseille a étendu le 04/02/19 l’information judiciaire pour « tromperie aggravée, blessures involontaires et mise en danger de la vie d’autrui » au chef « d’homicide involontaire ».

– Les avis d’un rapporteur, anonyme, désigné par l’ANSM qui de par le rôle qu’elle a joué tout au long de cette crise, est susceptible d’être concernée par cette affaire n’offrent pas les garanties  d’indépendance nécessaires et ne respectent pas le principe du « contradictoire ».

 

 

Par respect pour les familles, qui peuvent y reconnaître « les leurs », nous demandons  à l’ANSM de retirer ces analyses de ce rapport aussi longtemps que les expertises judiciaires sont en cours.

 

L’AFMT a joué, aussi longtemps que possible le jeu de la concertation avec l‘ANSM.

 Mais trop c’est trop. 

– Il est, hélas, à craindre  que l’actuelle Direction de l’ANSM ne se soit trop fortement et trop durablement engagée dans la promotion, puis la défense systématique du Lévothyrox « NF » et donc dans le « déni»  de ce qu’ont vécu des centaines de milliers de « patients-victimes » pour être un interlocuteur objectif, donnant, comme c’est sa mission l’absolue priorité à la sécurité des malades et non à l’auto-justification de ses propres décisions.

– Ce n’est qu’à ces conditions et dans le cadre d’une  « véritable concertation », à égalité de droit entre les parties, recherchant le consensus mais faisant état, le cas échéant, des différences d’appréciation de chacun, que l’AFMT pourra utilement continuer à travailler avec l’ANSM.

 

 

Document d'origine :

https://www.asso-malades-thyroide.fr/wordpress/index.php/2020/01/31/lassociation-francaise-des-malades-de-la-thyroide-sinsurge/

Coronavirus : honte aux grands médias

29/01/2020

 

Chers amis du Naturel,

Ce que font les grands médias est irresponsable.

Alors qu’il n’y a pour l’instant aucune raison de paniquer, ils n’arrêtent pas de terroriser la population avec le coronavirus, 24h sur 24 !

Résultat :

 

  • Des gens en viennent à s’angoisser d’avoir « mangé chinois », alors que le virus ne se transmet pas comme ça ;

  • Et des inconscients avalent même du paracétamol en « prévention », alors que cela ne sert strictement à rien et que c’est dangereux !

 

 

Plus grave encore, on en oublie totalement la grippe saisonnière !

Or l’épidémie de grippe est en ce moment, et comme chaque année, elle va tuer plusieurs centaines de personnes directement

…sans oublier les millions de Français infectés, qui seront à plat pendant 1 semaine !



Le coronavirus, lui, n’a touché que 4 personnes pour l’instant en France, et rien n’indique que la contagion puisse se développer.

Et même si le coronavirus devait s’étendre en France, il faut savoir qu’il ne fera a priori ni plus ni moins de ravages que la grippe saisonnière.

Il suffit de regarder les premiers chiffres connus.

En Chine, on compte environ 130 décès pour 6 000 cas, ce qui fait un taux de mortalité similaire à celui de la grippe chez nous.

Et comme pour la grippe, ce sont les personnes très âgées, affaiblies et vulnérables qui en meurent… pas des gens en pleine santé !

Ces dernières heures, on a beaucoup parlé d’un jeune homme de 29 ans, soupçonné d’avoir le coronavirus, et mort d’une pneumonie au Philippines…

…mais on oublie de préciser que ce pauvre garçon avait le Sida, qui rend hyper vulnérable aux infections.



En réalité, tout indique que ce coronavirus est un « virus de l’hiver », comme il en existe d’autres.

Je ne dis pas qu’il faut le prendre à la légère.

Je dis qu’il est absurde, à ce stade, d’en avoir plus peur que de la grippe saisonnière :

 

  • Car il ne semble pas plus mortel que la grippe ;

  • Et car il a beaucoup moins de risques de se répandre chez nous que la grippe ;

 

 

Et souvenez-vous :

Ils nous ont déjà fait le coup !

Comme l’a expliqué Xavier Bazin dans son info-lettre, ce sont les mêmes qui nous avaient annoncé une « terrible pandémie planétaire » avec :

 

  • le SRAS, en 2002 (bilan : 774 décès, essentiellement en Chine)

  • la grippe aviaire, en 2005 (bilan : 245 décès, dont 0 en Occident)

  • la grippe A H1N1 en 2010 (bilan : une mortalité inférieure à la grippe « classique »)

  • et Ebola, en 2014 (un triste bilan d’environ 11 000 morts dans certains pays d’Afrique, mais aucune contagion mondiale)

 

 

A chaque fois, les grands titres des médias essaient de vous terroriser.

Et à chaque fois, le soufflé est retombé, presque aussi vite qu’il était monté.

Pourquoi cette désinformation ? Qui a intérêt à vous faire peur ?

Une piste de réponse avec ce titre du journal Le Figaro :

 

 

Cela ne vous fait pas penser au « jackpot » des vaccins contre la grippe H1N1 ?

En France, Roselyne Bachelot avait acheté 94 millions de doses à Sanofi, GSK et Novartis, pour près de 400 millions d’euros… qui n’ont servi à RIEN, si ce n’est à enrichir encore davantage ces laboratoires.



Sur Ebola aussi, on nous a fait croire à une contagion planétaire…

…mais que s’est-il réellement passé ?

 

Le précédent Ebola

 

Je ne sais pas si vous vous souvenez de la « psychose » qu’on nous a vendu sur Ebola.

Certes, c’est un virus qui a fait beaucoup trop de morts en Afrique.

Mais il faut remettre les choses à leur place :

 

  • L’épidémie a fait au total 11 000 morts, ce qui est tragique pour les victimes, mais un chiffre faible en comparaison des millions d’Africains qui meurent d’autres épidémies, ou simplement [de manque] d’accès à l’eau potable ;

  • L’épidémie a touché des pays en guerre (Sierra Leone, RDC…) et des populations très fragilisées par la malnutrition (Libéria, Guinée) ;

  • Au total, 0 Occidentaux sont morts d’Ebola, alors même que plusieurs médecins et infirmières ont été infectés.

 

 

Ce n’était PAS DU TOUT un risque planétaire.

Avec la propagande médiatique, il y en a même qui croient aujourd’hui que l’épidémie d’Ebola s’est arrêtée grâce à la vaccination.

Mais c’est faux ! Le vaccin contre Ebola vient tout juste d’être mis sur le marché, alors que le plus fort de l’épidémie s’est arrêté il y a des années !

Au total, Ebola était une épidémie grave pour les pays touchés, mais en aucun cas une potentielle « pandémie mondiale », comme les médias ont voulu nous le faire croire !

Et pour le coronavirus, tout indique qu’on soit dans le même cas !



Donc surtout, ne paniquez pas.

Préparez-vous à vous prémunir naturellement contre toutes les infections hivernales, comme les grippes et bronchites.

Et dernière chose : ne croyez pas les titres de presse sur le prochain « vaccin contre le coronavirus ».

Je rappelle que :

 

  • les scientifiques n’ont jamais réussi à mettre au point le moindre vaccin contre le banal virus du « rhume » (virus respiratoire syncytial), alors que cela fait des années que les chercheurs rêvent d’avoir un vaccin contre ce virus qui frappe des dizaines de millions de personnes chaque année ;

  • et les mêmes scientifiques n’ont jamais mis au point un vaccin efficace contre la grippe – alors que l’épidémie est assez ravageuse chaque hiver.

 

Alors comment imaginer une seconde qu’ils pourraient réussir à fabriquer un vaccin efficace contre ce nouveau coronavirus en quelques mois ?

Une fois de plus, c’est de la désinformation, qui profite uniquement aux labos pharmaceutiques !

Votre dévoué,

Guillaume Chopin

Acte d'accusation

27/01/2020

Accusé levez-vous !
 
Oui, vous, odieux accapareur et pollueur. Vous êtes accusé de crime contre le climat et de délit d’épargne abusive.
 
Ce sont les deux faces d’une même pièce. Vous connaissez déjà les détails de la guerre menée contre votre épargne.
 
Mais vous avez aussi « créé et alimenté la crise climatique » avec vos « systèmes d’oppression coloniale, raciste et patriarcale ».
 
Tous vos biens seront saisis et confisqués en réparation de vos fautes : immobilier, assurances vie, retraites… Tout est prêt. Les lois ont été votées mais avant cela vous confesserez votre crime et vous vous accablerez : ils prennent à cœur votre rééducation.
 
Bien sûr, ils vous diront que c’est pour votre bien, qu’eux-mêmes n'agissent que par devoir :  si vous saviez, il leur en coûte plus qu'à vous. Ce sont eux qui sont à plaindre.
 
Car il faut en plus que vous les aimiez. Ces créatures exigent de la tendresse.
Il n’y a qu’une faille à leur plan fabuleux : tout est faux.
 
Pourtant la ritournelle prend forme, insensiblement, elle vous infiltre comme une eau froide, s’insinue comme une musique de supermarché, elle vous répugne mais vous gagne.
 
Ce matin c’est un article du Monde :
« Le dérèglement climatique serait lié à l’histoire esclavagiste et coloniale de la modernité occidentale. »
Le conditionnel est de mise, mais combien de temps encore ?
 
En novembre dernier, c’était Greta Thunberg et ses acolytes en gesticulation adolescente manipulés par Project Syndicate, plateforme de médias financée par George Soros  :
« La crise climatique ne concerne pas seulement l’environnement. C’est une crise des droits humains, de la justice et de la volonté politique. Les systèmes
d’oppression coloniaux, racistes et patriarcaux l’ont créée et alimentée. Nous devons les démanteler. »
Il faut oser lier d’autorité climat et racisme, colonisation, esclavage, patriarcat… Nous nageons en plein délire.
 
Pour mémoire :
  • Climat et esclavage ? L’esclavage a été aboli en 1848 en France, sous la pression des Britanniques qui voulaient priver un concurrent d’une « ressource » essentielle. Eux-mêmes l’avaient aboli dès 1833 car le charbon remplaçait avantageusement la main-d’œuvre servile. S’il y devait y avoir la moindre relation entre esclavage et crise climatique elle serait inverse : la crise climatique a été, rétrospectivement, à l’origine de la fin de l’esclavage en Occident.
 
  • Climat et colonisation ? 60 % des émissions de CO2 dans le monde proviennent de 6 pays dont un seul a été colonisé, l’Inde, mais sa place est à relativiser au regard de sa population, équivalente à la Chine pour 4 fois moins d’émissions (et si le Royaume-Uni a établi des comptoirs en Chine et exercé une domination réelle, il serait abusif de dire qu’il a colonisé l’empire du Milieu).
 
En ce qui concerne le lien entre racisme, patriarcat et climat, nous sortons de toute possibilité de réflexion sérieuse. Mais même à y regarder :
 
  • Climat et racisme ? Les études sur le racisme, pour ce qu’elles valent ne classent aucun pays occidental parmi les pays « les plus racistes ». Et en Europe, le pays le plus raciste serait la Finlande qui réduit ses émissions de CO2 deux fois plus vite que la moyenne de l’UE.
 
  • Climat et patriarcat ? Son affaiblissement aurait plutôt eu tendance à libérer des pulsions de consommation et d’émission qu’autre chose. Et si l’on regarde les femmes à la tête d’entreprises comme General Motors, Lockheed Martin ou Occidental Petroleum… Il ne semble pas que la gent féminine soit tellement plus vertueuse.
 
Mais peu importe la grossièreté de l’alibi. Tout est FAUX ? Cela vous montre leur vrai visage. Cela vous montre qu’ils sont prêts à tout pour vous dévaliser.
 
La vérité est que les classes moyennes occidentales sont un réservoir de richesses considérable, le dernier peut-être et dans un monde aux dettes explosives il est nécessaire de se saisir de votre richesse au profit du système et de ses thuriféraires.
 
Oh, cela ne le sauvera pas, nous sommes au-delà de toute rédemption. Vous êtes sacrifié au bénéfice de quelques mois de jouissance, à peine un plat de lentilles.
 
Ne vous laissez pas intimider par cette propagande qui détourne l’enjeu écologique pour des motifs abjects.
 
C’est maintenant que cela se passe. La spoliation est en cours, elle s’accélère.
 
À votre bonne fortune,
 
Guy de La Fortelle

Une pensée politique dans le coma

10/01/2020

 

Un Martien débarquant sur notre Terre et confronté aux innombrables crises et mutations qui nous tombent sur la tête (climatiques, syndicales, médiatiques, sociales, politiques, etc.) aurait du mal à s'y retrouver. Prenons un seul exemple, la crise/mutation non de la politique mais de la "pensée politique". C'est plus grave.

 

Chez nous, le projet de loi sur les retraites est devenu un embrouillamini qui rend perplexes les citoyens les mieux intentionnés. On n'est plus dans le débat politique mais dans une nouvelle "saison" des Pieds nickelés. Les ministres bafouillent leurs éléments de langage, le président change d'avis sur l'âge pivot. Du coup, des propositions annoncées comme "simples et justes" deviennent des machines à gaz avec mille tuyauteries et exceptions compliquées. Quant au concepteur, Jean-Paul Delevoye, il a dû s'en aller in fine sous les lazzis. Ce quasi-coma de la pensée politique n'est pas l'apanage de la France. Il touche nombre de nos voisins européens et même une puissance comme les États-Unis qui affole le monde.

 

Un autre signe alarmant, c'est ce que l'on pourrait appeler l'obsession calculatrice. Le discours politico-médiatique est aujourd'hui colonisé par les chiffres, c'est-à-dire les quantités mesurables. On n'éprouve plus la valeur d'une société humaine ou d'une situation, on la mesure. On l'étalonne. L'arithmétique règne sur l'actualité. Taux de chômage, valeurs boursières, résultats d'exploitation, sondages, courbes de vente, taux d'intérêt, points d'audimat ou nombre d'exemplaires vendus : notre sociabilité se ramène à des nombres alignés. On nous invite à attendre notre bonheur, pour ne pas dire notre salut de ces chiffres secs. Nous voilà englués dans le quantitatif comme des oiseaux de mer dans la mazout.

 

Mais le travers "quantitatif" n'est pas la seule menace qui pèse sur le débat démocratique. Parfois, c'est le langage lui-même qui se trouve gratté jusqu'à l'os et comme ensorcelé. J'emprunte cette expression au philosophe Ludwig Wittgenstein. Du médiatique au politique, les formules supposées "efficaces" sont gobées par tous. Exemples : "il faut faire de la pédagogie pour les gens là où ils sont". Rien n'est plus méprisant que cet énoncé. Même chose avec des périphrases nigaudes comme "interdisciplinaire", "se focaliser sur", "changer de logiciel", "envoyer un message fort", "être en capacité de", "modèle économique", "fenêtres d'opportunité", "sous contrôle".

 

Dans tous les cas, on imite les habitudes langagières de ceux qui semblent puissants et on essaie d'abuser les autres (et surtout soi-même). Parmi les ruses sémantiques de cette domination, n'oublions pas cette stratégie dont nous sommes quotidiennement les témoins, et les victimes : l'usage de l'anglais à des fins de camouflage idéologique. On emploiera le mot "advertising" pour atténuer la violence - et souvent la bêtise - du matraquage publicitaire. On parlera de "marketing" plutôt que de marchandisation., etc. Au bout du compte, cette dérive n'est pas sans rapport avec le cynisme rigolard et faussement "branché" qui gouverne aujourd'hui - et gangrène - la parole publique.

 

Qui peut croire une seconde que la politique se ramène à ces formules passe-partout ? La dignité, l'humiliation, le dédain ou la solitude sont des sujets plus déterminants qui méritent des paroles authentiques, c'est-à-dire "habitées" par ceux qui nous les adressent. C'est ce qu'écrivait Jacques Ellul dans un livre ancien mais qui mérite d'être lu ou relu : "Exégèse des nouveaux lieux communs" (plusieurs éditions en format poche). Ellul y reprenait deux démarches comparables, une de Léon Bloy (1913), une autre de Gustave Flaubert (1919).

 

Si nous sommes logiques, tâchons de congédier les lieux communs pour donner la préférence aux paroles "habitées", alors nous pourrons évoquer notre dessein collectif, nos utopies réalisables, notre solidarité rassembleuse.

 

La démocratie en a urgemment besoin.

Lisez ceci avec discernement

01/01/2020

Mon cher lecteur,

 

Qui sont ces gens de chez BlackRock ?

 

On donne une Légion d'Honneur à l'un pendant qu'au gouvernement on s'empresse de vous faire passer votre chemin... Vous comprenez, la France est une toute petite boîte de smarties pour BlackRock.

 

Il se trouve que c’est le sujet sur lequel je travaille en ce moment. Et cela pourrait bien être une grosse bombe.

 

Je pensais vous livrer le résultat de mon enquête une fois celle-ci terminée, mais nous allons faire un autrement. Aujourd’hui, je vous emmène dans les coulisses, au cœur de la formation d’une analyse, d’une idée et peut-être même pourrez-vous participer à l’ouvrage : c’est une montagne qui est devant nous, sans doute le cœur de la prochaine crise.

 

Vous me demandez souvent comment je trouve mes sujets et je réponds invariablement que je passe mon temps à NE PAS les chercher.

 

En l’occurrence, je vous attendais.

 

Je m’intéresse à BlackRock depuis un moment, et j’avais déjà écrit sur le sujet il y a 2 ans, si vous n’êtes pas familier avec ce géant de la finance, lisez ou relisez-le : https://www.investisseur-sans-costume.com/vous-connaissez-pas-larry/.

 

Mais il a fallu cette réforme des retraites et la preuve de l’ingérence de BlackRock dans la politique française pour attirer la lumière sur ce géant peu ordinaire et très ennuyeux au fond.

 

Un peu avant Noël, Bruno Bertez dont je suis le travail de près, annonça qu’il allait creuser sur BlackRock. J’ai trouvé l’idée bonne et me suis dit que nous ne serions pas trop de deux à regarder.

 

Nous avons échangé et Monsieur Bertez a publié aujourd’hui un premier papier reprenant un échange que nous avons eu ensemble.

 

C’était un document de travail, il n’est pas dégrossi, il manque de nombreuses précisions dont un pro comme Bertez n’a pas besoin, mais il n’y a pas de raison que vous n’y ayez pas accès vous aussi, tant que vous gardez en tête que ce N’est PAS un document définitif : il pose des questions sans apporter les réponses suffisantes.

 

Pour une fois cela vous permet de voir la quantité de travail que je mets dans mes lettres, y compris pour qu’elles aient l’air de couler de source et que cela ne se voie pas.

 

Ce document synthétise mes recherches sur l’actionnariat de BlackRock.

 

Les conclusions ne sont pas définitives mais les premiers éléments sont pour le moins déroutants et justifieraient que des armées de politiques, journalistes et analystes s’attaquent au problème publiquement.

 

Comme ils ne le font pas, ou si peu, ou si mal, il faut bien que nous le fassions nous-mêmes.

 

Je vous livre le texte brut, polémique, dans le sens grec d’ agiter, secouer, à lire avec attention et discernement :

 

Le principal actionnaire de BlackRock est PNC financial services, une banque régionale de Pittsburgh qui a racheté les parts de Blackstone dans Blackrock en 1994.
 
PNC est la banque partenaire de Vanguard pour offrir des services bancaires aux clients de Vanguard. Vanguard détient au moins 16% de PNC. Sans doute plus de 20 via la multitude de ses fonds (je n'ai pas eu le courage de tous les tracer).
 
Le 3e actionnaire de PNC est Wellington Management la société dont est issue Vanguard. Ils détiennent 5,5% de PNC. Mais il m'est difficile de savoir s'il y a collusion entre les 2.
 
Est-ce suffisant pour que Vanguard exerce le contrôle sur PNC ? Je tendrais à penser que oui, d'autant plus que Vanguard détient des positions dominantes chez presque tous les autres actionnaires.
 
Surtout, pourquoi Vanguard aurait des participations chez ses concurrents ?
 
Je ne parle pas des fonds mais de la société de gestion : pourquoi Vanguard Group détiendrait des parts dans BlackRock (5%), PNC (7%) et State Street (5%) ? Ils sont une société de gestion au comptant censés faire la gestion et la commercialisation des fonds qui les détiennent sans faire de bénéfices. Ils n'ont aucune raison de détenir ces parts et ne devraient même pas en avoir les moyens. Je n'arrive pas à trouver quoi que ce soit sur le sujet. Personne ne semble s'inquiéter de la structure capitalistique incestueuse de ces 3 groupes qui ont 20% de tous les droits de votes US. C'est dingue.   
 
S'il n'y avait pas ces participations, je pourrais croire que Vanguard s'est retrouvé en position dominante presque par hasard, simplement en faisant de l'ultra low cost efficace. Mais pourquoi ces participations ? Cela n'a pas de sens dans la belle histoire que Vanguard et Bogle nous racontent. Est-ce que cela aurait pu se passer après 2008 et Vanguard seraient-ils plus que BlackRock, les grands gagnants de la crise sortant leur épingle du jeu derrière la façade de BlackRock ?
 
En tout cas, si Vanguard contrôle PNC, cela fait boule de neige, alors ils contrôlent BlackRock et s'ils controlent BlackRock, ils controlent State Street soit 80% de l'asset management americain et 20% des droits de vote de toutes les actions americaines (et les 3 groupes votent sensiblement pareil).
 
Vanguard donc.
 
Je me suis intéressé à leur structure. Vanguard appartient à ses fonds, c'est-à-dire à son management. Les fonds de Vanguard sont dirigés par le même board de 7 trustees dont 6 "indépendants" et présidés par le CEO de Vanguard. Les actionnaires des fonds n'ont aucun droit, c'est un miroir aux alouettes, Vanguard n'est pas contrôlé par ses fonds. Quant au board...
 
Vous trouverez la liste des trustees de Vanguard ici p.36 (B28) :https://personal.vanguard.com/pub/Pdf/sai040.pdf?2210158603. Elle me semble assez ennuyeuse à part une ancienne de la Fed nommée en 2018 qui détonne dans le lot d'anciens de chez Xerox, IBM et universitaires chics. Cela en revanche me semble tout à fait inquiétant.
 
Il y aurait une autre hypothèse plus fantaisiste en lien avec Walter Morgan fondateur de Wellington dans les années 20 et sans qui Vanguard n'aurait pas pu être créé (il apporta le Wellington Fund à Vanguard) ni survivre et encore moins prospérer. Il n'y a pas de preuve en ce sens mais Morgan était issu d'une famille de Pennsylvanie remontant au XVIIe siècle et avait lancé le Wellington fund avec 100 000 dollars levé auprès d'hommes d'affaires de la région. Le Wellington fund est toujours chez Vanguard avec plus de 100 milliards sous gestion (mais encore géré par Wellington Management, tiens...), Morgan avait son bureau chez Vanguard jusqu'à sa mort en 98 et le bâtiment principal du siège est nommé en son honneur. Est-ce qu'il pourrait y avoir une courroie de transmission entre Vanguard et une sorte de classe affairiste de Pennsylvanie et plus généralement de la côte Est ? Je n'ai aucune indication en ce sens.
 
Excusez-moi pour ce long message. Je ne sais pas encore trop qu'en penser... Est-ce que cela vous inspire quoi que ce soit ? Je ne comprends pas pourquoi le sujet n'attire pas plus de lumière. Pourquoi personne ne s'interroge sur le rôle de Vanguard derrière BlackRock. Qu'est-ce que j'ai raté ?
 
Guy
 

Si cela vous a paru embrouillé, ne vous inquiétez pas, nous aurons l'occasion de revenir sur ce sujet crucial pour votre épargne.

 

En tout cas, ces éléments sont suffisamment probants pour rester au maximum en dehors des marchés boursiers...

 

 

À votre bonne fortune,

 

Guy de La Fortelle

Face aux pillards, l'heure des choix

12/12/2019

Le conflit sur l’avenir de nos retraites révèle un conflit de bien plus grande ampleur : celui qui oppose notre pays, sa population, à une minorité prête à saccager notre avenir pour s’enrichir.

 

La Parisien révélait il y a quelques jours les liens étroits entre Delevoye, l’auteur de la réforme des retraites, et le monde de l’assurance. On découvre que Macron se laisse dicter sa politique par Larry Fink, le Pdg du géant américain de la finance BlackRock, spécialiste des fonds de pension. Si leur réforme des retraites cherche à baisser nos pensions, à rendre notre avenir et celui de nos enfants toujours plus précaires, c’est pour que ces multinationales puissent continuer à gagner toujours plus d’argent.

 

Pour enrichir une minorité, ils pillent notre pays.

 

Il ne s’agit pas seulement des retraites. Notre pays est soumis à un pillage en règle. Les entreprises publiques, notre bien commun, sont vendues au plus offrant. L’hôpital public est saccagé, pour que se développe le marché de la santé. L’école publique est délibérément ruinée, pour que se multiplient les écoles privées. L’enseignement supérieur est saboté, la recherche publique dévoyée par les logiques du court terme, réduisant les découvertes utiles pour construire l’avenir.

 

Quand les jeunes manifestent, on leur répond à coup de matraque. Quand ils se battent pour que nous ne détruisions pas leur planète et leur avenir, ils ne récoltent que des sarcasmes. Quand ils protestent contre la précarité qui les empêche d’étudier, on leur promet la précarité jusqu’à la retraite.

 

Le mépris du gouvernement pour la jeunesse est révélateur : c’est l’avenir qu’ils saccagent pour préserver les profits d’une caste de privilégiés.

 

Le gouvernement cherche à nous imposer une réforme des retraites qui devrait s’appliquer à partir de 2025. Mais que restera-t-il de notre pays en 2025 ?

 

Continuer à brader les services publics pour offrir de nouveaux marchés à quelques pillards, c’est sacrifier nos vies.


Comment vieillirons-nous quand l’hôpital public ne sera plus qu’un souvenir ? 

Comment nos enfants grandiront-ils quand l’école publique ne sera plus capable d’assurer ses missions les plus élémentaires faute de moyens, d’une formation ambitieuse et d’un statut protecteur pour ses personnels, d’un cadre national pour ses programmes et ses diplômes ? Qui les formera, qui leur donnera les moyens de prendre les décisions complexes auxquelles ils seront confrontés dans leur travail et leur vie de citoyen ? 

À quels métiers, à quelle vie accèderont-ils après avoir été triés, sélectionnés, exclus, du collège jusqu’à l’université ?

 

Continuer à préserver les profits d’une minorité, c’est s’empêcher de répondre à l’urgence de la crise climatique.

 

Comment ferons-nous face aux évènements climatiques extrêmes qui vont se multiplier ? Aux nouveaux problèmes de santé ? La crise écologique implique aussi des phénomènes migratoires nouveaux, des conflictualités nouvelles. Les défis se multiplient : nous avons besoin de construire des réponses collectives, audacieuses, dans l’intérêt de l’ensemble du peuple français et de l’humanité.

 

Les défis se multiplient : laisser les rênes du pays aux pillards qui nous gouvernent, c’est faire le choix du chaos.

 

Enseignantes et enseignants, chercheuses et chercheurs, nous avons une responsabilité particulière. Aujourd’hui, nous tirons la sonnette d’alarme : nous n’avons plus les moyens de former les générations futures à un haut niveau. Nous ne sommes plus en mesure de donner aux citoyens et aux citoyennes de demain les moyens de résoudre les défis auxquels ils seront confrontés. Nous ne savons pas ce qu’il restera de la recherche publique française en 2025. Serons-nous dépendants, pour résoudre les défis nouveaux auxquels notre pays et le monde seront confrontés, de la recherche financée par les grandes entreprises privées ? Voulons-nous vraiment confier notre avenir et celui de nos enfants à Google, à Microsoft ou à BlackRock ?

 

Il est temps de reprendre la main. 

 

Notre pays a les moyens d’agir contre la crise climatique, de former sa jeunesse à un haut niveau, d’offrir à toutes et tous un emploi de qualité puis une retraite en bonne santé. Nos richesses, notre créativité, si elles n’étaient pas détournées au profit d’une petite caste, nous permettraient de développer les services publics, de les renforcer, de lutter contre les inégalités et d’inventer des solidarités nouvelles : bref, de reconstruire l’avenir qu’on cherche à nous voler.

 

Dans chaque domaine de ce qui fait notre société, nos travaux dégagent des alternatives : économie, démocratie, vie sociale, travail, retraite, santé, recherche, éducation, culture, loisirs, etc. Nous voulons contribuer à ouvrir une autre voie.

 

En 1944, dans un pays saccagé par des années d’occupation, pillé, ruiné, des hommes et des femmes ont su s’unir dans leurs différences pour inventer ensemble un avenir pour la France. Ils et elles ont inventé la sécurité sociale, prolongé la scolarité obligatoire et rêvé d’une école commune, lieu d’égalité et d’émancipation, donné un nouvel élan à la recherche. 

 

Nous sommes face à un défi de cette ampleur. Nous défilons ensemble contre la réforme des retraites : prenons la mesure de notre force, mettons fin au pillage et au chaos tant qu’il en est encore temps. Dessinons ensemble un avenir pour nous et nos enfants.

 

 

Vous pouvez associer votre signature à cette lettre ici :

 

https://framaforms.org/face-aux-pillards-lheure-des-choix-1576238857

 

Merci d'avance !

Clochemerle en France

24/11/2019

L’avantage de la période estivale est qu’elle donne l’occasion à beaucoup de Français de faire des expériences dont ils n’ont pas l’habitude, à commencer par faire découvrir aux urbains les joies de la campagne. L’inconvénient de la période estivale est qu’elle donne aussi l’occasion à beaucoup de Français de la campagne de découvrir certains Français décidément urbains…

Et d’années en années, les faits divers et les petites histoires dont les journalistes sont friands s’accumulent, montrant de façon de plus en plus claire le décalage croissant entre cette France de la campagne et cette France de la ville.

C’est ainsi qu’on découvrait, il y a quelques années de cela, la consternante histoire d’un couple de Grignols en Dordogne qui fut condamné par la Cour de cassation à reboucher la mare qui leur appartient. En cause : le bruit, insupportable pour les oreilles sensibles des voisins fraîchement installés, des grenouilles qui y avaient élu domicile. L’affaire aurait seulement baigné dans le parfaitement grotesque si elle n’avait pris en plus un tour parfaitement ubuesque lorsqu’on découvre dans le même temps que le Code de l’environnement interdit de toucher à cette mare qui abrite des espèces protégées, garantissant ainsi que le couple serait condamné d’une façon ou d’une autre, et plutôt deux fois qu’une.

Condamnable s’ils bouchent, condamnable s’ils ne la bouchent pas : gageons que l’administration française, ses codes, ses juges et son intelligence hors pair sauront venir à bout de ce petit dilemme quitte à ruiner ce couple qui fera un coupable d’autant plus facile qu’il est solvable.

Rassurez-vous ! Depuis cette affaire de 2017, de l’eau a coulé sous les ponts et la situation, déjà bien pourrie à l’époque, s’est largement détériorée : ce genre d’affaires idiotes, qui n’apparaissait qu’une fois l’an à l’approche des périodes de vacances, est devenu maintenant routinier puisqu’on trouve sans mal, dans les journaux locaux puis dans la presse nationale, de nombreux exemples de ces réclamations et autres dépôts de plaintes pour des raisons de plus en plus farfelues.

Que voulez-vous : le confort de la ville peine à atteindre la campagne et il semble nécessaire, pour les Français des villes, de bien faire comprendre à leurs bouseux compatriotes un peu attardés des campagnes profondes qu’il va devenir nécessaire de hausser quelque peu les standards locaux s’ils veulent continuer à bénéficier de leurs visites et de leur tourisme.

C’est donc ainsi que se multiplient les plaintes contre les inconvénients pourtant ancestraux de la campagne. En effet, Homobobo Festivus ne supporte vraiment pas les cloches des vaches ou de ces clochers ridicules qui tintinnabulent de façon insolente aux petites heures du matin, ni les cocoricos éraillés de volailles bruyantes, ni le crincrin lancinant de ces cigales encombrantes qu’on entend partout (zut et flûte, l’armageddon des insectes n’a pas eu lieu !), ni les déjections d’abeilles (oui, vous avez bien lu), ni les bruits mécaniques assourdissants de moissonneuses qui pourraient fort bien passer plus tard ou un autre jour, merde à la fin.

 

L’avalanche de plaintes idiotes et de comportements crétins des néoruraux est telle que certains maires doivent prendre des précautions à l’arrivée de ces touristes qui croient un peu trop que leurs états d’âmes sont légitimes, et imaginent sans doute qu’on peut régler ces problèmes comme des soucis de bougies parfumées dans un appartement AirBnB pas exactement conforme aux photos sur le site…

On pourrait croire que ces plaintes tiennent d’un simple malentendu de la part de certains individus pas au fait des us et coutumes des campagnes. Il n’en est rien : c’est bel et bien une véritable lame de fond qui s’empare des campagnes françaises qui voient se multiplier ces comportements. La vie à la ville, devenue progressivement inabordable pour un nombre croissant d’urbains, les pousse à aller voir en campagne s’ils y trouveraient leur bonheur.

L’écologie de bazar, vendue de façon permanente dans tous les médias, qui dépeint une campagne quasi-idyllique et définitivement moins polluée que la ville, plus douce et généreuse que le béton, l’acier et l’asphalte citadins, a fini par prendre racine dans les esprits simplistes de ces populations qui y croient maintenant dur comme fer : tout le monde sait que les campagnes sont plus propres, moins bruyantes et plus douces que la ville, voyons !

Dès lors et à mesure que les conflits (et la consternation) s’empilent, il ne faut pas s’étonner qu’en plus des malheurs des campagnards devant gérer leurs semi-débiles incapables de s’adapter aux conditions spécifiques de la campagne, on doive à présent se taper l’inévitable intervention politique. Et c’est Pierre Morel – un récidiviste de ces colonnes qui s’était déjà illustré dans une affaire de pneus neige – qui s’y colle avec brio puisqu’il entend créer des commissions départementales (la commission étant, comme chacun sait, l’alpha et l’oméga de la décision politique en France) chargées de déterminer les bruits et les odeurs qui font partie prenante de la vie locale, ce qui permettrait d’éteindre rapidement toutes les velléités pour les néoruraux un peu bas du front d’ester en justice.

Il va de soi que la proposition est aussi peu opérationnelle (imaginez des Commissions statuant sur le degré de puanteur acceptable pour un purin ou un lisier campagnard traditionnel, pour rire) qu’intelligente tant le problème ne se situe pas au niveau de la loi mais de l’inadaptation de certains à la vie qu’ils se sont choisie et que ce genre de problèmes ne peut jamais se corriger à coup de circulaires ou de décrets.

Cependant, reconnaissons à notre député qu’il a su se placer dans une tendance lourde du moment puisque la République toute entière est bien lancée en terme de lutte contre les nuisances qui grattent, qui irritent, qui froissent et qui turlupinent : pendant que Pierre le député partira en campagne pour catégoriser bruits et odeurs légitimes, l’administration s’ingéniera quant à elle à installer des radars anti-bruits d’abord dans les Yvelines puis un peu partout, pour en finir une bonne fois pour toutes avec les méchants moteurs qui pétaradent insolemment.

Et ainsi, pendant que la France – Clochemerle partira une nouvelle fois dans ses batailles picrocholines, au moins les Français (de la campagne et de la ville) ne s’occuperont pas trop de la croissance globale du pays en berne ou des renoncements lamentables de nos ministres à tenter la moindre réduction de périmètre d’un État pourtant obèse morbide.

À l’inverse de la crise des Gilets Jaunes où la France campagnarde devait aller à la rencontre de la France de la ville pour lui crier son ras-le-bol de ses taxes, contraintes et interdictions qu’elle entendait lui imposer, c’est maintenant la France de la ville qui va à la rencontre de celle de la campagne et, comme par hasard, qui entend à nouveau lui imposer d’autres règles, contraintes et interdictions.

Le dialogue s’annonce déjà aussi intelligent que fructueux, et si délicieusement adapté aux réalités de terrains qu’on ne doute pas que les uns et les autres finissent par trouver un magnifique terrain d’entente : manifestement, le futur est plein d’avenir et de nouvelles lois indispensables, qui tenteront peut-être de compenser l’ardeur des uns à empiéter sur les platebandes des autres là où le savoir-vivre, un minimum de culture, de bon sens et une dose maintenant massive de coups de pieds au cul auraient résolu les problèmes. Pas de doute : au vu de la tournure des choses, il semble évident que tout ceci va très bien se terminer.

Hseize

Religions

06/10/2019

Religions

 

Croyants ou crédules, c'est pareil, n'oubliez jamais cette gravure de Goya :

El sueño de la razón produce monstruos

Le sommeil de la raison produit des monstres

Comme des milliers de petits Français, j'ai cru jadis aux fables que l'on m'enseignait au catéchisme.

 

Je voudrais malgré tout vous parler du curé de mon village, l'Abbé Jean-Marie Philippot. C'était "un type bien", obligé probablement d'entrer dans les ordres par tradition ou obligation familiale plutôt que par vocation, toujours prêt à aider ses paroissiens en toutes choses, y compris pour des soins infirmiers. Il avait son franc-parler et n'hésitait pas à lever le coude en bonne compagnie, de préférence autour d'un jeu de tarot. Il joua également, je l'ai appris par la suite, un rôle important dans les réseaux de Résistance.

 

Était-il vraiment croyant ? Pas sûr...

 

Pour l'anecdote il y avait dans la commune Jean-Marie noir, le curé, et Jean-Marie blanc, le boulanger.

 

Vers neuf ans, une vilaine maladie m'a conduit à effectuer des séjours dans plusieurs hôpitaux, où j'ai vu des horreurs qui restent à jamais gravées dans ma mémoire. Je suis sorti de cette mauvaise passe au bout d'un an, convaincu que le "bon" dieu dont on m'avait conté la légende et les mérites était en fait, à supposer seulement qu'il existe, un être fondamentalement sadique, abject et détestable à tous points de vue. J'ai définitivement perdu la foi à cette époque.

 

Cela n'a pas empêché l'Abbé Philippot de m'enseigner le latin pendant les grandes vacances de 1955,  j'ai pu ainsi passer d'une classe de 6e en Cours complémentaire (les collèges ruraux de l'époque) à une classe de 5e "Pilote" au Lycée Carnot à Dijon. Cet homme cultivé partageait volontiers son savoir, il était estimé de tous et je me devais de profiter de ces quelques lignes pour lui rendre hommage.

 

 

Je fais miennes ces quelques pensées :

 

  • Je suis inculte, car je n'en pratique aucun, et insecte, car je me méfie de toutes (Raymond Queneau)

 

  • L'homme a cherché Dieu et pour son malheur il a trouvé les religions (Théodore Monod)

 

  • Doutez de votre foi ! (le contrepéteur de service)

 

Et à propos du pari de Pascal, les premiers mots qui me viennent à l'esprit sont "imposture" et "lâcheté".

Qui sauvera la planète, demain ?

21/09/2019

Chère lectrice, cher lecteur,

Lors du dernier rapport du GIEC sur le climat, l’Agence France-Presse a publié un tweet pour inviter les gens à « avoir un enfant de moins », ceci afin de « réduire son empreinte carbone ».




Il est vrai que cela paraît fou d’être si nombreux sur Terre. Et les enfants commencent à polluer dès leur première semaine de vie avec des montagnes de couches ! Il paraît logique, donc, que les personnes responsables décident d’avoir moins d’enfants, voire pas d’enfant du tout.

Mais cela pose un autre type de problème :

Les personnes les plus sensibles à l’environnement sont les mieux placées pour mettre au monde et éduquer les enfants dont la planète aura besoin demain.

Il nous faut des ingénieurs, des littéraires, des politiques, des leaders, etc., conscients des enjeux environnementaux, donc élevés dans des valeurs de respect de la nature et de la vie. D'où viendront-ils, si les personnes les plus sensibles, les mieux informées des problèmes, décident de ne plus avoir d'enfants ? 


Pour sauver la planète :


  • il va falloir de très bons ingénieurs, de très bons chercheurs pour inventer au plus vite les solutions technologiques vertes ;

  • il va falloir de très bons techniciens pour appliquer ces solutions sur le terrain ;

  • il va falloir de très bons littéraires pour écrire, parler, communiquer, et convaincre nos concitoyens et citoyens du monde qui n’ont pas encore compris l’urgence qu’il y a à changer ;

  • il va falloir des responsables politiques pour prendre les bonnes décisions (règlements, conventions internationales, etc.) ;

  • il va falloir des organisateurs, des chefs de projet, des responsables de toutes sortes, des leaders capables d’animer, de motiver les autres.


Si quelqu'un met au monde des enfants qui rempliront ces tâches demain, il contribuera à protéger la planète sur le long terme, pas à la détruire. 

Tout dépend donc de l'éducation et des valeurs que l'on donne aux enfants. Si on les élève à circuler en voiture, en avion, et à passer leur temps libre dans les centres commerciaux ou devant la télé, c'est sûr, ce n'est pas ça qui va améliorer les choses.

Mais les projets ne manquent pas pour protéger les sols, les cours d’eau, l’air, le climat, les océans, les oiseaux, les insectes, et transformer les transports, l’habitat, la production d’aliments et d’énergie. Il va falloir des têtes et des bras pour cela, et surtout des enfants sensibilisés et compétents. Ils ne vont pas tomber du ciel.

Si seules les personnes qui n’ont aucune conscience écologique ont des enfants, bonjour les dégâts !

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Illusions d'optique et perte de poids !

21/09/2019

Chère lectrice, cher lecteur,

Des chercheurs viennent de publier un rapport étrange… ils expliquent que si vous avez quelques kilos en trop, ce serait la faute de votre assiette.

Oui, votre assiette… et c’est très sérieux !

En appliquant leurs 4 recommandations, vous pouvez reprendre le contrôle de votre appétit.

Ce n’est pas un médecin qui vous donnera ce genre de conseil pour perdre du poids.

Et c’est bien dommage, car c’est en multipliant les petits gestes que vous obtiendrez de grands résultats.

Les yeux plus gros que le ventre


Le premier moyen simple de manger moins, c’est d’utiliser une assiette plus petite :



Astuce minceur : Portions identiques dans des assiettes différentes

La grande assiette trompe votre cerveau en lui faisant croire que vous avez peu à manger.

On appelle ça l’illusion Delboeuf  (ça ne s’invente pas…).

Si votre assiette paraît bien remplie, vous hésiterez avant de vous resservir.

Les études montrent que plus votre assiette est grande, plus vous mangerez.

Ces 50 dernières années, nos assiettes n’ont cessé de grandir.



Astuce minceur : évolution de la taille moyenne d'une assiette

45 % de croissance en un demi-siècle !

Cette erreur vous fait manger 30 % de plus !


Il y a une autre illusion d’optique qui vous donne les yeux plus gros que le ventre :

Cela se produit lorsque votre nourriture a la même couleur que votre assiette. Par exemple :

  • Une soupe de tomates dans un bol rouge

  • Du fromage blanc dans un bol blanc

  • Des petits pois dans une assiette verte

Cet effet a été observé par des chercheurs. D’après eux, vous aurez tendance à vous servir des portions 30 % plus grandes. Imaginez l’impact sur votre tour de taille…

Vous pouvez par exemple investir dans un service de couleur rarement observée dans l’alimentation – comme le turquoise, le vert d’eau, et les couleurs pastel.

Cette assiette vous coupe l’appétit


Une étude parue dans le journal Appetite a exploré l’influence de la couleur de l’assiette sur le comportement alimentaire. Les chercheurs ont servi :

  • du chocolat

  • du pop-corn

  • et de la crème glacée

…dans des assiettes de couleurs différentes :

  • blanc

  • rouge

  • bleu

Les chercheurs ont observé que les personnes qui avaient été servies dans des assiettes rouges avaient moins mangé que les autres.

L’hypothèse des scientifiques est la suivante : habituellement, la couleur rouge veut dire « Danger ! ». Ce signal indique à votre cerveau qu’il doit s’arrêter (de manger).

Ça vaut la peine d’essayer la vaisselle rouge.

Attention à la nappe !


Des chercheurs ont découvert que lorsque votre assiette contraste fort avec la nappe (par exemple une assiette blanche sur une nappe bleue), vous aurez tendance à manger 10 % en plus.

C’est intéressant à savoir. Et à présent, vous saurez comment jouer sur les contrastes entre la nappe, les sets de table, et la vaisselle.

Comment se maîtriser devant un buffet à volonté ?


D’abord, choisissez la plus petite assiette possible.

Ensuite, remplissez votre assiette dans le bon ordre :

  • Commencez par les légumes verts : brocolis, épinards, haricots. Ils doivent occuper la moitié de votre assiette.

  • Continuez par les protéines et la graisse : viande, poisson, œuf, tofu… Ils ne doivent pas occuper plus du quart de votre assiette.

  • Facultatif – Terminez par les glucides : riz, pommes de terre, nouilles, pain, patates douces, potiron. Ils ne doivent pas occuper plus du quart de votre assiette.

Astuce minceur : Répartition des aliments dans une assiette

Il y a une chose qui ne cesse de me surprendre : c’est que même en étant conscient de ces illusions, elles continuent d’agir sur nos comportements, indépendamment de notre volonté.

Ce que vous devez retenir, c’est qu’il faut mettre en œuvre ces changements pour voir les résultats. Autrement, vous continuerez d’être victime de vos illusions d’optique.
 

Bien à vous,

Eric Müller

Pénurie de médicaments : stop à la mainmise des laboratoires sur notre santé !

17/08/2019


Pétition adressée à Agnès Buzyn, Ministre de la Santé et Emmanuel Macron, Président de la République


600 médicaments sont aujourd’hui en rupture de stock alors qu’ils n’étaient « que » 50 en 2008 !

Chaque jour, ce sont plus de 100 000 personnes qui en souffrent au quotidien.

  • Des diabétiques privés d’insuline.
  • Des personnes greffées risquant de faire un rejet à tout moment.
  • Des malades de Parkinson qui voient leur motricité se dégrader à vue d’œil.

En tout, des milliers de personnes dépendantes d’un traitement qu’un sevrage brutal pourrait mettre en danger de mort !

C’est tout simplement scandaleux.

Et cette situation n’est pas nouvelle ! Les pharmaciens, acculés essaient tant bien que mal de trouver des solutions :

« Mais là, c’est trop. Nous ne pouvons pas jongler entre les différents médicaments comme nous avons l’habitude de faire »

confie un pharmacien de Sainte-Livrade (1). Ils sont aujourd’hui obligés de « jongler » ou de bricoler entre les traitements.

C’est une aberration. On ne peut pas « bricoler » avec la vie des gens ! On sait où cela nous mène : à des scandales comme le Levothyrox ou le Médiator, et les vies de milliers de personnes, ruinées.

Et ce n’est pas près de s’arranger. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) prévoit qu’en tout, 1 200 traitements ou vaccins seront en rupture de stock d’ici la fin de l’année. Des médicaments courants comme le Solupred ou même le lait pour bébé seront touchés.

En tout, plus d’un Français sur quatre affirme avoir été en difficulté pour acheter un médicament courant (2).

Imaginez aller dans une pharmacie et repartir bredouille !


Comment la situation a-t-elle pu dégénérer à ce point-là ?!

Pour la rentabilité bien sûr ! La production des médicaments a été délocalisée pour produire à moindre frais. Ainsi aujourd’hui, 80% des médicaments sont produits en Asie.

La vie des gens ne pèse donc plus rien face aux chiffres des industriels ??

Pire encore, ce business des médicaments défavorise volontairement la France !

L’Assurance Maladie impose en effet aux laboratoires des prix assez bas : ils préfèrent donc fournir les pays où la santé coûte plus cher. Et la France récupère les miettes.

Certains laboratoires arrêtent simplement de produire un médicament s’il n’est pas rentable (3). Comme si les malades pouvaient décider de ne plus avoir besoin de leur traitement !


Des patients « pris en otage »

Alors que l’on dérembourse l’homéopathie et supprime les diplômes d’herboristes, on ne laisse que la voie des médicaments chimiques aux patients.

Puis, après les avoir rendus dépendants, les laboratoires les en privent lorsque leurs marges ne sont plus assez élevée. C’est de la prise d’otage !!!

Il est grand temps de prendre des mesures concrètes pour reprendre notre santé en main :

  • En constituant des stocks de médicaments et de matière premières pour faire face aux multiples pénuries
  • En forçant les entreprises à relocaliser une partie de leur activité en Europe si elles veulent vendre leurs médicaments en France
  • En diminuant la dépendance aux médicaments en remboursant des médecines douces pouvant soulager les patients, comme l’ostéopathie ou l’acupuncture.


Mobilisons-nous tous ensemble pour mettre fin à ce scandale et sauvez des centaines de milliers de personnes !

(1) https://www.ladepeche.fr/2019/07/18/penurie-de-medicaments-urgence-en-pharmacie,8318696.php

(2) https://www.franceinter.fr/societe/penurie-de-medicaments-quels-sont-les-medicaments-concernes-et-quelles-solutions

(3) https://www.mutualite.fr/actualites/penurie-de-medicaments-un-des-effets-de-la-mondialisation/

(4) https://www.europe1.fr/politique/la-popularite-de-macron-stable-en-juin-a-30-3906053


Auteur : Gabrielle Faure


https://www.leslignesbougent.org/petitions/penurie-de-medicaments/?source=LLB35950001&co_source1=SNI35970001&utm_campaign=weekly-2019-08-03&utm_source=llb&utm_medium=emailing&base=890&campaignId=96&segmentId=106&shootId=3007

 

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Des médecins hospitaliers s'inquiètent de pénuries de médicaments "vingt fois plus nombreuses qu'en 2008"

 

Une vingtaine de médecins et professeurs hospitaliers s'inquiètent, dimanche 18 août, dans une tribune au Journal du Dimanche, de récentes pénuries de médicaments en France. Ils appellent à imposer aux laboratoires la constitution de stocks pour les remèdes les plus cruciaux.

"Très rares il y a une dizaine d'années, les pénuries de médicaments se multiplient", affirment les 26 signataires, qui s'inquiètent que 868 "signalements de tensions ou de ruptures d'approvisionnement" aient été relevés en 2018 dans les hôpitaux, soit "vingt fois plus qu'en 2008".

Or "les malades sont les premières victimes" de ces pénuries, qui concernent "des médicaments du cancer, des antibiotiques, des corticoïdes, des vaccins, des traitements de l'hypertension, des maladies cardiaques, du système nerveux...". Dans le reportage ci-dessous, un patient explique ainsi avoir dû interrompre un traitement contre le cancer de la vessie en raison d'une pénurie de médicament.

"Ces pénuries ne touchent pas les très chères innovations thérapeutiques mais des médicaments peu coûteux qui, bien qu'anciens et tombés dans le domaine public, constituent toujours l'essentiel de la pharmacopée", ajoutent les signataires.

 

Les plans anti-pénuries encore "dérisoires"

S'ils saluent les mesures mises en place ces dernières années, notamment l'obligation imposée aux laboratoires pharmaceutiques de mettre en place des plans de gestion des pénuries, les médecins et professeurs estiment que "l'efficacité de ces mesures apparaît jusqu'alors dérisoire""Ces plans visent à gérer les pénuries et non à les prévenir", ajoutent-ils.

Les signataires demandent donc que soient imposées aux laboratoires pharmaceutiques titulaires de l'autorisation de mise sur le marché "la constitution et la gestion de stocks" de médicaments d'intérêt thérapeutique majeur.

Ils appellent également à ce que "soit rapatriée en Europe la production des principes actifs" et demandent la création d'un "établissement pharmaceutique à but non lucratif, si possible européen". Une telle structure permettra "de prévenir les pénuries et sera la garante de la qualité des médicaments et de prix justes et pérennes", assurent-ils.

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/medicament/des-medecins-hospitaliers-s-inquietent-de-penuries-de-medicaments-vingt-fois-plus-nombreuses-qu-en-2008_3581103.html#xtor=EPR-51-[violences-policieres-comment-la-relation-entre-la-police-et-les-manifestants-s-est-elle-degradee_3581197]-20190818-[related]

Lévothyrox : une histoire à dormir debout !

16/08/2019

Première partie : pour commencer, je reprends une lettre de Gabriel Combris qui résume assez bien les choses  :

https://www.directe-sante.com/levothyrox-dormir-debout/

NB : on trouve sur ce site de nombreux commentaires édifiants de lecteurs et lectrices.


Chère lectrice, cher lecteur,

Au moment de rédiger cette lettre sur le Lévothyrox, j’avoue que j’hésite un peu sur la façon de prendre l’affaire : l’angle médical ? Celui du polar pharmaceutique ? Ou de l’histoire, triste et répétée, de l’incurie des autorités sanitaires ? Tout cela à la fois ?

En tout cas, je crois que le plus significatif aujourd’hui, à propos des malades de la thyroïde, c’est l’impasse dans laquelle on les abandonne.

Trois millions de personnes à qui le laboratoire allemand Merck, avec l’aval des autorités, a imposé en 2017 une nouvelle formule du Lévothyrox, provoquant un raz-de-marée d’effets secondaires insupportables.


Un changement qui ne change… Rien !

En apparence, ce n’était pourtant « pas grand-chose » :

Le principe actif restait le même (lévothyroxine).

Seul l’excipient d’origine, le lactose, a été remplacé par un autre excipient, le mannitol.

Officiellement pour « garantir une stabilité plus importante de la teneur en substance active tout le long de la durée de conservation du médicament (car il pouvait y avoir des différences de teneur en lévothyroxine d’un lot à un autre ou au cours du temps pour un même lot) », selon l’Agence du Médicament.

« Ces modifications, ajoutait l’Agence, ne devaient rien changer à l’efficacité ni au profil de tolérance du médicament »

Un changement qui ne change rien, donc.

Mais alors… les 31 000 malades qui ont déposé plainte dans les mois qui suivirent [1], évoquant des effets secondaires littéralement invivables (fatigue extrême, dépression, prise de poids, perte de cheveux, insomnie, etc.) ??

Mais alors… les 500 000 à 1 million de malades obligés d’arrêter la nouvelle formule en catastrophe [2] ??

Tous ces gens ont-ils rêvé ? Sont-ils de mauvaise foi ? Ou a-t-on « oublié » de leur dire deux ou trois choses importantes au sujet de cette nouvelle formule ?

Interrogée sur le sujet, la ministre de la Santé, Madame Agnès Buzyn a pour sa part, doctement tranché la question : « Il n’y a pas de scandale » [3].

Pas de scandale ? C’est ce qu’a confirmé la justice [4], qui a débouté en mars 2019 un premier groupe de plus de 4 000 malades de leur plainte contre le laboratoire Merck pour « défaut d’information » au sujet du nouveau médicament.

Pas de scandale, vraiment ?

Parce que lorsqu’on creuse un peu, ça y ressemble tout de même pas mal…


Ils vivent en théorie, parce qu’en théorie, tout se passe bien… 

D’abord parce qu’il est scandaleux de balayer la souffrance des malades comme si elle ne comptait pas.

Il suffit de deux clics sur l'internet pour découvrir des centaines de témoignages de personnes dont la vie a littéralement basculé avec la nouvelle formule du Levothyrox[5] :

« J’ai complètement perdu le sommeil et j’ai grossi de 6 kg depuis août… je me sens très mal, dépressive, je vous supplie de m’aider !!! » H.

« Je suis tombée dans une énorme dépression qui se traduisait par des douleurs physiques, juste après le changement de formule ».  F.

« Je me réveillais les cheveux mouillés de sueur, les pieds et les mains engourdis, des bouffées de stress qui remontaient par l’estomac, et, de façon permanente, des fourmis dans le bas des jambes. Louise.  

« J’ai fait des crises de panique dans la rue. J’avais des nausées la nourriture me dégoûtait. Mon médecin m’a aussitôt prescrit l’ancienne formule (Euthyrox), vite introuvable dans les pharmacies » Dominique S.

La formule avait changé…c’était soi-disant « seulement l’emballage » m’a dit la pharmacienne.

Résultat : des insomnies, maux de tête la nuit, palpitations, crampes. Une fatigue immense qui a fait qu’un jour, je me suis endormie au volant à 1 km de chez moi. Agnès

Etc.

Le 3 septembre 2018, la mission Kierzek-Leo sur « l’amélioration de l’information des usagers et des professionnels de santé sur le médicament » a présenté son rapport public[6]. Les rédacteurs y utilisent des termes polis, certes, pour désigner l’indifférence des autorités médicales et des pouvoirs publics au ressenti des malades.

Mais le constat est bien là !

Les têtes pensantes de notre système de santé se « moquent » de la vie réelle des malades, de leur souffrance éventuelle, c’est écrit NOIR SUR BLANC :

« Le primat, dans l’ensemble des dispositifs informationnels, de la rationalité scientifique et de l’expertise a peu intégré la richesse spécifique de l’information ascendante (qui vient des malades, NDLR). »

« Ce faisant, les autorités sanitaires se privent d’informations de « vie réelle » pourtant cruciales et utiles à l’évaluation des médicaments »

Vous connaissez l’adage : « un jour j’irai vivre en théorie, parce qu’en théorie, tout se passe bien… ».

Et bien puisqu’en théorie « tout roule », nos autorités médicales préfèrent éviter de se confronter au réel.

Seulement quand on creuse encore, on découvre « qu’en théorie » aussi, il se passe de drôles de choses…


Un curieux petit « miracle »

La journaliste d’investigation Aurore Gorius a évoqué une autre raison qui aurait conduit Merck à proposer un nouveau médicament, et cela n’a rien à voir avec un objectif sanitaire[7].

Il se trouve qu’au début des années 2010, le laboratoire cherche à se développer sur le marché asiatique et à implanter en Chine une gigantesque usine ultramoderne pour y fabriquer ses médicaments vedettes… dont le Lévothyrox.

Problème : 90 % des asiatiques sont intolérants au lactose qui est son excipient principal. Commercialement, l’équation est simple : le Lévothyrox est invendable sur ce marché si l’on n’en retire pas le lactose.

Mais difficile de modifier, sans autre raison que commerciale, la formule d’un médicament ayant obtenu son AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) avec un certain excipient.

À moins d’y être « contraint » par les autorités sanitaires…

Et c’est là que se produit un petit « miracle » pour le laboratoire.

En 2012, l’Agence de Sécurité du Médicament demande au laboratoire de changer la formule de son médicament, devenue obsolète.

Un détail : la lettre est signée par le Pr Lechat…, un cardiologue qui a lui-même travaillé pour Merck par le passé – et qui est aujourd’hui visé par une plainte pour « trafic d’influence »…[8]

Pour Merck, c’est évidemment LA solution idéale : remplacer le lactose par du mannitol, dont les effets secondaires particulièrement délétères sont pourtant déjà connus de la communauté scientifique, et se lancer à l’assaut du marché asiatique.

Un témoin, qui a travaillé au lancement de la nouvelle formule, a expliqué les dessous réels de ce changement :

« La problématique clinique a été éludée »

«  Le médicament a été développé sans lien avec le réel. La sécurité du produit n’a pas été vérifiée sur les patients » [9].

Encore ce satané « réel »… Tellement imprévisible qu’on préfère se passer de lui…

Ainsi, Merck n’a réalisé qu’une étude de bioéquivalence, qui mesure si l’absorption du produit est similaire entre l’ancienne et la nouvelle formule, sur des cobayes… en bonne santé. Et non sur des malades de la thyroïde !

Par ailleurs, aucune étude supplémentaire n’a été exigée non plus par l’Agence du médicament, en dépit d’un nombre de signalements d’effets secondaires record.


Faites vraiment connaissance avec votre thyroïde

Je vous disais au début de cette lettre que la principale raison de s’émouvoir dans ce « cirque » du Lévothyrox, était le cul-de-sac dans lequel on abandonnait les malades.

Aujourd’hui ils risquent d’être confrontés à un choix impossible : prendre un médicament avec des effets secondaires potentiellement très lourds, ou… rien.

Mais c’est une vision tronquée de la réalité, là encore.

Est-ce qu’on entend parler des solutions naturelles à proposer en première intention aux personnes dont la thyroïde commence à montrer des signes de dérèglement ?

Jamais.

Derrière l’affaire du Lévothyrox, c’est une remise en cause profonde de la manière dont les médecins « travaillent » leur patient qui doit être envisagée.

Pour le comprendre, il faut faire un peux mieux connaissance avec la thyroïde, une glande en forme de petit nœud située à la base du cou.

Je me sers, pour en faire le portrait, du travail de référence publié par le Dr Jean-Charles Gimbert dans la revue Révolution Santé :

La thyroïde pèse à peine 30 grammes mais joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de notre organisme. Les hormones qu’elle produit participent à la régulation de nombreuses activités du corps : rythme cardiaque, digestion, humeur, sommeil, libido :

« La thyroïde fabrique les hormones thyroïdiennes : les T4 (thyroxine) et les T3 (tri-iodothyronine). »

« Si on s’y intéresse de plus près, on constate que la thyroïde sécrète à 90% de la T4 et peu de T3. Or, la T4 a besoin d’être transformée en T3 pour jouer son rôle dans le métabolisme. »

Mais…c’est bizarre, docteur ?! Pourquoi fabriquer un gros stock de T4 inactive et pas directement de la T3 ?

« Parce que, quand le corps a un besoin immédiat d’hormone thyroïdienne, par exemple quand on sort de chez soi en hiver et qu’on ne veut pas mourir d’hypothermie, il est beaucoup plus rapide d’activer la T4 en T3 que de faire fabriquer de la T3 prête à l’action. »

Et c’est principalement au niveau de notre foie, mais également dans d’autres organes (cœur, muscles, cerveau, etc.), que se fait cette transformation grâce à l’enzyme « déiodinase ».

Vous allez maintenant comprendre quelque chose d’absolument essentiel :

Cette opération de transformation est IMPOSSIBLE en l’absence d’une quantité suffisante de microcronutriments – comme le sélénium, le zinc, certaines vitamines et antioxydants etc.

D’autres facteurs peuvent aussi limiter cette transformation : le stress, les traitements à base d’œstrogènes, l’obésité, les problèmes hépatiques, l’excès de café ou d’alcool, le tabac, certains médicaments (bétabloquants, amiodarone, lithium) ou les toxiques (métaux lourds, pesticides, PCB, etc.).

De plus, 20 % des hormones T4 deviennent actives dans notre intestin, ce qui impose qu’il soit en bonne santé et la flore intestinale de qualité.

Là encore, on comprend qu’il est indispensable pour réguler sa thyroïde, d’adopter une approche GLOBALE de santé.


Encore ce maudit… Réel !

Si l’on se contente d’avaler son Lévothyrox – qui n’est qu’une imitation chimique de la T4 – sans prendre garde aux facteurs indispensables à son activation, l’efficacité du traitement sera également réduite !

C’est ainsi que l’on se retrouve avec une santé « dans les choux » alors que les dosages hormonaux sont, eux, « dans les clous », comme le dit le Dr Gimbert !

Comment cela est-il possible ?

Eh bien parce que, depuis des décennies, bon nombre de médecins traitent des résultats biologiques et occultent les signes cliniques !

Le réel, là encore, est occulté…

« Pour comprendre cette aberration, il faut savoir que le taux sanguin des hormones thyroïdiennes est analysé en permanence par notre cerveau, et plus exactement par une toute petite glande de la taille d’une noisette, l’hypophyse ».

« Celle-ci dispose d’une pédale d’accélérateur appelée TSH, qui incite la thyroïde à fabriquer plus de T4 et de T3 lorsque leur taux diminue ».

« En temps normal, le taux de TSH se situe entre 0,4 et 4 mUI/L. En cas de pathologie, la TSH variera en sens inverse des hormones thyroïdiennes. »

Sur cette base, les médecins se contentent de doser la TSH. Le recueil des symptômes à l’interrogatoire et des signes à l’examen clinique est ainsi complètement passé à la trappe, alors qu’ils sont parfaitement identifiables :

  • « L’hyperthyroïdie exacerbe le métabolisme de base et le fonctionnement du système végétatif, correspondant au « Yang » de la médecine chinoise : bouffées de chaleur, nervosité, amaigrissement, tachycardie, accélération du transit intestinal, tremblements », …
  • « L’hypothyroïdie évoque plutôt le « Yin » et va ralentir sensiblement l’organisme : frilosité, fatigue, œdème diffus, chute de cheveux, ongles cassants, peau sèche, constipation, état dépressif, … Et la célèbre « perte de la queue du sourcil » si caractéristique ! »

Ainsi conclut le Dr Gimbert, « c’est uniquement en présence d’au moins l’un de ces signes cliniques que l’on devrait s’autoriser à demander un bilan hormonal sanguin ».

« Et encore, comme la T4 est rarement demandée, et la T3 quasiment jamais, on se contente le plus souvent de la seule TSH pour dépister des pathologies souvent inexistantes, imposer des thérapeutiques en général définitives et décréter leur efficacité sans tenir compte du ressenti des patients. »

En changeant d’approche, on pourrait éviter de traiter des dizaines de milliers de personnes sur de simples anomalies biologiques, et les condamner à perpétuité à suivre un traitement médicamenteux alors qu’un simple rééquilibrage alimentaire pourrait suffire à régler la situation !

Mais vous l’avez compris, cela requiert une démarche subtile, empreinte de dialogue et de respect, qui intègre et embarque le patient sur le chemin de son mieux-être.

Et alors, tout peut vraiment changer.

Santé !

Gabriel Combris

 

Sources :

[1] https://www.sciencesetavenir.fr/sante/levothyrox-interview-avec-beate-bartes-la-presidente-de-l-association-de-patients-vivre-sans-thyroide_126447

[2] https://www.sciencesetavenir.fr/sante/pres-d-1-million-de-patients-ont-abandonne-le-levothyrox-dont-600-000-sont-retournes-a-l-euthyrox_121892

[3] https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/levothyrox-il-n-y-a-pas-de-scandale-repond-agnes-buzyn-a-anny-duperey-7790100255

[4] https://www.liberation.fr/france/2019/03/05/levothyrox-la-justice-donne-raison-a-merck-contre-4-113-malades_1713202

[5] https://www.asso-malades-thyroide.fr/wordpress/index.php/2018/09/03/signez-la-petition/

[6] https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/180903_-_mim_rapport.pdf

[7] https://lesjours.fr/obsessions/levothyrox/ep5-strategie-commerciale-merck/

[8] https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/26235-Levothyrox-plainte-deposee-trafic-d-influence

[9] Site internet Les Jours, op.cit. 



Deuxième partie : Informations complémentaires


  • Les médicaments qui contiennent des hormones thyroïdiennes sont dits "à marge thérapeutique étroite", c'est-à-dire qu'une très faible modification des dosages peut entraîner des effets thérapeutiques et/ou indésirables très importants ; dans le cas présent, il s'agit d'hypo ou d'hyper thyroïdie.

 

  • Pendant les premières années qui ont suivi mon opération (ablation totale de la thyroïde hypertrophiée et porteuse de nodules), les dosages d'hormones étaient très compliqués : pose d'une perfusion, injection d'un produit radioactif, puis plusieurs prélèvements espacés dans le temps, il fallait compter une demi-journée à l'hôpital. Aujourd'hui une simple prise de sang suffit, ce qui facilite notablement la recherche du dosage approprié à chaque patient..

 

  • Vers 1990 le Lévothyrox a bénéficié d'un traitement de faveur de la part des autorités de santé françaises, la multinationale allemande Merck ayant un quasi monopole en France pour le traitement des maladies de la thyroïde. Partout ailleurs, les malades ont toujours eu plusieurs médicaments à leur disposition et cette situation est une étrange anomalie...

 

  • La prise d’hormones thyroïdiennes est un traitement au long cours. Les boîtes de Lévothyrox vendues en France contiennent seulement 30 comprimés mais celles de l'Eutirox, l'équivalent espagnol théorique du Lévothyrox ancienne formule, en contiennent fort logiquement 100, assurant ainsi un peu plus de 3 mois de traitement. Pourquoi 30 en France ?

 

  • L'argument officiel qui tente de justifier le changement de formule est une prétendue instabilité du produit dans le temps. Il se peut en effet que le produit perde une partie de son activité au bout de 3 ans, mais qui va faire des stocks de Lévothyrox pendant aussi longtemps ? Cela supposerait aussi que le médecin prescripteur établisse l'ordonnance correspondante... Il est clair que l'argument est parfaitement bidon.

https://www.asso-malades-thyroide.fr/wordpress/index.php/2018/04/08/5617/

 

  • Pourquoi la France a-t-elle été le seul pays concerné par le changement de formule ? Tout simplement parce que les TROIS MILLIONS de patients concernés n'avaient pas d'autre choix que de devenir des cobayes, sans que cela pose semble-t-il le moindre problème de conscience aux autorités sanitaires. Cependant Philippe Lechat, l’ancien directeur de l’évaluation du médicament de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) qui avait commandé la nouvelle formule du Lévothyrox au laboratoire Merck avait auparavant travaillé pour ce même laboratoire. Cette révélation du site "Les Jours" en février a aujourd’hui des conséquences : Philippe Lechat est visé par une plainte contre X, pour « trafic d’influence », qui va être déposée au tribunal de grande instance de Marseille.

"Je pense qu'il s'agit d'un calcul cynique du laboratoire, qui s'est dit que, puisqu'il n'y existe pas de concurrent à son produit, le marché français était captif. Et que s'il y avait un problème, les patients n'auraient de toute manière pas d'alternative." (Gérard Bapt, médecin cardiologue, ancien député)

https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/080718/levothyrox-plainte-pour-trafic-d-influence


  • Aucun laboratoire français n'a voulu réaliser une analyse du Lévothyrox nouvelle formule, sans doute par peur de représailles de la part du laboratoire Merck. L'association française des malades de la thyroïde a dû faire appel, à grands frais, à un laboratoire états-unien. Il semble qu'au moins certains lots ont contenu des choses bizarres, susceptibles d'expliquer la quantité d'effets indésirables différents de ceux qu'entraîne habituellement un sur-dosage ou un sous-dosage de l'hormone.

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/levothyrox-il-a-fallu-faire-les-analyses-aux-etats-unis-en-france-aucun-laboratoire-ne-voulait-1529043695

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/levothyrox-des-impuretes-sont-elles-a-l-origine-des-problemes-de-la-nouvelle-formule-1538666762


  • La prétendue "bioéquivalence" de la nouvelle formule du Lévothyrox et de l'ancienne n'est qu'une affirmation non étayée scientifiquement de Merck, servilement relayée par  les autorités sanitaires françaises qui n'ont bien entendu diligenté aucune étude complémentaire.

https://www.meamedica.fr/levothyrox-bioequivalence-dementie 


  • Les malades qui sont obligés de se procurer des médicaments à l'étranger ne sont évidemment pas remboursés. Mais pourquoi le TCAPS du laboratoire Genévrier, qui semble actuellement le meilleur médicament présent sur le marché européen, n'est-il toujours pas remboursé ?

 


Troisième partie : motion de l'Association française des Malades de la Thyroïde (AFMT)

Nous estimons être victimes d’un mensonge d’État : motion déposée dans toutes les ARS de France le 2 juillet 2019


Les malades de la Thyroïde de France manifestent leur colère, face au négationnisme que l’État Français leur fait subir.

La crise du Lévothyrox a démontré que l’État n’a pas joué son rôle d’impartialité, mais bien au contraire l’ANSM a été juge et partie.

L’ANSM n’a pas joué son rôle d’alerte, pire elle a été dans le déni total, se débarrassant de ses responsabilités en renvoyant la balle aux associations.

Le monde médical a été mené par le bout du nez par les  « leaders d’opinion, Professeurs nocebo ».

La France était le seul pays qui n’avait que le Lévothyrox comme traitement pour les déficiences thyroïdiennes. Dans cette affaire il était plus facile de faire passer les malades de France pour des hystériques et avancer l’effet « nocebo ».

Donc nous avons servi de cobayes, maintenant c’est l’Europe et le monde entier qui pourra en « bénéficier »

Les analyses menées par l’AFMT montrent qu’il y a eu « un avant » : l’ancienne formule qui ne présentait pas d’impuretés contrairement à la nouvelle (NF)

Au travers des plaintes enregistrées par l’association nous avons recueilli les numéros qui revenaient en boucle sur les cas les plus critiques, parfois plus de 27 fois ces boîtes ont été analysées.

Elles se situent entre la période juillet -octobre 2017, période critique.

Et bizarrement les boîtes produites en 2018 ne contiennent quasiment plus d’impuretés : il y a donc il y a eu « un après »… probablement une « rectification de tir » en production, discrètement…

De fortes pressions ont été faites sur les laboratoires d’analyses, certains ayant accepté et sont ensuite rétractés…

Nous sommes étonnés que seule sur la scène se prononce l’ANSM à grands coups médiatiques alors qu’elle est responsable de la sûreté des médicaments mis sur le marché.

Nos experts scientifiques ont été écartés et méprisés.

Comment les 3 millions de malades pourraient-ils encore avoir espoir en nos dirigeants ?

Ce mouvement national de malades aura eu comme résultat un énorme réveil citoyen.

Celui-ci exigera également une meilleure prise en compte des problèmes thyroïdiens et leur dépistage. L’affaire Lévothyrox a révélé que 3 millions de « consommateurs » dépendaient d’un fragile équilibre posologique. Parmi ceux-ci, combien de victimes de perturbateurs endocriniens qu’ils soient chimiques ou radioactifs, comme après le passage du « nuage de Tchernobyl », objet d’un mensonge d’État.

Nous exigeons un retour à l’ancienne formule et le remboursement du TCAPS.

Le nombre des thyroïdites d’Hashimoto explosent, pourquoi ? Déceler les déficits immunitaires thyroïdien à la puberté et à la reproduction éviterait beaucoup d’errances médicales.

Les collectifs et associations de France veulent la vérité, la vraie et pour cela la création d’un réel comité scientifique d’experts réellement indépendants.

 

 

Quatrième partie : deux ans de galère !
C'est mon expérience personnelle...


  • Décembre 1982 : ablation totale de la thyroïde, hypertrophiée et contenant des nodules suspects ; pas de cancer, heureusement.

 

  • 1983-84 : équilibre hormonal progressivement retrouvé, le médicament de l'époque s'appelle Euthyral et ça fonctionne plutôt bien.

 

  • Fin des années 1980 : je ne me rappelle plus la date du passage au Lévothyrox, qui devient alors l'unique médicament disponible en France. Le dosage n'est pas exactement le même que celui de l'Euthyral mais la transition se fait assez facilement, et durablement.

 

  • 1994 : je dois donner un cours en amphi à 14 h, je termine mon repas de midi en pelant une orange et je me retrouve d'un seul coup dans l'état d'un coureur de 400 m après la finale des Jeux olympiques. Impressionnant, mais heureusement pas très grave, le problème vient d'un déséquilibre hormonal qui s'est installé insidieusement. Ajustement du dosage et retour à l'équilibre... pour une longue période. 

 

  • Entre temps, j'apprends petit-à-petit à ne plus faire une confiance aveugle aux seules analyses de TSH et autres, mais à reconnaître les signes d'un manque ou d'un excès d'hormones, ce qui me permet d'ajuster les dosages sans passer par la case analyse et visite chez l'endocrinologue. Et ça marche parfaitement ! Petite remarque en passant : il est indiqué de prendre les médicaments contenant des hormones thyroïdiennes à jeun, une demi-heure avant le petit déjeuner ; à l'usage, c'est très contraignant, surtout quand on se couche tard et qu'on se lève de même. En accord avec mon endocrinologue, je prends toujours ces médicaments de la même manière, juste avant le petit déjeuner. C'est beaucoup plus simple, mais il faut augmenter les doses d'environ 15 % car l'absorption par les muqueuses intestinales se trouve diminuée. Ce qui importe en fait, c'est de prendre ces médicaments toujours de la même façon, faute de quoi aucun équilibre n'est possible !

  • 2017 : fin de 23 ans de tranquillité...

 

  • Avril 2017 : mon endocrinologue préférée me signale que la formule du Lévothyrox va légèrement évoluer, que ça ne devrait pas se sentir mais que les repères de couleurs sur les boîtes ne seront plus les mêmes. Cela ne me semble avoir qu'une importance toute relative, même si mon traitement de l'époque fait appel à deux dosages : avec une boîte de 100 µg et une de 25 µg, je peux facilement ajuster les doses en jouant sur la seconde boîte. Depuis des années la dose nominale est d'un comprimé de 100 µg plus la moitié d'un de 25 µg, mais je peux aussi ne rien ajouter, ou ajouter 25 µg si besoin est. Cela donne en moyenne 112,5 µg, nous y reviendrons...

  • Mai 2017 : le changement de l'ancienne formule à la nouvelle a eu lieu sans problème apparent depuis quelques jours, alors que je suis en train de faire du tourisme à Lisbonne. C'est une ville où il faut beaucoup marcher, ce qui a priori ne me pose aucun problème, pourtant j'attrape des crampes la nuit, avec des douleurs à hurler. Une fois rentré à la maison, ça continue, mais comme beaucoup de victimes de la nouvelle formule je ne fais pas le rapprochement avec les manigances de Merck.

 

  • Juin-juillet 2017 : les crampes continuent plus ou moins, puis d'autres symptômes apparaissent, qui ne ressemblent pas du tout à ceux qui sont habituellement constatés en cas d'hypo ou d'hyperthyroïdie. Lors de ma promenade quotidienne vers ma boulangerie préférée, je ressens des douleurs articulaires et une légère oppression dans la poitrine dès les 100 premiers mètres, après quoi cette gêne disparaît très vite et la marche redevient normale. Cette oppression est en fait noyée dans le "bruit de fond" des autres désagréments "musculo-squelettiques", je n'y fais pas attention plus que ça, probablement à tort. Lorsque je travaille sur mon ordinateur, ou lorsque je conduis de nuit, ma vision se dédouble au bout  d'un quart d'heure. Un vrai bonheur ! Mais je ne fais toujours pas le rapprochement avec le changement de formule...

 

  • Août-septembre 2017 : depuis quelques semaines le scandale du Lévothyrox défraie la chronique sur la toile. Les symptômes ressentis par les victimes sont très divers et je commence à me poser sérieusement des questions, avant d'acquérir la certitude de faire partie du "club" des patients concernés. Les crampes, les problèmes de vision, l'impossibilité désormais de marcher vite, me pourrissent la vie en permanence. À la fin de la période, une analyse révèle un sous-dosage hormonal massif qui amène mon endocrinologue, juste rentrée de vacances, à se poser des questions.

Pour Merck et Mme la Ministre Agnès Buzyn, méprisants comme à leur habitude, et pour leurs complices du gouvernement, il s'agit d'affabulations, d'effets nocebo, d'hallucinations collectives, etc., les dizaines de milliers de plaintes et de signalements sont pipi de chat, roupie de sansonnet... Circulez, y'a rien à voir !

Nier ce qui est, et expliquer ce qui n’est pas. (Edgar Allan Poe)

On augmente évidemment mes doses de Lévothyrox, mais les améliorations se font attendre...

 

  • Octobre-novembre-décembre 2017 : un nouveau médicament arrive enfin en France, la L-Thyroxine du laboratoire Henning. Je l'essaie aussitôt avec bien entendu une ordonnance de mon endocrinologue. En moins de 15 jours, plus d'essoufflement, plus de crampes, plus d'oppression dans la poitrine, la vision redevient normale mais... mes jambes et mes pieds sont de plus en plus enflés. Est-ce l'effet du thiosulfate de sodium utilisé vraisemblablement comme anti-oxydant ? Je ne sais. Le thiosulfate est un excellent fixateur en photographie argentique et un antidote connu des cyanures, mais pour le reste... on ne sait pas trop. Entre temps, je dépose plusieurs signalements d'effets secondaires sur le site de l'Agence régionale de santé. Les analyses de TSH et les visites chez l'endocrinologue se multiplient, tout ceci coûtant fort cher à la Sécurité sociale.
    Diverses tentatives d'analyse de la nouvelle formule, pratiquées aux États-Unis, font soupçonner la présence de produits bizarres et/ou d'impuretés, de nanoparticules, de D-thyroxine (la forme chirale de la L-thyroxine interdite dans de nombreux pays, dont les États-Unis), etc., tout ceci en quantités variables, semble-t-il, selon les lots. Rien de précis, faute d'argent les investigations n'ont pas été suffisamment poussées, mais rien de rassurant en tous cas. Seule certitude, Merck et le gouvernement français n'ont plus rien à prouver en matière d'opacité industrielle.

 

  • Janvier 2018 : cette fois c'en est trop, je teste avec succès l'Eutirox espagnol, réputé identique à l'ancienne formule du Lévothyrox. Il faut encore plusieurs semaines pour retrouver l'équilibre, atteint cette fois avec un comprimé et demi dosé à 125 µg, soit 187.5 µg. Cela fait tout de même 67 % d'augmentation par rapport au dosage utilisé avant que le scandale éclate. Je n'ai pas changé à ce point ! Manifestement, la composition de l'Eutirox espagnol n'est pas identique à celle de l'ancien Lévothyrox vendu en France

 

  • De février à octobre 2018 : tout semble rentré dans l'ordre avec l'Eutirox espagnol mais d'une part il n'est pas normal de dépendre de l'étranger pour son approvisionnement et d'autre part, comme Merck annonce que la diffusion exclusive du Lévothyrox nouvelle formule va bientôt être étendue à toute l'Europe, on s'inquiète à juste titre un peu partout dans les chaumières et on cherche de nouvelles solutions.

 

  • Novembre-décembre 2018 : mon endocrinologue n'a pas d'expérience du TCAPS des laboratoires Genévrier, que l'on peut désormais trouver en France, mais je la convaincs de me laisser l'essayer. Le TCAPS, c'est une infime quantité d'hormone synthétique diluée dans un mélange de gélatine alimentaire et de glycérine ; il est déjà disponible depuis de nombreuses années dans beaucoup de pays étrangers et il n'engendre manifestement aucun effet secondaire. Comme les gélules ne peuvent pas être fractionnées, c'est 175 µg + 25 µg pour commencer et rechercher le bon dosage en jouant sur la prise ou non du 25 µg. Inconvénient, il faut deux boîtes au lieu d'une et, bizarre, vous avez dit bizarre ? Le TCAPS n'est pas remboursé ! Les laboratoires Genévrier n'auraient-ils pas contribué autant que les autres à l'élection de M. Macron ? Si oui, c'est plutôt bon signe ! Par la suite, on alterne le 175 µg les jours impairs et le 200 µg les jours pairs, ce qui réduit le coût de moitié et donne en moyenne le dosage déjà adopté pour l'Eutirox espagnol. C'est une affaire qui tourne !


  • Vendredi 18 janvier 2019 : en me couchant, légère oppression dans la poitrine, même pas douloureuse, mais suspecte. Départ aux urgences dans l'ambulance des pompiers, je passe les détails, examens divers, une artère coronaire bouchée, deux autres bien encombrées, à côté d'elles un réseau de petits vaisseaux bien ouverts pour leur part et heureusement capables de faire le boulot à la place des tuyauteries endommagées. C'est grâce à ce réseau que je pouvais sans problème parcourir 10 ou 12 km quelques jours avant, sans le moindre souci. Le 23 janvier, prélèvement de matériel d'occasion dans la jambe gauche et dans la poitrine, pour réaliser un triple pontage coronarien. Monsieur Pierre Ozès, un grand merci pour votre habileté, grâce à vous me voici reparti pour un siècle ou deux, le temps de mener à bien tout ce que j'ai entrepris en ce bas monde. Il paraît qu'avant cet épisode j'avais déjà fait un petit infarctus, mais quand ? Trois jour avant, deux mois avant, deux ans avant ? C'est impossible à dire mais la similitude des sensations d'oppression de janvier 2019 avec celles de l'été 2017 me laisse à penser que ce petit infarctus a pu se produire lors du passage à la nouvelle formule du Lévothyrox, d'autant plus que comme on le sait, le fonctionnement du cœur est très lié, notamment, à celui de la thyroïde.

 

  • 17 août 2019 : le TCAPS n'est toujours pas remboursé, tant pis pour la multitude des malades aux revenus modestes, pour qui un sou est un sou. Le scandale continue et Mme Buzyn n'a toujours pas démissionné !

 

 

 

 

 

Moustique tigre

28/07/2019

Les diverses espèces de moustiques

Il existe au moins 65 espèces de moustiques en France, mais toutes ne sont pas nocives ou gênantes. Le désormais célèbre moustique-tigre Aedes albopictus n'est pas la seule espèce capable de piquer l'homme. Trois familles se partagent l'hexagone et autres TOM DOM : les Aedes, Culex et Anophèles.

 

Les œufs

Les œufs sont généralement fusiformes et mesurent environ 1 mm de long. Ils sont blanchâtres au moment de la ponte et s'assombrissent dans les heures qui suivent.

Les femelles pondent :

  • à la surface de l'eau comme c’est le cas des genres de moustiques Anopheles, Culex et Culiseta ;
  • sur un substrat humide susceptible d'être inondé par la suite pour le genre de moustique Aedes.

Les œufs du genre Aedes qui sont pondus isolément sur un substrat humide, doivent attendre d'être submergés pour éclore. Ils peuvent persister à l'état de dormance pendant plusieurs années dans la litière, sur sol humide en attente d'une inondation.